En secret 4/4 :
Lorsqu’elle entend sa voix, tout lui revient en mémoire, son ex, les deux tentatives de viol, les brimades, puis les vacances avec Arnaud, leurs longues conversations sur la plage et leur nuit a faire l’amour… La perte de l’enfant.
Lorsque la porte s’ouvre, Giulia est en larmes.
Arnaud est surpris de la voir ici, chez lui, elle fait demi-tour pour reprendre l’escalier, il arrive de justesse à la rattraper.
Arnaud : Giulia qu’est ce qui se passe ?
Elle le regard sans un dire un mot, elle n’arrive pas à parler, aucun son ne sors de sa bouche.
Arnaud : tu veux me dire quelque chose ? C’est Stéphan ? Il t’a fait du mal ? (Il se retourne prend sa veste.) Je vais le tuer.
À cet instant-là, Giulia prend Arnaud dans les bras, elle éclate en sanglots, ils rentrent, Arnaud pose sa veste, ils sont tous les deux a la porte sans bouger, Giulia se calme un peu après quelques minutes, elle se rend compte que pour la première fois de sa vie elle est bien dans les bras d’un homme.
Elle lève la tête, elle regarde Arnaud puis elle repleure.
Il ne comprend pas.
Arnaud : aller vient t’asseoir, te calmer un peu et après, tu m’expliques pourquoi te fais les grandes fontaines de Versailles. (sourire).
Il lui passe un chocolat, qu’elle prend avec grand plaisir, il laisse la boîte non loin au cas si elle veut en reprendre.
Arnaud s’assoit sur le canapé à côté d’elle, ils restent là sans bouger pendant un long moment.
Elle regarde ses pieds lorsqu’elle prend la parole.
Giulia : je suis ici pour te dire quelque chose… (elle essaie de se calmer et de respirer calmement, Arnaud se rapproche d’elle pour lui prendre la main se contacte la fait frissonner.) il y quelque temps… Je n’étais pas bien… Alors je suis allée voir le docteur… (elle pleure de nouveau, Arnaud lui tient la main plus fort pour lui faire comprendre qu’il est là.) j’ai… J’étais… (elle regarde Arnaud.) Je portais ton enfant…
À cet instant-là, le monde fragile d’Arnaud tomba, il lâche la main de Giulia qui pleure une nouvelle fois, il regarde par la fenêtre, elle voit qu’il pleure, a cet instant-là, elle se dit pourquoi je suis venu lui dire ça, elle prend ses affaires pour partir.
Arnaud la voit qui prend la direction de la porte d’entrée.
Il court pour la rattraper, lorsqu’elle a la main sur la poignée de porte, Arnaud la prend dans ses bras, elle se retourne, son sac tombe à terre, ils pleurent ensemble.
Ils sont restés la un long moment.
Arnaud : je suis désolée, Giulia (elle lève la tête) désolée que tu as du vire ça seule. (elle le sert plus fort dans les bras.)
Lui, il propose de revenir dans le salon, pour discuter un peu, Giulia lui raconta toute l’histoire en détails, sa perte de connaissance a la fac, l’arrivée a l’hôpital, le manque complet de respect des infirmières, la solitude qu’elle a ressenti tout le long du chemin, les médecins qui n'en avaient rien a faire d’elle, juste un numéro.
Une fois finis, ils l’ont mis dehors sans plus d’informations…
Giulia et Arnaud, son rester sur le canapé toute l’après-midi et une partie de la nuit a discuté, Giulia est beaucoup plus calme, vers 3 h du matin le sommeil vient les chercher.
Quelques heures après, elle ouvre les yeux, elle est dans les bras d’Arnaud, elle n’ose pas bouger, elle est tellement bien, elle se sent protégé du monde qui lui fait peur.
Elle est détendue, elle se rendort.
Quelque temps après, lorsqu'elle réouvre les yeux, elle est allongée sur le canapé avec une couverture sur elle, pendant un court instant elle se demande ou elle est.
Giulia s’asseoir sur le canapé, elle tourne la tête.
Arnaud (sourire) : oh, tiens la belle au bois dormant est réveillé.
Giulia : Bonjour (Sourire).
Arnaud : as-tu bien dormi ?
Giulia : oh oui, comme un bébé, j’ai dormi longtemps ?
Arnaud : euh, ouais un peu… (il regarde sa montre.) je dirais 24 h.
Giulia : sérieux ?
Arnaud : ouais, tu en avais besoin, tu as fait quelques cauchemars.
Giulia (elle rougit.) : oui...
Arnaud : Giulia, cela est normal après tout ce que tu as pu passer, il te faudra du temps pour revenir à la surface et avancées.
Giulia : ouais, maintenant mon ex et derrière moi, sans jeu de mots
Arnaud : je n’allais rien dire.
Ils rigolent.
Giulia : mais sinon sérieux... Je voudrais m’excuser du plus profond de mon cœur, pour avoir été avec toi aussi salope, une vraie garce, et aussi pour le bébé…
Elle est sur le point de pleur, Arnaud la prend dans les bras.
Arnaud : tu n’as pas à t’excuser, j’aurai dû venir te voir.
Giulia : tout est de ma faute.
Arnaud : ne dis pas ça belle princesse, il faudra du temps, mais ça ira.
Giulia : ouais, je l’espère, bon aller, je vais arrêter de profite de ton hospitalité, je vais rentrer chez moi.
Arnaud : ah non, je suis désolé, pas avant d’avoir mangé un truc, je ne te laisse pas repartir avec le ventre vide.
Giulia : tu n’es pas obligé, tes un ange sérieux.
Arnaud : laisse-moi juste quelques minutes pour te préparer un petit truc.
Giulia : est-ce que tu peux me dire où son les toilette s’il te plaît ? (Sourire).
Arnaud : la seconde porte.
Giulia : merci, je reviens.
Ils se font un sourire.
Lorsqu’elle ressort, elle sent une bonne odeur de café.
Arnaud : Voilà Giulia, le petit déjà de madame est avancés.
Giulia (sourire) : merci mon brave, mais tes fous, il y a mille fois trop, je ne vais pas savoir tous manger, je ne sais pas quoi dire.
Arnaud : ne dis rien et profite, je veux que tu aies le ventre plein pour reprendre la route.
Pendant son “petit déj” ils discutent, ils rigolent plusieurs fois, Giulia est heureuse depuis bien longtemps.
Giulia : vraiment, merci, c’était vraiment très bon, je pense que je repasserai, bonne adresse.
Arnaud : merci madame au plaisir de vous revoir.
Giulia : combien je vous dois ?
Arnaud : pour votre première fois rien, gratuit.
Giulia : ah non, je refuse, oh, je sais (elle s’approche d’Arnaud, elle lui fait un bisou sur la joue, non loin de la bouche) voilà.
Arnaud : c’était un vrai plaisir.
Giulia : le plaisir partagé, crois-moi, aller, j’ai assez profité, je rentre.
Arnaud : je te reconduis à ta voiture.
Giulia : merci, ils fondent des travaux ?
Arnaud : ouais, ils fondent mettre une autre porte, de cette manière le facteur aura uniquement accès aux boites aux lettres et rien d’autres, ils ont eu quelques voles, donc ils préféraient sécuriser.
Giulia : il est chaud ton coin ? Mais la vue sérieuse, j’adore.
Arnaud : pas plus chaud que Wazemmes.
Ils rigolent, il la reconduit jusqu’a la porte de sa voiture.
Giulia : merci pour ton escorte (sourire)
Arnaud : si tu as besoin de parler, je suis là.
Giulia : je pourrais avoir ton tel ? (Elle rougit).
Arnaud : passe mon ton tel je vais le noter (Sourire).
Giulia : il suffit de demander ma chèr, tient.
Arnaud : voilà, simple et rapide.
Giulia : donc si je fais ça
Arnaud : mon phone est en haut.
Giulia : ah ben alors
Ils rigolent
Arnaud : soit prudente s’il te plait
Il la prend dans les bras, il lui fait un bisou sur le front.
Giulia : ne t’en fais pas, je vais être prudente, ai bientôt.
Arnaud : oui a bientôt ; la prudence.
Elle démarre, elle lui fait une claque conne, elle ne remarque pas la voiture qui arrive.
La voiture râle, Giulia descend la vitre passagère.
Giulia : Vanffanculo
Elle démarre comme une folle.
Arnaud : ma mère (il rigole.)
Sur le chemin pour rentrer chez elle, Giulia n’arrête pas de penser à Arnaud, au bisou qu’il lui a fait avant de partir, le petit-déjeuner, le fait qu’elle a dormi chez lui, elle rougit, elle se rend compte que si ça aurait été son ex, il aurait essayé de lui caresser le minou.
Giulia : putain, j’ai vraiment été stupide de me mettre avec Stéphan.
À suivre.
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