Oui, pardon ? Comment ça, moi t’aimer ? Mais comment ça, enfin, comment tu le sais ?
Bon, j’avoue, j’ai peut-être une idée. Est-ce quand dans tes bras, je me suis jetée ?
J’aurais sûrement dû m’arrêter, avant que tu essaies de me laisser ici, esseulée.
Tu as beau m’expliquer, me dire de cesser, je ne peux pas, je suis désolée.
Tu es constamment dans mes pensées, tu fais partie de moi, de mon être, de mes yeux à mes pieds.
C’est si particulier, ce sentiment d’abandon que j’ai, sans pour autant te quitter.
Pourquoi me refuser, un instant, une soirée ? J’ai beau chercher, je ne comprends pas.
Est-ce ma beauté ? Est-ce mon nez, ou bien mon côté névrosé ?
Je te sens apeuré, tremblant, perturbé. Par qui, par moi ou par la vérité ?
S’il te plaît, je t’en supplie, pitié, sois mon bouclier, mon amant, mon pilier.
Tu sais, je pourrais être là pour toi, pour t’aider, pour t’épauler.
Pourquoi ne veux-tu pas t’engager, même pas pour un seul petit dîner ?
Non, je n’ai pas envie de renoncer, tu es mon âme-sœur, mon bien-aimé.
Sois ma moitié, mon amour passionné, et je serai ton tout, ta poupée.
S’il te plaît, non, ne va pas les rappeler, je ne veux plus y retourner.
Je n’aime pas y aller, ils me font peur, j’y suis complètement isolée.
Je suis juste un peu fatiguée, cela ne nécessite pas de les contacter.
Non, tu vas encore me laisser entre les mains de ce service hospitalier.