En attendant Claval...
En attendant mon valeureux chevalier,
Je m'autorisai dans l'infime secret,
à déguster une gaufre
tout droit sortie de mon coffre.
Lasse de m'empiffrer
Je regardais le grand tableau présenté,
J'y voyais la mer et me mis à rêver,
Dans l'explicatif, il était mentionné :
Si vous voulez rejoindre Claval,
Et toucher Durquedal,
Prenez de l'élan
Et sautez dedans.
Surprise et tellement conquise,
Je me mis à reculer comme une marquise.
Un coup d'œil à droite, un à gauche
Et je sautais comme une cloche.
Je traversai la toile
Comme une étoile
Arrivée sur le sable chaud
Je me relevai, les pieds dans l'eau
Soudain, mon preux chevalier arriva,
Sur son étalon, il brandit son épée et cria :
"Ma douce et tendre
Je viens te prendre !"
Derrière lui, des personnages le suivaient :
La princesse Petit-Pois Carotte,
qui sur Foreste, semblait vieillotte,
Jean Aymar, Cousin de Grosseau Modot
Qui faisait le beau.
Certains me félicitaient en m'embrassant,
Quelques uns, me tendirent un savon en fumant,
Et bien d'autres cependant,
regardaient la mer en chantant.
Mon chevalier approcha
Et me prit dans ses bras
Il me porta jusque loin dans la mer,
Et sur mon visage, je sentis le chaud de l'air.
"Attendons qu'ils partent tous !"
Me dit mon tendre ours
"Ainsi, je te ferai l'amour,
Dans le sable de velours."
Une fois la foule dissipée,
Mon chevalier sortit son épée.
Entre nous Durquedal se dressait fièrement
Et moi, secrètement, j'espér quelle dure longtemps.
Me laissant aller à ses doux baiser,
Je ne voulais plus me réveiller.
Cette réalité était bien plus merveilleuse
que celle qui m'attendait dans ma vie variqueuse.
"Je reviendrai vite mon Claval,"
lui susurrai-je en attrapant Durquedal.
"Ne m'oublie pas, chevalier de mon cœur
Car sans toi je meurs."
Je papillonnai des yeux doucement
pour revenir à moi lentement
La mer méditerranée avait pour secret
de me faire rêver d'être aimée.
Un verre de muscat bien frais,
Se tenait tout prêt
À être dégusté
Il ne me restait plus qu'à n'enivrer pour le retrouver !
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