VII

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Charles rentre dans le manoir. Il enlève sa veste et part au salon où il entend des éclats de voix et de rire. Il voit alors son père et sa mère riant aux éclats en compagnie d'un jeune homme. Celui-ci avait les mêmes yeux bleus de Charles, ainsi que le même teint blanc. Ses cheveux courts étaient châtain. Charles sourit à son frère dont il se souvenait qu'il était flic. Il ne portait pas son uniforme, bien au contraire, il portait un t-shirt noir, avait enfilé un jean et s'était chaussé d'une paire de baskets. Son frère, Dov, se leva et se mit face à lui. Il lui tendit sa main et lui accorda un sourire. Charles le lui rendit et serra la main de son frère qui le prit par les épaules et qui le met contre lui. Charles fut décontenancé pendant un moment mais il était ravi de revoir son frère. Ses parents et Dov avaient déjà mangé et ils regardaient un film durant l'absence de Charles qui monta dans sa chambre. Il fut suivi par son frère qui sembla surpris de trouver la chambre de son frère aussi propre. Charles prit de son sac un recueil de poèmes de Victor Hugo Pauca Meae. Il s'allongea sur son lit et lut un des po7mes qui se nomme Veni, vidi, vixi :

J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs

Je marche, sans trouver de bras qui me secourent

Puisque je ris à peine aux enfants qui m'entourent,

Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ;

Charles ne put profiter des prochains vers car Dov avait prit son livre. Charles se leva d'un bond et se dirigea vers Dov qui lisait à voix haute ce que Charles avait lu.

« Je ne savais pas que tu lisais ce genre de choses, p'tit frère ?

- Dov rends-moi ce bouquin !

- Pas avant de m'avoir dit comment elle s'appelle et à quoi elle ressemble !

- De quoi tu parles ?

- De la fille dont tu es amoureux pardi !

- Moi ? Amoureux ? Pfff ! Tu dis n'importe quoi !

- Mais oui bien sûr ! Tu as l'air absent, perdu dans tes pensées, tu chantonne des chansons, tu lis Victor Hugo. Victor Hugo ! Tu lis un auteur français !

- Bah oui, je n'ai pas trouvé Shakespeare à la bibliothèque... Quoi ! Ce n'est pas parce-que je pense à quelqu'un, que je chantonne et que je lis des poèmes que je suis amoureux d'une fille !

- Allez, p'tit frère. Dis-moi juste son nom, lui demanda-t-il en s'asseyant sur le lit de son frère et en posant Pauca Meae sur les couvertures.

- Très bien. Elle s'appelle Kate Summers, elle a dix sept ans, elle est grande, svelte, blonde aux yeux turquoise et au teint de neige. Elle est merveilleuse... rajouta-t-il dans un soupir.

- Je vois... »

Dov lui rendit le bouquin et gratifia son petit frère d'une tape amicale dans son dos. Charles et Dov se rendirent au salon. Leur mère informa Charles que son père et elle lui avait acheté un appartement à coté de son lycée. Charles se souvint soudain que Kate habitait dans un immeuble près du lycée, elle aussi. Il lui demanda si, par tout hasard, ce nouvel appartement était dans un immeuble dont le numéro est le 56 et dont la rue était la rue du Général de Gaulle. Sa mère ouvrit ses grands yeux émeraude et acquiesça tout en lui demandant comment il pouvait connaitre cet immeuble. Charles répondit que ce n'était qu'une déduction. Mais malgré le masque qu'il portait en ce moment même, il était tout bonnement heureux et il avait envie de sauter au plafond et d'aller embrasser ses parents qu'ils lui avaient achetés cet appart. Sa mère l'informa que chaque samedi, elle passera le voir pour récupérer son linge sale et lui donnait des plats tout spécialement cuisinés pour lui. Mais Charles, malgré son bonheur, se dit qu'il y a forcément anguille sous roche et demanda à sa mère ce qu'elle réclamait en échange. Sa mère eut l'air outré mais un air coupable le remplaça bientôt. Elle lui avoua que Dov et lui allèrent partager cet appart. Charles fut choqué par cette annonce, lui qui pensait qu'elle allait lui refiler un colocataire abominable ! En fin de compte, ce n'était que Dov. Charles en fut soulagé et poussa un soupir de soulagement tout en prenant sa mère dans ses bras. Dov et lui montèrent dans sa chambre. Charles récupéra Pauca Meae et lut jusqu'à ce que ses yeux demandent l'arrêt de sa lecture. Il s'endormit, le livre posait sur son torse, après avoir enlevé de son crâne sa perruque qu'il posait sur la tête blanche où elle reposait habituellement. Charles se réveilla grâce à l'odeur des pancakes que sa mère était en train de préparer. Il prit dans son armoire un t-shirt noir avec un mince col en V, il enfila une veste à capuche grise ainsi qu'un jean slim gris, il se chaussa d'une paire de baskets de sport. Il descendit en glissant sur la rambarde. Enfant, il faisait tout le temps ça et cela effrayait sa mère. Il accourut vers la cuisine et vit une assiette à sa place garnie de pancakes fumants, une assiette d'œufs brouillés ainsi qu'un verre d'orange. Il versa du sirop d'érable et du sirop de bluet sur ses pancakes et il les finit en un temps record. Sur le comptoir du bar se trouvait un sac en papier où son nom était marqué au feutre rouge. Il prit le sac et avant qu'il ne parte dans sa chambre afin de mettre sa perruque, sa mère l'informa qu'il devait aller voir la psychologue. Comment avait-il pu oublier ? C'est d'ailleurs à cause de ce stupide, mais néanmoins utile, rendez-vous, qu'il avait du mentir à Kate. Il dit à sa mère qu'il ira après le lycée et marmonna pour lui-même qu'il aurait préféré se casser une patte au lieu d'y aller.

« Ca peut toujours s'arranger, rétorqua son frère, appuyé contre un mur. Tu dois y aller. Pour ton bien.

- Ah oui ? demanda-t-il sur un ton de défi. Il me semble que lorsque tu as eu ton accident, tu as été le premier à ne pas vouloir y aller ! Alors tes leçons de moral, tu te les garde !

- Charles ! s'écria Dov en prenant le poignet de son frère. J'ai du y aller quand même car je ne me sentais plus chez moi. C'est comme si j'étais devenu un étranger. Tu ressens ça aussi, non ?

- Oui... A part quand Kate est à mes côtés. Avec elle, je me sens bien, je suis heureux et j'ai l'impression que sa présence était tout ce qui me manquait pour être heureux. Oui je l'aime et je n'ai pas envie de ressentir encore son absence qui m'est intolérable. Je ne peux plus tolérer d'être loin d'elle.

- Tu l'aime donc à ce point ?

- Je serais prêt à lui confier ma vie.

- Je vois, dit-il en consultant sa montre. Oh mon Dieu ! Charles ! Tu vas être en retard ! Vite vas t-en ! Vas retrouver ta dulcinée ! »

Charles courut se « coiffer », il prit son sac, son téléphone ainsi que ses écouteurs et descendit au garage. Il mit son sac de cours et de nourriture dans le coffre et enfila son casque. Me Against The World tonna dans ses oreilles et lui donna du courage. Il arriva enfin au lycée. Tout les élèves de 2nd n'était pas encore rentrés. Il enleva son casque, se recoiffa en passant sa main dans ses cheveux et sortit du coffre ses sacs. Il y remit son casque, ferma le coffre et verrouilla sa moto. Assis autour d'une table, il vit Mathéo, Maxime, Henry, Jug', Peter, Chuck et Erik en train de papoter. Jug' fit un signe de la main à Charles. Jug' chassa Chuck de ses genoux et pria Charles de bien vouloir s'asseoir à sa place. Jughead avait son éternel bonnet gris en forme de couronne, les cicatrices qui rehaussaient sa beauté avaient disparus. Kei et sa bande arrivèrent, Kei commença à rendre Charles fou de rage, il se leva d'un bond, déterminé à rendre Kei aussi muet qu'une tombe, quand Peter, Jug' et Henry le retinrent en lui prenant les poignets et en mettant une main sur ses pectoraux. Kate accourut. Kei se mit à rire en la voyant, vêtue d'un débardeur noir, un jean noir, ainsi qu'un long kimono fleuri et s'était chaussée d'une paire de bottines à talons noirs. Elle avait bouclé ses cheveux et avait maquillé ses yeux turquoise d'un crayon couleur prune et ses lèvres pulpeuses étaient maquillées du même violet prune. Elle était si belle ainsi qu'il en eut le souffle coupé, son cœur battait plus violemment dans sa poitrine mais ce n'étaient pas des battements de haine mais des battements d'amour et il s'en voulait de lui avoir menti mais c'était pour leur bien, pour leur bien à tout les deux.

« Summers, que fait ton joli et frêle corps ici ? dit-il avec un sourire mauvais.

- Je suis venue ici pour te botter l'arrière train. Laisse les tranquille !

- Et pourquoi je ferais ça ?

- Pour éviter de te faire castrer peut-être... Ah mais c'est vrai ! Comment peut-on enlever à quelqu'un ce qu'il n'a pas ?! »

Charles ne la remercierait jamais assez pour ce qu'elle venait de faire. Kei s'en alla en cours, Chloé arriva et vit Jug', qui détourna le regard. Chloé prit Charles par le poigner et lui demanda ce qui était à Jughead. Kate arriva et demanda à Chloé où elle était durant ces derniers jours. Son ami lui répondit qu'elle était en cours, Kate annonça à Chloé que Jughead s'était battu avec Kei et qu'il en avait payé le prix fort. Fort heureusement, Jug' ne se fit frapper qu'au visage, le reste de son corps a été épargné. Chloé poussa un juron, Charles cru qu'elle avait dit que Jug' était tout aussi mignon blessé que lorsque son visage était vierge de toutes cicatrices. La sonnerie retentit et Charles fut séparer de Kate. Il avait hâte que cette journée se termine mais par chance, ses cours de mathématiques furent très instructifs. Il avait répondu à la plupart des questions du professeur de math, et ce fut le même schéma qu'en physique-chimie et qu'en SVT. Mais il ne put aller en cours l'après-midi à cause d'un mal de tête, en plus le club de photographie n'était présent que le lundi et que le vendredi. Aujourd'hui, il avait trouvé comme prétexte d'aller chez Henry pour l'exposé alors qu'au lieu de se diriger chez son ami, il se dirigeait vers un cabinet de psychologue. La salle d'attente était vide. Les murs jaunes donnèrent à Charles l'envie de vomir, les magazines entassés sur une table basse ne lui donnèrent aucune envie de rester dans cette salle d'attente quand une jeune et belle métisse ouvrit la porte. Ses cheveux bruns étaient lisses et raides. Elle portait un tailleur blanc, ses ongles étaient vernis d'une rouge passion, sa jupe blanche était fendue ce qui laissait voir ses longues et belles jambes, même si les seules jambes sur lesquelles il fantasmait, vu qu'il ne les a jamais vu, étaient celles de Kate. La jeune psychologue le pria de la suivre, ce qu'il fit en passant devant elle. Les murs étaient blancs, des plantes vertes devant les fenêtres donnèrent un peu de vie. Charles s'assit dans un fauteuil blanc tandis que la métisse mit ses lunettes et prit un calepin ainsi qu'un stylo. Elle s'asseyait et posa une dizaine de questions.

« Mr Anderson, commença-t-elle, êtes vous amoureux d'une fille dans ce lycée ?

- Je vous demande pardon ? demanda-t-il en riant, une main posée sur l'accoudoir du fauteuil et l'autre posait sur son genou. Je ne crois pas que mes relations amoureuses soient d'un quelconque intérêt pour vous.

- Bien au contraire, est-ce que cette fille est la petite-amie de ce Kei qui vous a agressé ?

- Grand Dieu non ! Au contraire, elle le hait !

- Est-ce qu'elle s'est moquée de vous quand elle vous a vu sans vos cheveux ?

- Non, elle a fait comme si ils existaient, c'est comme si elle faisait abstraction de mon manque de cheveux, dit-il, toujours aussi souriant mais en ayant la tête baissée, en joignant et en se frottant les mains.

- Comment est-elle ? Décrivez-moi la moi, mais fermez les yeux, imaginez-la.

- Elle est grande, dit-il les yeux fermés, svelte. Sa peau est blanche, très blanche, elle est blonde avec quelques mèches châtain, ses yeux bleus sont mélangés à du vert, du gris et un peu de jaune. Ses lèvres sont pulpeuses et rouges.

- Je vois, rouvrez les yeux et dites moi comment vous vous sentez avec elle, demanda-t-elle en écrivant sur son carnet.

- Je me sens bien, vraiment très bien. Elle est le soleil qui illumine un peu plus ma vie sombre. Elle me réconforte et me fait rire alors que je pensais que je ne pourrais plus jamais rire, expliqua-t-il, les mains en plein mouvement et les jambes croisées.

- Qu'a-t-elle fait pour que vous soyez ainsi ?

- Elle m'a regardé comme une personne normale.

- Parce-que vous l'êtes Charles. Vous êtes obsédé par votre apparence, j'ai remarqué que vous passez votre main sur votre crâne, en espérant que vos cheveux sont encore là. Il faut que vous vous habituiez à ce changement d'apparence, qui ne dura pas longtemps. Il faut que cette obsession disparaisse. Est-ce que vous pensez que cette obsession vient uniquement de vous ou de quelqu'un d'autre ?

- Je suis perfectionniste, je tiens ça de ma mère. Il faut que tout dans ma vie soit parfait, comme moi je l'ai pensé. Mes parents ont toujours voulu le meilleur pour moi et je crois qu'ils ont tout fait pour que ça le soit.

- Bien, comment avez-vous réagi quand vous découvert votre nouveau moi ?

- Très mal. Je pensais que ce n'était qu'un rêve. Un horrible rêve, et encore aujourd'hui je crois que c'est un rêve mais non, je ne sens plus ma main qui caresse doucement mes cheveux. Je me sens différent.

- Je vois, pensez-vous que cette fille- Kate c'est ça ?- puisse être amoureux de vous ?

- Euh... Nan ! dit-il en haussant les sourcils et en faisant la moue. Je lui est dit que celui qu'elle a vu est mon frère jumeau.

- Comment a-t-elle réagi ?

- Elle semblait un peu triste mais elle m'a paru plus heureuse après.

- Bien, bien. N'oubliez Mr Anderson, vous êtes un charmant jeune homme, très intelligent et, malgré ce que vous pensez, vous êtes un jeune homme normal qui a perdu confiance en lui et qui accorde beaucoup d'importance, même trop à cette chose futile qu'est l'apparence. Vous êtes pleins de ressources, alors exploitez-les et ne vous démontez pas ! Je ne pense pas vous ayez besoin d'une autre séance, de toute évidence, à part cette altercation entre Kei et vous, vous n'avez subi aucun traumatisme. Je vous dis au revoir Mr Anderson.

- Au revoir Mrs Kyle, dit-il en se levant et en serrant la main que lu tendait Mrs Kyle. »

Charles sortit du cabinet de Mrs Kyle, rabattit sa capuche sur son crâne et s'en alla en direction du parking où sa moto l'attendait. Il mit son casque sur sa tête, range son sac dans le coffre de sa moto et démarra le moteur. Il se rendit au manoir de ses parents après s'être souvenu qu'il allait bientôt habiter dans le même immeuble que celui de Kate. Il rentra dans le manoir, tout en ayant l'espoir que son appart sera sur le même palier que celui de Kate. En pensant à elle, il soupira de bonheur et ferma la porte d'entrée. Il se dirigea à la cuisine où il régnait une succulente odeur de fish and chips. Ses parents et son frère mangeaient, sans l'avoir attendu. Charles trouva ça vexant et s'assied à sa place où il vit l'habituelle assiette blanche garnies de pommes de terre coupées et dorées à la friteuse et de poisson, du colin plus précisément, où la chapelure est délicieusement dorée. Il vit une clé d'appartement ainsi qu'un carnet noir. Il ouvrit le carnet et vu qu'il était vierge de toutes écritures. La couverture est en carton, il vit à l'intérieur un mot qu'il lui était destiné mais au lieu de trouver l'écriture ronde de Kate, qui ressemblait étrangement à celle de K.S, il reconnut l'écriture pointue et penchée vers la gauche de son père. Charles sourit, se leva et alla embrasser son père sur la joue pour le remercier de son geste. Il finit très vite son repas et monta dans sa chambre afin de préparer ses valises mais quand il rentra, il vit que ses armoires avaient été vidées ainsi que son armoire. Il ne restait plus qu'un lit avec des couvertures, très laides, fleuries et blanches. Les poufs, se trouvant, auparavant à côté de l'armoire et d'un miroir, avaient disparus ainsi que son bureau. Il s'allongea et s'endormit. Il se réveilla le lendemain matin avec une certaine hâte d'être chez lui, et puis il va à la patinoire avec Kate, accompagnée de Chloé et de Angelica, mais lui aussi est accompagné de Jug' et de Chuck. Lusia ne pouvait pas se délivrer et Henry avait d'autres fauves à fouetter. C'est ainsi qu'après deux heures de perm', une heure de mathématiques et d'SVT, il put rentrer chez lui où il trouva des murs peints en bleu sur des briques, le reste des murs étaient blancs. Des lustres pendaient au-dessus de trois canapés formant un U autour d'une grande table basse. Les canapés étaient assez espacés les uns des autres ainsi que de la table, sûrement pour faciliter les déplacements. Les canapés étaient d'un jaune canari, ils étaient à trois places et très confortables. La table basse était faite en verre noir et lisse. Dans la cuisine se trouvait un bar et une cuisine équipée. Il n'y avait pas de tables, mais le bar était assez large pour accueillir ses amis, ceux de Kate ainsi que Kate elle-même. Il se dirigeait vers les chambres et découvrit que ses parents avaient emménagés sa chambre comme l'autre. Il se sentait chez lui après avoir découvert la salle de bain contenant une baignoire, une cabine de douche à l'italienne et des toilettes. Son téléphone sonna, le thème de Dark Vador retentissait dans sa chambre. Sa mère l'appelait ! Il décrocha et assura sa mère qu'il était dans son nouveau chez lui. Elle l'informa que Kate avait appelé et qu'elle lui avait laissé un message où elle lui donnait son numéro de téléphone. Un large et bête sourire illumina le visage de Charles qui sauta au plafond. Il nota le numéro que Kate lui avait laissé et l'appela.

« Oui, bonjour qui est à l'appareil ? demanda-t-elle d'une voix douce.

- Kate, c'est moi. Charles Anderson. C'est toujours ok pour la patinoire ?

- Oui et pour toi ? Ta mère m'a dit que tu avais déménagé.

- Oui et devine où je suis, s'empressa-t-il de demander, excité.

- Je ne sais pas.

- J'habite au 56 rue du général de Gaulle.

- Moi aussi j'y habite ! C'est à quel étage ?

- Le quatrième, le numéro de l'appert c'est le 30.

- Mon appart est au quatrième aussi et c'est le 31... Ca veut dire qu'on est voisins ? Mais c'est génial ! s'exclama-t-elle heureuse.

- Oui magnifique ! s'écria-t-il, encore plus heureux.

- On se retrouve sur le palier dans dix minutes, d'accord ?

- Pas de problème ! A tout à l'heure !

- A tout à l'heure ! »

Elle raccrocha et Charles sauta, encore une fois, au plafond. Il se coiffa un peu, prépara un sac de rechange et sortit de l'appart. Il ferma la porte et vit deux garçons qui lui sont familiers. Jug' avait protégé ses genoux fragiles comme du verre à l'aide de genouillères, il s'était assuré que tout ses os soient protégés d'une manière ou d'une autre. Chuck portait un bonnet et semblait décidé à ne pas aller patiner, même si Angelica, qu'il semble aimer autant que lui aime Kate et autant que Jug' aime Chloé, est là. Il soupire et consulte sa montre quand deux blondes et une fille aux cheveux bordeaux sortent de l'appartement n°31 du quatrième étage. Chloé avait pleuré, elle s'écroula sur une marche d'escalier, se prit la tête dans les mains et pleura. Jug' se précipita vers elle, s'assit à ses côtés, leva le menton de la blonde vers lui. Il souleva ses lunettes, et prit une larme qui allait couler sur les joues blanches de Chloé. Ces dernières virèrent au rouge pivoine, elle resta muette et remit ses lunettes sur le bout de son nez tout en balbutiant quelques mots. Kate prit la main de Charles, qui rougit à ce simple contact, et elle l'entraina en bas de l'immeuble. Chuck, suivit de Angelica, de Jug' qui avait prit le poignet de Chloé, ouvrit la porte et laissa passer Kate et Charles, dont les doigts de sa main étaient entrelacés avec ceux de Kate, ainsi que Jug' et Chloé.

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