Mardi 1er juillet

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— Il me faut plus de moyens. Il faut absolument trouver leurs identités. Je te rappelle qu'il n'y a aucune trace de l'un des deux. L'appartement ne semble habité que par une seule personne. Il faut prendre leurs empreintes. Peut-être qu'un des deux est fiché...

— Tu délires, Morvan, lui rétorque le commissaire Peltier, assis derrière son bureau. Et rassieds-toi. Tu me donnes le torticolis, lui hurle-t-il.

Morvan le regarde quelques secondes sans rien dire. Il regarde son énorme poing boudiné qui vient de frapper le bureau. Quand le premier arrive, il est là assis derrière son bureau. Quand le dernier part, il est encore là. Quand il a besoin de parler à quelqu'un, il l'appelle. C'est à croire qu'il ne peut même plus se déplacer.

— Eh, tu m'écoutes !

Vexé de se faire rabrouer, Morvan obtempère néanmoins aussitôt. Mieux vaut ne pas me le mettre à dos. J'ai déjà assez de problèmes comme ça, tente-t-il de se raisonner.

— J'ai pas assez d'hommes pour gérer les affaires en cours et tu m'inventes je ne sais quelle histoire à dormir debout.

— Je te rappelle qu'on a une arme non répertoriée et qui a récemment servi...

— Il y a eu mort d'homme ? Où sont les victimes ? On ne va pas ouvrir une enquête pour ça. Personne n'a porté plainte ! Personne n'est porté disparu !

— Mais...

— Mais quoi ? Tu te pointes dans mon bureau pour me réclamer des moyens alors que tu n'as rien d'autre que tes suppositions. Il n'y a aucune plainte de qui que ce soit. Il n'y a aucune victime déclarée. Aucune personne portée disparue. Le seul fait anormal est la présence d'une arme. Rien ne prouve qu'elle leur appartient. Peut-être était-elle là avant l'accident. Je viens de recevoir les résultats. Il n'y a aucune empreinte lisible sur l'arme. Pas étonnant après être restée au moins plusieurs heures dans la boue. En considérant qu'elle provient de la voiture, ajoute-t-il avec insistance.

— J'ai besoin de renfort pour faire avancer l'enquête. On pourrait peut-être les identifier en faisant le tour des dentistes avec une radio de leur mâchoire.

— Tu te crois où ! Dans un film ? Ce Florent n'a même pas une amende pour excès de vitesse dans son dossier.

— Si, en fait, il en a une...

— Arrête de te foutre de moi, c'était une façon de parler, hurle-t-il en frappant une nouvelle fois sur le bureau.

— De quel Florent parles-tu ? Tu oublies qu'il y en a deux ! On doit faire avancer l'enquête...

— Quelle enquête ? lui répond-il. Je t'ai envoyé les voir pour remplir le dossier. Tu reviens en me disant qu'ils sont amnésiques. Jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas un crime. C'est un problème qui relève de la médecine, pas de la police.

— Qu'est-ce qui prouve qu'ils ne simulent pas ? lance-t-il, en dernier recours.

— Tu es médecin maintenant !

— Mon flair ne me trompe pas. Je suis certain qu'il y a quelque chose de pas clair dans cette histoire...

— Ne t'avise pas d'aller les harceler, lui lance son chef. Ton zèle m'a déjà assez coûté. Est-ce que je dois te rappeler les détails ? Ton entêtement nous a déjà causé assez de problèmes dans le passé. Si tu dérapes encore, cette fois-ci, je ne te couvre pas !

Au rappel de ces mauvais souvenirs, Morvan reste silencieux quelques instants, mais ne renonce pas.

— Je suis persuadé que la petite infirmière en sait plus qu'elle ne le laisse voir.

— Arrête tout de suite tes délires. Tu vas bientôt soupçonner tout le monde de te mettre des bâtons dans les roues. Tu deviens parano, mon vieux ! Tu vas aussi me mettre sur ta liste parce que je ne te suis pas dans tes élucubrations ? s'emporte-t-il.

Sentant qu'il n'obtiendra rien et qu'il est maintenant sur un terrain glissant, il préfère en rester là. Il quitte le bureau de son boss sans un mot, en claquant violemment la porte.

Ce Peltier, je ne sais pas ce qui me retient de... Morvan préfère ne pas terminer sa phrase, comme si le simple fait de la prononcer suffirait à passer à l'acte. Il traverse les couloirs du commissariat sans un mot. Aucun regard vers ses collègues, il ne voit ni n'entend rien. Ce qui n'est pas leurs cas, ils ont tous compris qu'il s'est encore accroché avec Peltier. Sans même s'en rendre compte, il se retrouve dans la rue. Il continue à marcher comme un automate, indifférent à son entourage.

— Eh, vous pourriez faire attention !

Il ne se rend même pas compte qu'il a failli faire tomber une femme qui n'avait pas eu le temps de s'écarter de son chemin. Arrivé à sa voiture, toujours aussi furieux, il ouvre la porte brutalement, s'assied, met machinalement la clé dans le contact et frappe du poing sur le tableau de bord.

...

Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans

Ça paraît bizarre mais

Si tu m'crois pas hé

Tar' ta gueule à la récré

Prenant seulement conscience de la musique, il la coupe rageusement. Sa respiration est forte. Essoufflé par sa marche rapide ou par la colère, il enrage. On ne saurait dire si cette rage est tournée vers son enquête qui vire à l'obsession ou vers son chef qui ne le soutient pas. Plusieurs fois, son regard se tourne vers la boîte à gants. Il hésite, puis soudain il craque. Il se penche et l'ouvre. Il se hait quand il n'arrive pas à résister à une petite gorgée, mais il sait très bien au fond de lui qu'il en a besoin pour supporter toute sa frustration.

Je découvrirai le fin mot de l'histoire. Je ne les lâcherai pas. Ils finiront bien par sortir de l'hôpital. Ils commettront forcément une erreur à un moment ou un autre. Et là, je les aurais. Le regard fixe devant lui, comme s'il les avait sous les yeux, Morvan fulmine. Tantôt le visage d'un des frères, sans savoir lequel. Tantôt, celui de l'infirmière. Tantôt, celui de son chef. Tant pis, si Peltier ne me laisse pas faire mon travail comme je l'entends. Ça ne sera pas la première fois que j'enquêterai en clandestin. Jour et nuit s'il le faut, mais je trouverai. Et là, on verra la gueule de Peltier !

— Est-ce que vous connaissez monsieur Florent ? Le jeune homme du cinquième.

— Bien entendu. Vous savez, je n'ai pas grand-chose à faire et mes jambes ne sont plus ce qu'elles étaient. Je ne sors pas beaucoup alors je regarde souvent ce qui se passe par la fenêtre.

— Avez-vous remarqué des changements dans son comportement, ses habitudes, ses horaires, ses tenues vestimentaires récemment ?

— Oh, vous savez ma vue n'est plus ce qu'elle était. Je le vois bien passer de temps à autre. Le matin lorsqu'il part au travail. Le soir lorsqu'il rentre. Quand il fait beau, j'ai ma fenêtre ouverte et je discute quelquefois avec ceux qui entrent ou sortent. Mais vous savez, je ne suis pas une commère...

— Je n'en doute pas, madame Marrocchi. Loin de moi cette idée.

— C'est amusant que vous me parliez de lui. Le voilà justement qui arrive. Vous allez pouvoir discuter directement avec lui.

Surpris, l'inspecteur se lève aussitôt et se penche par la fenêtre. Rien.

— Trop tard, lui dit la vieille dame. Il vient d'entrer.

Morvan sort aussitôt dans le hall de l'immeuble pour le rattraper.

— S'il vous plaît ! lance-t-il à l'homme qui s'apprête à monter les premières marches de l'escalier.

— Je peux vous aider, lui répond-il en se retournant.

— Oh ! Excusez-moi, j'avais cru reconnaître quelqu'un. Désolé de vous avoir dérangé.

— Pas de problème, répond l'homme en reprenant la direction de son appartement.

Il ne lui ressemble même pas, rage l'inspecteur en retournant vers madame Marrocchi.

— Ce n'était pas lui, madame Marrocchi.

— Toutes mes excuses, monsieur l'inspecteur. Vous savez, ma vue n'est plus ce qu'elle était...

— Je vais devoir vous laisser. Je vous remercie de m'avoir accordé de votre temps, lui dit-il, poliment, en tentant de cacher son énervement. Merci pour le café.

— Je vous souhaite une très bonne journée, inspecteur. N'hésitez pas à revenir me voir si vous avez besoin d'autre chose.

— Entendu, madame Marrocchi

Je n'y manquerai pas si je n'ai besoin de rien, fulmine-t-il.

Après avoir fait quelques pas vers la sortie, il se ravise, fait demi-tour et se dirige vers les escaliers.

— Bonjour madame Bellanger. Inspecteur Morvan. J'aurais quelques questions à vous poser.

— Bonjour monsieur l'inspecteur. C'est que je suis seule. Mon mari n'est pas encore... Mickaël ! Arrête d'embêter ta sœur ! hurle-t-elle depuis la porte d'entrée en se retournant. Mon mari n'est pas encore rentré du travail et je dois m'occuper des enfants.

Morvan la regarde, surpris. Assez jolie. Petite, chétive même. Cheveux courts et même pas coiffée. Tenue négligée avec des taches. Elle semble complètement débordée par ses enfants.

— Cela ne prendra que quelques minutes.

— Très bien. Je vous écoute.

— Que pouvez-vous me dire sur votre voisin ? Monsieur Florent, ajoute-t-il en montrant le porte derrière lui.

— Oh, heu, pas grand-chose. On ne se côtoie pas vraiment. Juste un bonjour quand on se croise sur le palier...

— Y a-t-il eu...

— Magali, ne touche pas à ça ! aboie-t-elle en se retournant. Excusez-moi, monsieur l'inspecteur, vous disiez ?

— Je vous demandais si vous aviez peut-être remarqué des choses inhabituelles dans ses habitudes ces derniers temps ?

— Mickaël ! Je t'ai dit d'arrêter ! Comme je vous disais, on ne se connaît pas vraiment. On a emménagé il y a six mois. Magali, ça suffit ! Maman va se fâcher ! s'époumone-t-elle. On n'a jamais eu à se plaindre du bruit, reprend-elle sur un ton calme.

— Rien d'anormal la semaine dernière ? Dans la journée ou la soirée du 24 plus précisément ?

— Je n'ai rien remarqué. On était chez ma sœur, ce soir-là. On a dû rentrer tôt, vous savez ce que c'est avec les enfants, mais, non. Je n'ai rien remarqué de particulier. Il a fait quelque chose de mal ?

— Vous comprendrez bien que je ne peux rien dire, madame. Il s'agit d'une enquête...

Des hurlements soudain couvrent leurs voix

— Mickaël, si tu continues, je vais le dire à papa !

Voyant qu'il ne tirera rien de plus, c'est à dire rien du tout, il préfère renoncer.

— Je m'excuse de vous avoir dérangé. Merci beaucoup pour votre temps madame.

— Au revoir monsieur l'inspecteur. Bonne journée... Mickaël, Magali, maman n'est pas contente du tout ! Attendez que papa arriv...

Morvan n'écoute même plus et est déjà en route vers l'escalier.

A croire que c'est un fantôme. Personne ne sait rien sur lui ! rage Morvan en descendant les marches. Qui ça lui, ajoute-t-il subitement, encore plus énervé. Après quelques marches, il s'arrête. Et si je faisais une petite visite dans son appartement, se dit-il en serrant les clés au fond de sa poche.

— On m'attend, dit-il à la fille de la réception sans même un bonjour.

Morvan monte directement à l'étage des deux frères. Il parcourt rapidement le couloir, passe devant la chambre 217 sans s'y arrêter. Pareil en passant devant la chambre 238. Arrivé au bout du couloir, bredouille, il décide de faire demi-tour. Où est-elle ? Il interroge la première infirmière qu'il croise, mais il n'obtient rien. Soudain, il l'aperçoit sortant d'une chambre.

— Mademoiselle !

Plusieurs des personnes aux alentour se retournent, mais pas elle, visiblement plongée dans ses pensées. L'inspecteur préfère renoncer à l'appeler et tente de la rattraper avant qu'elle n'entre dans une autre.

— Mademoiselle, répète-t-il une fois qu'il l'a rejointe.

— Oui. Je peux vous aider, dit-elle, souriante. Oh ! Inspecteur, ajoute-t-elle, le visage soudainement froid.

— Inspecteur Morvan. Vous vous souvenez visiblement de moi. On s'est vu hier dans la chambre d'un de vos patients.

— Que se passe-t-il ? demande-t-elle. Est-ce que la direction sait que vous êtes ici ? On ne m'a rien dit. Je ne sais pas si je suis autorisée à vous parler.

— Il n'y en aura que pour quelques minutes. J'ai juste quelques questions à vous poser.

— Très bien. Je vous écoute, se résigne-t-elle en regardant autour d'elle rapidement.

— Qu'est-ce que vous pouvez me dire sur les deux patients arrivés mercredi dernier ?

— De qui parlez-vous ? demande-t-elle, comme si elle n'avait pas compris. Nous avons malheureusement beaucoup d'arrivées chaque jour. Vous devriez vous renseigner à...

— Je parle bien évidemment des jumeaux amnésiques, la coupe-t-il, pas dupe. Nous nous sommes vus dans la chambre de l'un d'eux hier.

— Oh. Je vois. Que voulez-vous savoir ? répond-elle après une hésitation.

— J'ai cru comprendre que vous sembliez très bien vous entendre avec eux.

— Qu'est-ce que vous cherchez à insinuer ? Je m'entends très bien avec tous mes patients. On n'a rien à me reprocher. Je fais très bien mon travail, ajoute-t-elle, sur la défensive.

— Je ne me permettrais pas de douter de la qualité de votre travail, mademoiselle. Je ne sais pas si vous donnez des petits noms à tous vos patients, mademoiselle Aguettaz, et je m'en fiche. Je m'intéresse à ces deux personnes et, comme vous m'avez semblé assez proche d'eux, je vous demande simplement de me parler d'eux.

— Je ne suis pas autorisée à vous parler de leur état de santé. Cela relève du secret médical.

— Je suis policier, pas médecin. Je ne vous demande rien concernant leur santé. J'aimerais savoir ce qu'ils ont pu vous dire.

— Sont-ils inculpés de quelque chose ? Vous voulez dire qu'ils sont dangereux ? demande-t-elle.

— Je ne peux rien vous dire concernant l'enquête, mais non, vous ne courez visiblement aucun danger. Nous sommes face à une situation très inhabituelle. Une personne amnésique, ce n'est déjà pas courant, mais deux, cela devient extrêmement rare.

— Tout cela est médical et je vous répète que...

— Laissez-moi finir, je vous prie, l'interrompt-il à nouveau. Je vous rappelle que je suis ici pour les besoins d'une enquête. Aucun de vos deux patients n'est identifié. Aucun papier d'identité retrouvé sur eux ou sur les lieux de l'accident. Avouez que cela n'est pas habituel.

— Est-ce un crime ? Il m'est déjà arrivé d'oublier mon sac en sortant de chez moi, lance-t-elle, de plus en plus nerveuse.

— Répondez simplement à mes questions, mademoiselle, je vous prie, lance-t-il en essayant de se contenir pour ne pas montrer son énervement. Vous ont-ils dit des choses, qui ne sont pas d'ordre médical, insiste-t-il, qui pourrait permettre de les identifier ? Le moindre détail compte.

— Comme vous le savez, ils sont amnésiques. Ils ne se souviennent même pas de leurs prénoms. Comment pourraient-ils m'avoir dit quoi que ce soit sur eux-mêmes !

— Le docteur Kremer m'a dit que des souvenirs pourraient revenir à tout moment. Vous vous occupez d'eux. Il est possible qu'ils vous aient dit quelque chose.

— Je vous assure qu'ils ne sont pas en mesure de se souvenir de quoi que ce soit.

— Cela ressemble beaucoup à un avis médical, mademoiselle. Je vous demande s'ils ont pu vous dire quelque chose, pas s'ils sont en état ou pas de se rappeler quoi que ce soit.

— Non. Une fois pour toutes, ils ne m'ont rien dit qui donnerait à penser que leurs mémoires soient revenues.

— Pas la moindre remarque ? Une simple anecdote, un souvenir fugace. Lointain ou récent.

— Absolument rien. J'essaie simplement de parler un peu plus avec eux pour les aider à faire remonter quelques souvenirs. Nous parlons quand j'ai un moment, j'insiste bien sur le fait que je m'occupe de tous mes patients de la même façon...

— Encore une fois, je ne remets pas en cause votre professionnalisme, mademoiselle Aguettaz. Et dans toutes ces conversations, il n'y a rien concernant leurs métiers, le lieu où ils vivent, leurs voitures ?

— Je suis désolé de ne pas pouvoir vous renseigner. Ils sont tous les deux très marqués par leurs situations.

— Tous les deux. De la même façon. Vous voulez dire qu'il n'y a selon vous aucune différence dans la façon dont ils font face à la situation. L'un d'eux pose-t-il des questions sur l'autre par exemple ? Apprendre qu'on a un frère, jumeau qui plus est, devrait susciter des questions ne trouvez-vous pas ?

— Je ne peux juger de ce qui est normal. Je ne suis pas ici pour les surveiller ou les interroger, inspecteur.

— Vous auraient-ils dit des choses que vous ne souhaitez pas révéler ? Etes-vous en possession d'informations sensibles pour l'enquête ?

— Cela suffit, inspecteur. Vos insinuations sont offensantes. Est-ce que vous me suspectez de quelque chose ? Le docteur Munoz est-il vraiment au courant de votre visite ? Si vous me soupçonnez de quoi que ce soit, soyez plus direct et arrêtez-moi. Je vais en référer à mes supérieurs, menace-t-elle.

Soudainement conscient qu'il est allé un peu trop loin, il tente de se reprendre.

— Je ne vous accuse de rien, mademoiselle. J'essaie de faire avancer mon enquête. Je vous prie de m'excuser. Mes mots ont dépassé mes pensées. Comme vous, je fais mon métier et j'essaie de le faire au mieux.

— Je dois reprendre mon travail. Mes patients ont besoin de moi.

— Entendu, mademoiselle. Nous allons en rester là pour aujourd'hui. S'ils vous disent quelque chose qui pourrait m'aider à les identifier, considérez cela comme une aide pour leurs guérisons, ajoute-t-il pour la calmer.

— Bien entendu, admet-elle, plus calme.

— Merci de m'avoir accordé un peu de votre précieux temps. Je vous souhaite une bonne journée.

— Vous de même, inspecteur, répond-elle en se précipitant aussitôt dans la première chambre.

Morvan se retrouve de nouveau dans la même situation. Une fois de plus, il a l'impression que toutes ses tentatives tournent à l'échec. Il est de plus en plus frustré, mais il n'en demeure pas moins convaincu de la justesse de son intuition. Quelque chose me dit que cette petite infirmière n'est pas étrangère à cette affaire...

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