Confrontation
Estelle est dans son bureau, en train de trier des papiers, de ranger son bureau. Le dossier Jeunet est maintenant terminé, après plusieurs semaines de travail intensif, surtout sur les derniers jours. Même Jean-Eudes est venu la féliciter. Désormais, tout est parfaitement en mouvement, il est temps de se concentrer sur le prochain projet. Jean-Eudes doit justement venir pour en parler, qu’il commence à débroussailler le chantier avant de poser les premiers jalons. Le voici qui frappe à la porte.
- Oui, entre, assieds-toi, dans le fauteuil, ce sera plus confortable, lui indiquant le petit salon.
Pendant que Jean-Eudes prend place, Estelle ferme le dossier, le range dans son armoire, avant de venir s’appuyer à son bureau, assise sur une fesse.
- Allons droit au but. Il faut que je commence à construire l’équipe pour le nouveau projet, et j’hésite à le diriger moi-même. Qu’en penses-tu, toi qui est si souvent critique avec mon travail. Après les parfaits résultats du dossier Jeunet ?
- J’en penses que c’est toi la chef, que je fais partie de ton équipe, et que si tu te plantes, ou même si je me plante, tu assumeras seule les conséquences.
- Ce qui veut dire ?
- Ce qui veut dire qu’il y a deux solutions. La première, tu abandonnes ton poste, et tu me fais nommer à ta place. La deuxième, je fais foirer le projet, tu es virée et je prends ta place. Dans tous les cas, je gagne.
- Donc, il n’y a pas moyen de s’arranger ?
- Non. Si tu ne démissionnes pas, soyons directs, je te fais virer. J’ai les moyens de le faire dès maintenant.
- Et dis-moi lesquels ?
- Une vidéo très intéressante. D’une Vice-Président qui fricote avec un de ses employés.
- Non. Impossible. Tu ne peux pas avoir ça.
- Si, et en plus je vais m’en servir. Tu veux un aperçu ? Dit-il, en tournant l’écran de son PC vers Estelle, montrant l’enregistrement fait lors de la nuit à l’hôtel.
Estelle montre son appréhension devant Jean-Eudes, cherchant un moyen de sortir de cette impasse.
- Je sais comment te convaincre, dit-elle.
Elle tourne alors le dos à son collègue, et lentement fais glisser une épaule de sa robe, puis la seconde, le vêtement tombant à ses pieds, posant ses mains sur le bureau, offerte aux yeux fiévreux de l’homme qui la dévore des yeux.
- Je sais que tu attends ce moment depuis très longtemps, petit vicieux.
- Apparemment, toi aussi, salope. Tu te les as tous faits, mais moi, jamais. Je sens que je vais me faire plaisir.
- Montre moi. Sors ton matériel, fais-moi rêver, toi qui prétends avoir eu milles conquêtes, toutes plus satisfaites les unes que les autres.
- Dis-moi, comment tu fais avec les autres ?
- Je sais m’y prendre avec les femmes, tout simplement. Approche toi, je vais te montrer.
Estelle se rapproche alors de Jean-Eudes, se place devant lui, puis lentement défait sa ceinture avant de baisser son pantalon, puis son caleçon, avant de s’esclaffer de rire. Ne comprenant pas la situation, l’homme l’interroge.
- C’est avec ça que tu as satisfait tes milles conquêtes ? Demande Estelle ? Elle est si petite, qu’elle en est mignonne, mais je ne suis même pas certaine de pouvoir la sentir.
Humilié, Jean-Eudes sent son sang chauffer, piqué au vif dans sa masculinité, et hésite sur la façon de réagir.
- Quoi, dis-moi, petite … chose. Tu as quelque chose à répondre ? Tu sais que mon mari en a une plus grosse, tu l’as vue. Et Lance aussi. Tu as la plus petite que je n’ai jamais vue, depuis mes premiers touche-pipi à l’école
- Estelle …
- Ne m’appelle plus jamais comme ça, petite chose. Pour toi, c’est Madame. Avec un grand M.
- Je ne te permets pas …
- Quoi ? Tu ne me permets pas quoi ? Tu as vu comment tu traites les femmes ? Ce ne sont pas des morceaux de viande. Une femme ça se respecte.
- Mais …
- Tais toi ! Plus un mot !
- Je …
- Tais-toi ! Dit une nouvelle fois Estelle, giflant Jean-Eudes, donc la joue marque immédiatement. Mais dis-moi, cette gifle semble t’avoir fait de l’effet, petite chose !
Jean-Eudes baisse les yeux, pour s’apercevoir d’un début de réaction de son corps. Perdu, il observe Estelle se pencher, prendre la ceinture sur son pantalon, et tourner autour de lui, une lumière brillante au fond des yeux, un sourire en coin sur le visage.
Une fois Estelle derrière lui, il sent un coup sur ses fesses.
- Ça, c’est pour Marie-Chantal. Avoues que tu ne te l’es jamais faite. Avoue
Puis une autre douleur, telle un millier d’aiguilles, le cuir de la ceinture sifflant dans le vent.
- Avoue ! Avec ta petite aiguille, sachant qu’elle se tape mon mec, je sais que tu ne peux pas la satisfaire. Avoue !
- Aie. Oui. C’est vrai !
- Oui, qui ? … J’ai dit oui, qui ?
- Oui … Madame
- Voilà, c’est bien. Maintenant raconte moi ce que tu faisais avec elle, chaque midi ?
Jean-Eudes commence alors à raconter comment, chaque midi, il l’interrogeait, la questionnait, séance de torture mentale, pour en savoir le plus possible de la vie de sa patronne, expliquant les vêtements parfois chiffonnés, les cheveux dépeignés.
Il raconte alors comment elle l’aidait à récupérer les caméras, ou à changer leurs batteries et leurs cartes mémoires. Également comment il avait placé des caméras dans tout le bâtiment, devant l’impossibilité d’entrer dans le système de surveillance du bâtiment.
Ça lui avait aussi permit d’ajouter des caméras dans les locaux interdits aux systèmes de surveillance officiels, comme le vestiaire de la Direction, et voici comment il avait vu Marie-Chantal et Lance, seuls, lui en sous-vêtements, et elle devant lui, alors qu’elle s ‘était toujours refusée à lui malgré tous ses efforts et toutes ses menaces.
- Tu l’aimes ? Tu es amoureuses d’elle ?
- Oui, avoue l’homme humilié.
- Tu sais qu’elle ne t’aime pas, qu’elle est amoureuse de mon homme ?
- Oui.
- Alors à partir de maintenant du commences par lui foutre la paix !
- Oui.
- Oui, qui ? Avec un coup de ceinture
- Oui Madame !
- Et tu vas retirer toutes tes caméras ! Et supprimer tous tes enregistrements.
- Oui Madame !
- Et tu obéiras à chacun de mes ordres, Petite chose.
- Oui, Madame.
- Sinon, je montrerai à tout le monde combien la tienne est petite, en utilisant tes propres caméras, celles que tu as cachées dans mon bureau, et qui nous enregistrent en ce moment.
- Maintenant, rhabille toi. Mais avant ça, tu vas enfiler un petit cadeau, qu’une amie m’a offert pour l’occasion, rien que pour toi.
Estelle lui tend alors un petit objet en métal, une sorte de tube fait en fil d’aciers, avec un verrou au bout. Interrogeant sa Patronne du regard, elle lui explique, après l’avoir laissé chercher comprendre quelques minutes.
- C’est une cage de chasteté. Tu l’enfiles sur ta petite aiguille, Petite chose. Tu ne toucheras plus aucune femme sans mon autorisation. C’est bien compris ? Dit-elle, accompagné d’un nouveau coup de ceinture sur les fesses rougies.
- Oui, Madame.
- Maintenant, enfile la cage. C’est bien. Et donne moi la clefs. Tu vois, je la garde sur cette chaîne autour de mon cou. Signe que tu m’appartiens. En public, je t’appellerai Jean, en privé, tu seras Petit Chose. Et je reste aussi bien en public qu’en privé Madame pour toi. C’est bien compris ?
Devant son hésitation, elle lui assène de nouveau quelques coups de ceinture, qui ont raison de son mental. Il enfile alors la cage, puis tends la clef à Estelle.
- Oui, Madame. C’est compris.
- Et tu me feras penser, qu’il faut que je te trouve une autre cage, Petite Chose. Celle-ci semble encore trop grande pour toi. Rhabille toi et va à ton poste, plus vite que ça.
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