Chapitre 37

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░ ░ ░ IVY ░ ░ ░

Six heures, je n'arrive pas à fermer l'oeil alors je décide de me lever en prenant soin de me recouvrir d'un peignoir polaire pour aller dans le salon regarder la télé avec le son baissé quasiment au maximum. Lorsque je fais mon apparition, mes pas deviennent plus légers en découvrant Dixie allongée dans le canapé convertible. Cette vision me déchire le coeur, je ne vais donc pas en rajouter une couche lorsqu'elle se réveillera, je me contenterai seulement d'être présente si elle en ressent le besoin. Je m'asseois tout doucement dans le grand fauteuil juste à côté du canapé, soulagée qu'elle ait pu trouver le sommeil dans sa nuit sûrement bien agitée. Dixie est tournée dos à moi, la couverture qui la recouvrait a glissé le long de ses jambes me laissant une vue magnifique sur ses fesses tout juste recouvertes d'un string ficelle, autant dire qu'il ne cache pas grand chose. Quand Oleksandr et moi, nous nous sommes couchés, nous n'avons pourtant pas entendu d'embrouille entre Dixie et Soren. Avait-elle besoin de réfléchir de son côté ? Ses côtes se soulèvent lentement, elle semble apaisée. Ses courbes sont fortement agréable à regarder, resserrées l'une contre l'autre dévoilées par son t-shirt légèrement relevé. Je me mordille les lèvres en veillant à ce qu'elle ne soit pas réveillée et me penche un peu plus près d'elle pour dessiner son corps avec mes yeux. Ses lèvres sont moulées à l'intérieur de son string. Je peux ainsi les deviner, sans cette barrière.

La vue que me laisse inconsciemment Dixie me provoque des drôles de picotements entre les jambes, je me lève tout doucement, m'agenouille sur le grand tapis et tends la main en bas de son dos pour le frôler dans un geste imperceptible. Sa peau est très douce et chaleureuse, mes doigts dévient beaucoup plus bas sur l'une de ses fesses que je caresse. Par réflèxe ses fesses bombées se soulèvent vers le haut, j'insiste un peu plus le long de sa raie et cette fois c'est tout son corps qui remue. J'interromps mes gestes en suçant mon index avec une lueur d'excitation dans les yeux, j'aime sa façon de bouger ses jolies fesses et cela déclenche en moi des idées vraiment coquines.

Je viens recaler mon dos dans le fauteuil, elle est si belle. Je ne peux empêcher mes doigts humides de ma salive descendre en dessous de mon short, braver le tissu de mon shorty pour titiller mon petit berlingot. Ses caresses tendres de haut en bas me laissent une vague de sensations particulières et incendiaires. Je ferme les yeux et laisse aller ma tête contre le dossier, pose mes cuisses sur les accoudoirs en velours. Ma poitrine se soulève lentement, mes doigts récupèrent la lubrification de ma fente avant d'entamer des gestes circulaires. Mon corps se tord, je me presse contre le dossier et mon souffle devient plus fort. Je suis trempée, toujours les paupières closes je revois les fesses de la belle qui se soulèvent lorsque je pose mes mains dessus. Elle a ce je ne sais quoi qui m'excite de plus en plus, mes doigts glissent entre mes lèvres pour une jolie pénétration.

Mes orteils se crispent, je serre les dents pour ne pas faire de bruit. Ma main tient fermement mon t-shirt croc-top à mi poitrine, laissant la moitié de mes seins sortir à l'air frais. Je fais des va-et-vient d'une vitesse lente, cela m'excite fortement que je lâche de minis gémissements à peine audibles. J'imagine Dixie logée entre mes jambes, le sourire aux lèvres, sa langue qui caresse ma vulve de haut en bas tout doucement sous mon regard passionné. Une vue afrodisiaque sur sa poitrine légèrement attirée vers le bas, et ses merveilleuses fesses en position à plat ventre. Ses mains qui tiennent mes seins pointus, je m'entends jouir sous ses coups de langue.

Lorsque j'ouvre les yeux je sursaute affolée, sortant vite les mains de mon short et rabaissant mon croc-top sur mon ventre, Dixie m'a surprise en plein plaisir solitaire, elle est accoudée au dossier du clic clac et me regarde avec un air ébahi.

  • Ivy ? s'exclame t-elle mal à l'aise en chuchotant.

  • Dixie ? répondis-je en me sentant rougir. Tu es réveillée depuis longtemps ?

  • Euh je dirai depuis dix minutes, dit-elle en venant s'asseoir au plus près de moi à l'autre bout du lit.

  • Tu as tout vu alors ? dis-je profondément embarrassée et à la fois excitée comme une pucelle.

  • Désolée, de t'avoir surprise dans ta masturbation, s'excuse t-elle en chuchotant. Tu étais vraiment très belle je n'ai pas voulu te déranger.

Je me recouvre aussitôt de mon peignoire. Et tendrement lui caresse la joue, glisse ma main à l'intérieur de son cou puis au niveau de la naissance de la poitrine. Je dépose un baiser sensuel sur sa bouche douce comme du velours lorsqu'elle la remue.

  • Je suis honteuse, renchéris-je dans un murmure. Je ne pensais pas te trouver ici à vrai dire et ta couverture avait glissé pendant ton sommeil, la vue m'a émoustillée, tu as de très jolies fesses.

Dixie me sourit en secouant la tête pour me dire qu'elle ne m'en veut pas.

  • Tu as dormi ici toute la nuit ?

  • Oui... Soren m'en veut terriblement même s'il ne sait pas les trois quarts de l'histoire, il voit bien qu'il y a quelque chose d'incontrôlé et de puissant entre nous. Je n'ai pas envie de prendre mes distances vis à vis de toi, tu m'es précieuse Ivy, mais je n'ai pas envie de poursuivre sur le chemin de la tromperie.

  • Et si nous vivions cachées notre petite découverte sensuelle ? Et qu'après on fait comme si de rien n'était. Lui suggérai-je en fixant ses noisettes.

  • Je ne sais pas...

  • Nous n'avons peut-être pas besoin de leur dire, renchéris-je. Et puis je ne vois pas ça forcément comme une tromperie de mon côté. Car de base je ne ressens rien pour les femmes et puis nous ne sommes pas amoureuses. C'est seulement un appel sensuel que nous ressentons, écoute je te laisse réfléchir, je ne te mets aucune préssion ma puce et si tu as besoin de moi n'hésite pas, je suis là. Tu as encore sommeil ?

  • Non... s'exclame t-elle en fixant dans le vide et en remontant la couverture jusqu'à son cou.

  • Je peux mettre la télé ? J'étais partie pour faire cela.

  • Bien sûr, répond Dixie. Tu veux venir sous la couette avec moi ?

  • Non, on va éviter, dis-je en lui embrassant la joue. J'aimerai beaucoup mais je ne veux surtout pas briser l'amour qu'il y a dans ton couple. Vu les circonstances c'est mieux que je reste là où je suis !

Dixie m'adresse un beau sourire, j'allume la télé avec le son bien baissé. Je me charge aussi de remettre une bûche dans le poêle et de rallumer les flammes qui se mettent aussitôt à danser derrière la vitre. Vers sept heures trente je me rends compte qu'elle s'est rendormie, de nouveau ses fesses se sont dénudées, je me lève pour remonter la couverture sur son corps et me remets dans mon fauteuil où je finis moi aussi par tomber dans les bras de Morphée.

L'arrivée des hommes dans la cuisine me réveille aux alentours de dix heures, Dixie dort toujours profondément.

  • Je ne t'ai pas entendu te lever, me chuchote Oleksandr en venant m'embrasser.

  • Je n'arrivais pas à dormir, j'ai fait tout doucement, tu dormais bien, renchéris-je. Je voulais regarder la télé, je ne savais pas que Dixie avait dormi ici.

  • Oui, je voulais dormir seul cette nuit, complète Soren. Notre début de discussion hier soir m'a beaucoup fait de mal, je me suis dit que ce serait mieux pour elle comme pour moi que l'on réfléchisse chacun de notre côté.

  • Je sais ce que tu traverses, continue Oleksandr. Tu sembles mieux gérer que moi.

  • Non, vraiment pas, dit Soren d'une voix éteinte en se posant une main sur le torse. Je garde tout pour moi, là.

Dixie finit par se réveiller, sous la couverture elle semble remettre en place le grand t-shirt de son homme puis elle se lève pour les rejoindre dans la cuisine, j'en fais autant. Soren accepte le baiser qu'elle vient chercher auprès de lui mais je vois bien que c'est à contrecoeur et qu'il est saisit d'une émotion vive, qui fait qu'il se tourne pour aller chercher du lait dans le frigo. Elle s'asseoit la tête plongée dans les mains et ne peut retenir un lourd sanglot.

  • On aura cette discussion à la maison, affirme Soren avec quelques saccades dans la voix. Ici, ce n'est pas le bon moment ! Bon j'ai déjeuné à la va vite, je file à la douche et je commence le ménage de la maison ! On a vu l'heure de départ avec Oleksandr, 11h30 devant la réception avec la remise des clés !

Nous nous pressons nous aussi pour le petit déjeuner afin de pouvoir aider au ménage. Les clés sont rendues et vu les circonstances, nous décidons de ne pas faire une sortie avant de prendre la route. Les paysages défilent à travers le parebrise, silence total dans tout l'habitacle. Je jette des coups d'oeil réguliers dans le rétroviseur, pour veiller sur le couple. Dixie est tournée contre la vitre, ses épaules montrent son désarroid qu'elle tente de camoufler discrètement et Soren a les yeux cernés lorsqu'il répond à mes regards, aussitôt je détourne vite les yeux.

La voiture s'arrête devant leur immeuble, Oleksandr sort pour les aider à décharger. Il se tourne vers Soren, je ne parviens pas à entendre ce qu'ils se disent mais mon homme vient coller une étreinte fraternelle à celui de Dixie en lui frottant énergiquement le dos. Tous les deux finissent par tourner les talons en direction des escaliers qui mènent à leur hall d'entrée.

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