Baram6
Les plus lues
de toujours
Le concept est simple : deux mots piochés au hasard, il faut écrire dessus pendant 20 minutes. Trouver une histoire, aucune autre contrainte. Cela donne parfois des choses intéressantes...
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Laissez-vous conter l'histoire mystérieuse de trois explorateurs au destin incertain. Forcés de tout laisser derrière, lassés d'un voyage trop harassant, haletant, défendant de leurs fers, leur vie arrachée au confort. Quel sera leur sort, lors de ce voyage vers l'inconnu ?
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(Classe de 6e6 - Collège Lelorgne de Savigny - Provins - 2018-2019)
Le Tigre est agile et discret,
Il se camoufle dans le noir,
Sa victime mourra sans le voir.
Jadis, il mangeait en secret.
L'Ours est massif et imposant,
Il avance sans peur, il a faim :
Faisant des obstacles un festin.
Jadis, il craignait les puissants.
Les deux corps prêts à se combattre,
Griffes brillantes comme des astres,
Déchirantes comme de l'acier.
Blessés mais encore debout,
Car leur seul but est de gagner,
Ils se battront donc jusqu'au bout.
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Défi
Texte créé pour un défi d'écriture : Mémoire Trouble - Eaux Trouble, dont voici le sujet :
Vous rentrez d'une soirée où vous avez trop bu. Vous perdez connaissance dans le metro. Au réveil, vous êtes au milieu d'un désert avec le cadavre de votre meilleur ami, tout indique qu'il s'est noyé. Vous n'avez aucun souvenir de comment vous en êtes arrivé là. Comment votre ami a-t-il pu se noyer dans un désert ? Comment êtes-vous passé du métro au désert ?
Vous rentrez d'une soirée où vous avez trop bu. Vous perdez connaissance dans le metro. Au réveil, vous êtes au milieu d'un désert avec le cadavre de votre meilleur ami, tout indique qu'il s'est noyé. Vous n'avez aucun souvenir de comment vous en êtes arrivé là. Comment votre ami a-t-il pu se noyer dans un désert ? Comment êtes-vous passé du métro au désert ?
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Défi
En attendant que l'orage passe,
J'écoute mes vieux disques.
J'attend qu'enfin ils finissent,
Que la rancune s'efface.
Cela fait longtemps qu'il gronde,
En attendant que l'orage passe,
Je teste toutes les ondes,
Et ils m'embarassent.
Parfois la pluie m'agace,
Et j'apporte le Soleil.
En attendant que l'orage passe,
J'essaie de faire pareil.
Mais c'est dur une tempête,
Beaucoup de choses changent de place
Pour les sauver je m'entête,
En attendant que l'orage passe.
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Un petit bout de lore d'un projet plus conséquent
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Défi
Pour l'abécédaire, j'ai choisi la lettre F, et un mot qui résonne particulièrement en moi et en nous : le Fromage
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Défi
La lune éclaire la pièce.
Pâle et brillante, ses rais se projettent au sol et sur les murs.
Ils révèlent peu à peu l'endroit et chassent la pénombre d'alors. Le silence est lourd, l'air poisseux, la pièce, étouffante.
Les bougies se sont éteintes il y a un moment déjà. La lune si blanche révèle la figure géométrique que j'ai tracé au sol. Le soufre sature l'oxygène. Ma respiration est saccadée. Je délire. Les formes des ombres prennent vie sous mes yeux. Le rituel est accompli...
Espérons qu'il fonctionne. Je sens ma consience vasciller, se détacher. Des mains griffues m'agrippent et me grattent la peau de leurs doigts gras. L'ombre repousse la lumière. Les ténèbres prennent leur couronne. Un sifflement macabre semble gémir au dessus du plafond. Des bruits indescriptibles viennent teinter le silence. La musique du monde ralentit, ralentit, ralentit encore... S'arrête. Se retourne.
Tout est joué à l'envers. Le Mal sera Bien, la lumière sera ombre, l'existence sera néant. Je m'abandonne au Rien. Ma consience rejoint l'oubli. Un bruit répété vient se présenter à moi. Est-ce le début de la sérénade du Vide ? Le bruit continue, plus puissant. Je tourne mon regard presque mort et tue le rien un instant. Mes yeux renvoient à mon esprit quelque chose. Une forme, une main décharnée, dont les tissus putrides imbibent la toile grisâtre que devient l'existence d'une teinte rougeâtre. Elle gratte lugubrement la fenêtre.
Quoi ? Je n'ai donc pas tué l'existence ? Je ne sais donc rien faire convenablement ? Je suis incapable de convoquer l'Oubli pour me débarasser de ces insectes stupides me parasitant l'existence ? Aurais-je oublié... ? J'observe la pièce et cette main horrible. Le rituel devait amener la Fin. Ce membre purulent est celui de la Mort et de la Pestilence. Des morts...
Ce n'est pas le Vide. J'entend des cris au dehors, des alarmes de voiture, des raclements de gorge immondes. Je me suis trompé. Surement perturbé par la possibilité d'y arriver. J'ai commis une erreur. Ce n'est pas le Vide, c'est le début de la Fin, apporté par ces créatures au dehors.
Je m'approche de la fenêtre. Je regarde la main seule... le reste du corps pourri est retombé en bas la maison. Des cadavres déambulent dans le quartier. J'entends des cris.
Si la Fin est donc pour demain, ce soir la destruction chantera sa chanson mortuaire, aux notes de spectres, de goules et de trépassés ambulants. Frémissez, chiens. Tremble, monde des hommes, toi qui laisse les tiens sombrer dans les affres de la solitude, toi qui persécute les uns et élève les autres. Mourez mortels, vous n'êtes pas de taille.
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Il s'agit d'une nouvelle écrite dans le cadre d'un concours d'écriture. N'ayant pas été sélectionnée, je la poste ici, la retravaille, l'améliore, prend des avis...
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De larges et fortes gouttes d'une pluie battante s'écrasent en masse bruyante sur les vitres d'une haute tour perchée de manière sinistre sur un promontoire rocheux, surplombant une large et noire forêt.
La pluie donne au vol des vautours un caractère déplaisant. Comme si les yeux des volatiles étaient ceux de la haute bâtisse, triste et délabrée, mais attentive. Comme si toute vie en contrebas était aussitôt repérée par ces moroses sentinelles au plumage ruisselant.
Vu d'en bas, les pierres semblent hurler au désespoir, puissamment. Comme si des visages affreux se dissimulaient dans les rugosités de la roche taillée grossièrement. La scène baigne dans le clair grisâtre d'une lune gibbeuse donnant des reflets fantomatiques aux branchages crochus et griffus, grattant la pierre usée de la tour.
D'en bas, on peut apercevoir une silhouette sordide à l'une des fenêtres, qui semble toiser la forêt d'un oeil mauvais. Elle évoque quelque chose de non humain, malgré une posture simiesque. Ratatinée, immobile, la tête semblant se trouver plus bas que le torse, les bras présentant des angles étranges, cette chose à l'air de nous observer. En un battement de cils, elle disparait dans l'ombre. Avons nous été trompés par nos yeux ? Nous le saurons assez tôt, car c'est ici qu'il va nous falloir passer la nuit.
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Défi
-Voilà des jours qu'ils progressent dans la végétation hostile de cette forêt. Ils ont toutes les raisons du monde d'arrêter : Seris est pris par le chagrin des lendemains sans sa belle, qui s'en est allée, tout comme lui, explorer. Lorcal ne tient plus face aux murs de bois qui s'effacent dans ses pensées ; il souhaite retrouver le confort d'une auberge, un lit, un bain, une bière, un bavard racontant ses aventures. Arpal lui, ne voit plus de sens à ceci, marcher sans fin vers un but incertain, une esquisse d'espoir, où l'eau coulera à flot, les emportant vers les nouveaux horzions amicaux, dit-on...
Mais ils ont toutes les raisons de continuer. Seule la mort les attend au demi-tour, le désespoir s'est paré d'atours étranges et implacables, là-bas derrière. Les compagnons d'avant ont disparus, se sont rompus, on ne les a pas revu. Ils ont cédé à l'envie, mais sont-ils encore en vie ? On ne saurait dire, on vit le doute ici. On avance. On a peur. Les écorchures se font légions, sous les frondaisons. Le ciel est parti à l'horizon, mais les cîmes et les troncs dissimulent ce compagnon. C'est comme le Soleil. A-t-il lui aussi fuit les lieux ? Il fait si sombre à leurs yeux.
La progression se fait difficile, impossible. Il faut dresser le camp. Rester vigilant. Les ombres s'avançant plus ardemment qu'auparavant. Sont-ce des loups qu'on entend ? Ou juste des gargouillements ? La faim se fait entendre, impatiente. Les sacs sont pleins de rien, et rien ne les attend plus loin. Autant s'arrêter en chemin, rebrousser, repartir.
Paroles de lâches ! Foutaises ! Il faut continuer ! Ne pas désespérer, s'incinérer le coeur d'ardeur, enflammer ses joues au feu du soir ! Qui sommes-nous pour décider ? Nous ne pouvons que croire ! Croire à l'avant, à l'espoir. Le fleuve n'est pas loin, je le sens ! Hâtons-nous prestement !
Malgré la morosité, la morbidité du marécage convainct l'incertain. Les paquetages retrouvent les dos, les bottes leurs pieds, les épées leur fourreaux. Les torches embrassent le chemin, on retouve son entrain. Soudain, la futaie s'ouvre. On avance, on contemple. On est arrivé !
Plus loin en bas, le chemin d'eau fait serpent dans les terres, on se sert un verre. Les arbres se retirent derrière, les rochers succèdent à la terre. La pierre offre une vue incroyable. Le ciel est revenu ! Sa flamboyance se confond avec les torches. Le feu des mains rejoint le feu des cieux. Au loin on le voit ! Il s'en va, mais il est là. Le soleil se cache, astre farceur, dissimulé derrière les monceaux montagneux de la terre. Est-ce l-bas l'espoir ? Un bateau attend en bas, pour commencer la deuxième partie du voyage.
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