Chapitre 34

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░ ░ ░ DIXIE ░ ░ ░

Vivante comme jamais, je me sens boostée par l'adrénaline. Mon chéri me colle quasiment aux roues pour tenter de me destabiliser le coquin ! Pourtant il sait très bien que je n'ai peur de rien et que je n'ai pas froid aux yeux ! Ce n'est pas un petit frottis frottas de rien du tout qui me fera lever le pied, bien au contraire il vient d'alimenter ma soif de la gagne. Je redresse mon kart, nos roues s'effleurent presque, fonceurs tous les deux, lequel de nous deux finira par ralentir pour ne pas foncer dans le tas de pneus qui borde la piste ? Un petit regard à l'arrière Ivy est distancée, j'espère qu'elle prendra plaisir lors de cette course, en revanche Oleksandr me colle aux basks.

Le circuit défile à vive vitesse, le karting n'est pas un sport que pour les hommes, je vais tous les épater. Soren me jette des regards de concurrence, prêt me jauger pour savoir si je donnerai un coup de frein. Je ne laisse rien paraitre sur mon visage, mes mains se resserrent sur mon volant, le virage s'annonce serré mais mon esprit de concurrence n'en tient pas rigueur. Les dents serrées je colle un peu plus les roues du kart de mon chéri qui s'est efforcé de ralentir, ça me permet de contrôler mon virage et de reprendre de l'avance non négligeable sur mes concurrents.

  • PUTAIN FAIT CHIER !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurle Soren les dents serrées.

Lorsque je me retourne, son kart grignote légèrement les pneus ce qui lui fait perdre de précieuses secondes, suffisamment longues pour donner l'occasion à Oleksandr de lui passer devant. Je vais devoir me faire pardonner un peu plus tard, si l'échec de Soren est cuisant. Ivy est dans mon viseur, je ralentis légèrement pour passer près d'elle pour ne pas l'effrayer, elle semblait si crispée avant le départ je ne voudrai pas qu'elle donne un grand coup de volant et qu'elle finisse dans le décor. Je lui adresse un hochement de tête et un bref signe de la main avant de remettre les gazs. Mon coeur s'accélère, quel bonheur d'entendre les râles des moteurs ! Oleksandr arrive à ma hauteur, je ne le connais pas suffisamment pour pouvoir anticiper ses reflexes et ses pensées. Mon kart se met à chasser sur les côtés, je cramponne mon volant, joue avec les différentes pédales et cela fait ralentir l'autre grand blond pour négocier le virage suivant. Son kart se retrouve en sens inverse, je le vois faire des manoeuvres pour le remettre dans le sens de la course. Mes mains tapotent le volant, j'hurle de joie en voyant qu'aucun des deux ne fait l'affaire.

  • Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Dixie tu es la meilleure ! Montre leur à ces garçons qui c'est la chef !

Lors d'un énième tour de piste, Soren revient à ma hauteur sur ma droite, je ne sais comment il a pu faire pour me rattraper alors que je l'avais limite envoyé dans le décor. Mon visage s'éteint, mes traits se tendent en voyant Oleksandr sur ma gauche, tous les deux éclatent de rire, les petits cons essayent de me prendre en sandwich.

J'appuie plus de raison mon pied sur la pédale, je grimace farouchement saisie d'angoisse de me faire devancer.

  • Hum je te sens en difficulté, affirme Soren avec un petit clin d'oeil moqueur. Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de moi ma chérie.

  • Tu vas mordre la poussière beauté, renchérit Oleksandr. Arrête toi tant qu'il est encore temps !

  • JAMAIS DE LA VIE, répondis-je agacée. TANT QUE JE ROULERAI JE NE LÂCHERAI RIEN ! JE VAIS VOUS ECRASER LES MECS ! LA DEFAITE VA ÊTRE CUISANTE !

  • Ouuuuh on l'a tendue là ! me nargue Soren. Sois raisonnable chérie, il est temps de déclarer forfait !

  • LA FERME ! dis je d'un ton des plus autoritaires.

Ivy se trouve juste après la sortie du virage, je vais devoir me débarrasser d'eux pour ne pas heurter son kart, à nous trois nous prenons toute la largeur de la piste et cela risque d'être dangereux. Je ferme les yeux pendant que mon pied pousse la pédale de frein à fond, mon kart s'immobilise sur la piste, mon coeur va exploser, l'à coup est désagréable mais cela fait perdre la stabilité des hommes qui perdrent le contrôle. Oleksandr finit par rentrer dans les pneus dans un crissement de freins peu plaisant pour nos oreilles et le kart de Soren tournoie sur lui même juste après avoir freiné. Un bref coup d'oeil me fait prendre conscience que tous les deux ne sont pas blessés, je relance mon kart à pleine vitesse et me permet de rouler plus doucement aux côtés de la jolie rousse. Sur la ligne droite, sa main se tend vers moi, nos gants s'effleurent, nos doigts s'agrippent au cuir, je finis par relâcher ses doigts pour carburer en voyant rapparaitre les hommes dans mon viseur. La professionnelle est en train d'agiter le drapeau, un feu repasse au rouge, je soupire de soulagement en ralentissant mon kart pour le garer sur la ligne rouge. Mes amis me rejoignent, quand ils retirent leur casque je peux lire du dégoût dans le regard des garçons qui ne digèrent pas leur défaite.

  • Bien joué ma chérie, finit par admettre Soren en m'enlaçant. Tu es coriace je l'avoue !

Je savais bien que sa mine renfrognée c'était pour rigoler, j'accepte son câlin flattée d'avoir aussi bien géré.

  • Félicitations Dixie, difficile de rivaliser contre toi, me dit Oleksandr en me tapotant le bras avec un large sourire.

  • Tu m'as causé quelques frayeurs, renchérit Soren. Tu es une grande malade !

Ivy finit par enlever son casque, encore assise sur son kart je remarque que son corps est encore tout tremblant. Je m'accroupi juste devant, épousette de ma main la carrosserie avant de lui offrir un sourire charmeur.

  • Tu t'es très bien débrouillée, dis-je avec une voix bienveillante. On va rentrer à la maison, tu pourras te remettre de tes émotions !

  • Merci, dit-elle timidement. Je ne trouve pas, j'étais à la traîne et j'étais tellement crispée.

  • Aller viens,tu vas retrouver la terre ferme, répondis-je en riant et en lui tendant la main.

Ivy tremble de plus belle, Oleksandr vient la blottir contre son torse musclé et lui froisser les cheveux. Un professionnel nous fait un débriefing en récupérant le matériel, j'ai ses félicitations plus d'une fois. Pour le retour nous passons pas une voie rapide, beaucoup plus droite. C'est Ivy au volant elle semble plus dans son élément que lors de notre partie à vive allure. À la maison je remplis le poêle de bûches, jusqu'à presque ne plus pouvoir fermer la porte, ainsi je me dis que la chaleur du foyer durera plus longtemps. Nous nous installons toutes les deux à côté pour s'aider pour faire des mots mêlés, les garçons mettent de la bonne musique en préparant le repas. Ivy se tourne pour vérifier que nos chéris sont bien occupés dans les fourneaux, je suis concentrée dans la recherche des lettres que son baiser tendre sur ma joue me fait sursauter. Je frissonne en refermant mes épaules contre mes mâchoires, et laisse un sourire niais se figer sur mon visage.

Mes yeux l'observent longuement alors qu'elle surligne au fluo le mot qu'elle vient de trouver, je me mets à rougir en voyant le mot '' AMOUR '' en évidence. Un délicieux frisson se loge à l'intérieur de ma colonne vertébrale, je frémis à nouveau. Ma main se pose sur sa cuisse et mes doigts doucement la caressent avec tendresse attentive aux mouvements des garçons autour de nous. Je me prèsse légèrement contre elle pour lui entourer le cou et discrètement je lui vole un baiser silencieux avant de me détacher d'elle. Mon regard est envoûté par cette femme, ma main glisse lentement dans son dos, passe furtivement sur la naissance de ses fesses, le toucher est très agréable pour la pulpe de mes doigts, je suis le haut de sa raie avant de reprendre un peu de distance. Ivy lâche un soupir de contentement en relâchant ses lèvres qui étaient pincées, ma caresse a dû faire son effet.

Gentiment nous nous cherchons en faisant mine d'être concentrées sur nos mots mêlés, un jeu très séduisant. Les lèvres de la rousse s'entrouvrent, ses caresses sont plus franches, se font avec insistance. Ivy vient à son tour malaxer mes fesses et son geste se termine par un frôlement minutieux, endroit très sensible de mon corps, ce geste ne m'est pas perçu comme anodin.

  • Je vais mettre la table ! Dis-je d'un ton sec pour mettre un terme à cette montée d'excitation.

Ivy fait la mou, et ne se prive pas d'admirer mes fesses lorsque je me déplace. Une douce chaleur entêtante me submerge pour se loger dans mon bas ventre. Mon clitoris réagit en gonflant légèrement ce qui vient créer des picotements très intenses sur celui-ci.

Ivy_ Je suis sûre que mes petites caresses sur ton petit cul ne te laissent pas insensible. Un jour tu ne te défileras pas jolie Dixie. Tes fesses sont charmantes, agréables à caresser ma belle. Nos petits baisers échangés quand les garçons étaient de dos, un vrai délice tortueux !

Je manque de lâcher ma pile de verres lorsque mon portable se met à vibrer. Je sens les vibrations se diffuser jusqu'à l'intérieur de mon clitoris tellement mon état d'excitation est en train de s'élever. Ivy se met à rire en voyant mon corps réagir, ma poitrine se soulève plus vivement et je tente de reprendre ma respiration pour faire passer la petite frayeur que je viens d'avoir. La coquine s'amuse à me faire vibrer, j'attrape les bords de la table le visage rougit et souffle doucement pour chasser cette montée de plaisir. Les notifications s'enchaînent, elle joue clairement avec moi. Cette situation secrete me rend folle d'excitation, je suis à présent toute humide et Ivy me fixe avec une intensité débordante.

Ne tenant plus, je pose le téléphone sur la table. Je me tiens debout devant elle, ma main repousse ma mèche de cheveux. Oleksandr vient déposer la salade verte juste devant sa chérie dont les yeux brillent ainsi qu'un bol de sauce vinaigrette à la framboise. Soren annonce la suite du repas en mentionnant des pâtes avec des petits copeaux de courgettes.

  • Bon appétit tout le monde, s'exclame Oleksandr. La rando m'a creusé !

Je fronce les sourcils en rencontrant le regard d'Ivy. Mes doigts crispés sur mes couverts j'ai encore l'impression de ressentir les vibrations contre mon mont de Vénus. Je passe mon repas toute humide dans ma lingerie avec un sentiment de gêne comme si tout le monde pouvait s'en apercevoir.

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