Le remplacement 2/3 :
Il regarde à l’interphone, il sonne.
Une voix : oui ?
Sören : c’est Sören, le jour est arrivé.
La voix : je vous ouvre monsieur.
Sören : merci (Ils entrent.) vous restez ici.
Le Garde : un garde va vous accompagner jusqu’à la porte, il restera devant en vous attendant.
Sören : vous allez me casser les couilles jusqu’au bout, je ne sais pas ce qui me retient de vous tuer, messieurs.
Le Garde : nous ne fessons qu’obéir à l'ordre monsieur...
Sören : oui…
Ils montent les quelques étages.
Arrivées devant l’appartement, la porte s’ouvre.
La femme : monsieur… C’est un plaisir de vous voir.
Sören : plaisir partagé, pouvez-vous préparer ses affaires, le grand jour est déjà arrivé.
La femme : déjà monsieur.
Sören (en regardant le garde) : oui, mon connard de frère à retourne le Cercle, il a réussi à convaincre qu’il est temps de passer à l’action et de faire le changement.
La femme : ah d’accord…
Soren : oui, je suis de votre avis, il est trop tôt.
La femme : nous sommes là pour obéir aux ordres.
Sören (en fermant la porte) même si les ordres son complément idiot… Alors comme va-t-il ?
La femme : à l’école, il ne fait pas grand-chose, il ne va plus aux sports, ses devoirs, il fait le minimum et le procès n’aura pas lieu monsieur.
Sören : ah tant mieux, comment va le gamin ?
La femme : aux dernières nouvelles, il est sorti de l’hôpital, il est en fauteuils roulant, ses parents ont essayé de chercher, nous avons dû intervenir …
Sören : combien de morts ?
La femme : aucun monsieur.
Sören : sérieusement ?
La femme : oui, nous avons simplement été chez eux à 2 h du matin… Un couteau à la gorge… Une photo…
Sören : pas de suite ?
La femme : non monsieur
Sören : où est-il ?
La femme : il est à son stage…
Sören : un souci ?
La femme : puis-je vous poser une question ?
Sören : bien sûr.
La femme : le jeune Maître est très intelligent, comme vous le savez, alors pourquoi… Le mettre dans une filière professionnelle ?
Sören : il est notre avenir, nous devons le protéger, oui, je sais qu’ici, rien ne peut lui arriver, mais nous devions prendre toutes les mesures nécessaires.
La femme : est pour ses parents ?
Sören : ils ne verront rien, le clone est là pour faire illusion, nous n’avons pas dépensé une fortune pour créer un sujet parfait pour rien, il a rempli à mission parfaitement… vous devez vous demander ce que vous allez faire ?
La femme : oui monsieur.
Sören : votre mission est terminée, vous et votre mari, vous êtes libre, 100.000.000 de dollars seront envoyée sur votre compte, comme convenu.
La femme : mille merci monsieur.
Sören : vous avez rempli votre mission, donc vous méritez votre récompense.
La porte de l’immeuble claque.
La femme : il arrive.
Sören (sourire) : il ne change pas.
La femme : oui monsieur.
Sören attend derrière la porte.
Le garçon : tu es qui toi ?
Le Garde : je suis un garde de...
Le garçon : je m’en fou, sois tu dégage ou je te fais tomber dans les escaliers (La porte s’ouvre, il regarde.) oh tiens tonton.
Sören : bonjour mon grand.
Ils se prennent dans les bras.
Le garçon : tes ici pour l’autre fils de pute ?
Sören : non, mon petit, ne t’en fait pas.
Le garçon : je suis désolée de ne pas l’avoir tué.
Sören : ne t’en fais pas, tu as eu raison, il n’aurait pas dû s’en prendre à un enfant handicapé, je suis fière de toi mon grand… Je ne suis pas ici pour lui… Est-ce que tu te souviens de la balade que nous avons faite lorsque tu avais 12 ans ?
Le garçon : ouais, surtout, comment j’ai été malade après…
Sören : oui, je m’en souviens… Tu te souviens que je t’avais dit qu’un jour, il faudra repartir ?
Le garçon : c’est pour aujourd’hui ?
Sören : oui
Le garçon : c’est pour ça les guignolées devant l’immeuble ?
Sören : oui, Yvan a réussi à convaincre le conseil, je suis obligé.
Le garçon (triste) : je peux avoir cinq minutes ?
Sören : bien sûr, prend ton temps
Vingt minutes après Sören et le garçon quittent l’immeuble…
À suivre.
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