La Princesse qui toque sur la caisse...
Après avoir bu son café sucré
Mon pauvre chevalier avait du mal à se lever.
"Mon pauvre centenaire,
Je n'ai pas encore fini de réparer ton cœur légendaire."
Il me sourit et s'endormit
Sachant que je connaissais parfaitement sa physiologie.
Je regardais par la fenêtre quand soudain,
Je reconnus la méchante princesse qui avait pris un bain.
Fâchée, je me chaussais et attrapai mon marteau,
Cette fois-ci j'allais lui faire la peau !
Je me mis à rire
Et, pleine de prétention, elle osa me dire :
"Regardez-vous,
Pauvre de vous,
Vous êtes aussi maigre qu'un palio !
Et l'autre salopiot
Se cache derrière vous
Comme un voyou !
Comment osez-vous vous présenter ici
Après ce que je vous ai dit ?
Je vous avais pourtant prévenue
Que vous finiriez nue !"
Je levai mon marteau
Et lui cassai la peau.
Après l'avoir lessivée,
Je comptai bien l'enterrer.
Mon chevalier finit par se lever
Et commença à pleurer.
"Ne pleure pas mon Claval,
Ne sois pas si sentimental.
Cette bonne à rien
avait coupé tous les liens.
Mets ta salopette et tes claquettes
Je t'apporte ta casquette.
Ainsi, nous allons enfin enterrer
Tout le mal qu'elle t'a fait."
Debout devant le cercueil,
La princesse toquait comme un écureuil.
Assise dans mon fauteuil
J'attendais en lisant un recueil.
Claval s'exprima enfin :
"Ma douce, veux-tu du vin ?"
Je lui souris et lui parlai :
"Combien de temps veux-tu la garder enfermée ?
Elle toque comme si sa vie en dépendait !"
"Laissons-la encore une nuit à mijoter
Pendant ce temps, nous allons nous aimer. "
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