░ ░ ░ DIXIE ░ ░ ░

L'idée dont m'a fait part Ivy, c'est du génie ! De faire rencontrer les garçons est excellente, peut-être qu'ainsi l'un comme l'autre, ils pourront se soutenir entre eux. Soren est un homme suffisamment intelligent pour épauler Oleksandr et lui faire voir les choses différemment, je pense qu'il n'a pas besoin de moi pour prendre cette initiative. Soren me lance un regard charmeur, baissé en train de refermer notre lourde valise, il a très bien vu que j'admirais l'arrière de son dos.

• Je ne voudrai pas que l'on se mette en retard à force, dit-il d'un ton chantant, un sourire éclatant.

• Bien sûr, Soren, dis-je en retenant un petit rire. Bien sûr, comme si la situation ne te plaisait pas !

Mon homme se rapproche dangereusement, ses mains se plaquent dans mon dos, il m'embrasse avec fougue, plus moyen de lui échapper je suis sa prisonnière. Je me mets à haleter le souffle coupé, ma main s'accroche à son torse, l'effleure, le cherche. Je suis suspendue à ses lèvres avec une envie irresistible qu'il me prenne à la va vite. Soren finit par me plaquer délicatement le visage contre le mur et son corps vient se coller contre le mien, avec délice il me lèche le cou puis le lobe d'oreille m'arrachant un doux gémissement.

• Je te désire comme un fou, murmure t-il de sa voix grave en refermant ses dents sur mon lobe.

• Tu n'es pas le seul, répondis-je le souffle coupé. Ooooh Soren..... Hummmmm...

Mon homme plaque encore plus son torse contre mon dos et contre mes fesses sa puissance s'agrandit en dessous de son jean. Ses mains relèvent ma jupe, des picotements sont laissés en empreintes à ses caresses sensuelles, je frissonne de plaisir. Mes lèvres se crispent, mes cuisses se mettent à trembler, mon amour pour lui se trahit en une envolée de papillons juste entre mes jambes. Ses doigts s'agitent un par un en se soulevant, je pousse des gémissements étouffés et petit à petit je sens mon sexe se réveiller. Pas étonnant, avec les mouvements circulaires qu'il fait contre mon clitoris.

• Soren par pitié, arrête, le suppliai-je essoufflée. Tu me fais mouiller, j'ai si envie que tu viennes en moi.

J'entends le zip de sa braguette qui s'abaisse, mon chéri est très humide lui aussi lorsqu'il entreprend de me caresser les lèvres intimes avec son gland. Sa respiration se fait sonore, je m'accroche à ses cuisses, le front en appui contre le mur. Soren me bécote avec une grande tendresse la nuque, le haut de mon dos. Et sans me prévenir il se faufile dans le chemin de mes lèvres du bas et en un coup de rein me rempli. Je l'encourage de ma voix aigüe, le beau blond intensifie ses pilonnements en me maintenant la tête contre le mur. Mon corps vascille sous le poids du sien, je remue mes reins pour accompagner ses gestes. Je me sens sur un petit nuage, mon plaisir commence à monter en puissance, je me sens comblée, prête à un long voyage. Soren m'agrippe avec force les hanches, en moi je ressens chacun de ses mouvements rythmés, mes jambes ne sont pas loin de se dérober. Ses baisers à l'intérieur de ma nuque me consumment et contrastent avec la puissance de ses reins redoutables, je me sens fondre. Soren veille mes réactions, attentif et prévenant j'aime ce côté tendre qu'il a et que de temps en temps il me bouscule comme il est en train de faire. Ses reins se saccadent, ses cuisses tremblent contre mon corps, je sais qu'il est en train de lâcher la sauce vu que ses mouvements sont beaucoup moins coordonnés. J'appuie mes mains contre le mur, il accélère très nettement encore plein d'énergie et très vite je me sens haletante, saisie d'un tournis vertigineux au moment où il me pousse à l'orgasme. Je râle son prénom alors qu'il remonte son boxer et son jean, je replaque ma jupe sur mes cuisses et mon collant sur mon ventre. Nous échangeons tous les deux un sourire complice, il finit par fermer les stores lorsqu'une voiture se gare juste devant chez nous.

Enthousiaste je sors dans l'allée aussitôt suivie par Soren, nos lourdes valises traînent sur le goudron. Mes talons résonnent au sol, mes pas se précipitent pour venir enlacer Ivy dans un élan sincère, je me ravise aussitôt en croisant le regard dur d'Oleksandr. Ma bouche s'entrouvre, je ne sais plus comment réagir alors une bise suffira.

• Mon chéri, je te présente Dixie, s'exclame Ivy avec un large sourire alors qu'Oleksandr me fait une bise. Dixie, voici Oleksandr mon homme.

• Echantée, dis-je avec un sourire. Oleksandr je te présente mon amour, Soren ! Soren voici Ivy !

Soren enroule son bras autour de mon cou en empoignant la main du très bel homme puis avec un sourire avenant il embrasse les joues de la jolie rousse. Je programme le GPS pour prendre la direction de Cologne en Occitanie pour le weekend. Nous avons loué un airbnb, une jolie maison de charme s'offre à nous. L'intérieur est spacieux avec de très beaux murs en pierres et une cuisine toute en bois. Cet esprit est conservé dans les différentes pièces de la maison. Olkesdanr est en train de régler le chauffage dans toutes les pièces pendant que nous installons nos bagages à l'intérieur de nos chambres.

Soren ferme notre porte puis vient s'asseoir à côté de moi sur le lit, sa main effleure ma cuisse et il m'embrasse du bout des lèvres.

• Oleksandr est très tendu, me chuchote Soren à l'oreille, je frissonne. Il ne parle pas beaucoup.

• Il faut lui laisser le temps, c'est dur pour lui de m'avoir en face de lui, répondis-je en lui faisant un bisou sur la joue. Et puis il peine avec le français, nous avons tendance à parler vite, Ivy le parle très bien mais c'est plus compliqué pour lui.

• Je comprends oui, mais le weekend risque d'être long s'il ne s'ouvre pas à nous, renchérit Soren en murmurant. Ecoute ma puce, j'aimerai que toi et Ivy, vous sortiez un moment, allez faire les courses pour le petit déjeuner, le repas de ce soir et celui de demain midi, ce midi on se fera un restaurant ! Prenez tout votre temps, comme ça de mon côté j'essayerai d'avoir une discussion avec Oleksandr pour le rassurer et comprendre ses inquiétudes.

• Oui, sortons de la chambre, affirmai-je en le prenant par la main. Oleksandr, Soren m'a demandé d'aller faire les courses avec Ivy ! Comme ça nous vous laissons entre hommes !

• Nous aurions pu aller les faire tous ensemble, essaie t-il de dire d'un ton clair.

• Les filles peuvent se débrouiller, renchérit Soren en lui faisant un clin d'oeil. J'ai besoin de toi ici, pour quelques petits réglages.

Je fais un signe de tête à Ivy pour qu'elle m'emboîte le pas, ainsi nous laissons les deux hommes ensemble. Ivy referme la porte d'entrée de la maison en me lançant un regard interrogatif, mon sourire lui fait comprendre que je lui expliquerai tout sur le chemin qui mène au supermarché.