Après le divorce de ses parents, Louise n'a pas vu son père ni ses frères pendant des années.

Lorsqu'ils retrouvent leur petite sœur, Virgile et Nicolas ont du mal à reconnaitre cette adolescente de 16 ans, rebelle et fuyante, qui ne supporte ni l'autorité ni les contacts physiques, et ne semble aimer que son chien-loup.
Ils devront s'armer de patience pour l'apprivoiser, comprendre ce qui lui est arrivé, et retrouver la complicité fraternelle qui les unissait quand elle était petite.

Dans les montagnes d'Auvergne qu'elle a quittées enfant, Louise va grandir et mûrir, bien entourée par ses frères et leurs amis randonneurs, qu'elle accompagnera dans leurs périples.

Cette histoire se passe il y a fort longtemps, à une époque qui a un peu existé, dans un endroit qui ressemble aux forêts d'Amérique du Nord. J'ai pris beaucoup de libertés avec la réalité, tout en essayant de ne pas tomber dans les clichés.
Les noms et les mots autochtones sont véridiques, quoi que je me sois aussi affranchie des différentes langues et tribus qui existent en réalité. Je me suis essentiellement basée sur un petit lexique établi par Jacques Cartier, pour les quelques mots de vocabulaire en VO. Et j'ai gardé le terme "Sauvage" qui était celui utilisé à l'époque de la colonisation pour qualifier les autochtones. N'y voyez aucun mépris de ma part, il m'a seulement permis, là encore, de m'affranchir des réalités, et de revenir aux origines de ce mot : le sauvage est celui qui habite la forêt.

Voici l'histoire de Léonie, une jeune femme qui vient d'épouser un colon, et se voit obligée de vivre dans un environnement plutôt hostile. Une vie à laquelle elle n'était pas préparée. Une nouvelle vie...

Pour ma première publication sur cette plateforme, voici un petit texte très court écrit cet après-midi sur une inspiration subite : "La princesse aux pieds nus".

"Après" : nouvelle post-apocalyptique écrite au printemps 2020, pendant le confinement.

"Comme sur des roulettes" : contenu interdit aux moins de 18 ans !

« Aujourd’hui maman est morte. »
Quoi ???
« Demain papa la rejoindra. »
Hein ??
« Mais qu’est-ce que c’est que cette dictée ? » m’indignai-je. Et il y en avait encore des lignes et phrases, toutes dans le même registre.
Hier, ils étaient encore là, je voudrais qu’ils eussent été immortels.
Je vous épargne la suite.

« Où est ton carnet de liaison ? Je vais écrire à ta maitresse, c’est inadmissible, elle ne peut pas vous dire des choses pareilles.
- Mais maman, c’est de la conjugaison ! C’est pour réviser les modes et les temps ! »

Ah, bon, dans ce cas… c’est différent, bien sûr. Pour la bonne cause.

Sang… du sang. Il me faut du sang !
Je vais devoir attendre le petit jour, c’est la meilleure heure pour chasser. Mes proies seront encore endormies. Je les sens, elles sont toutes proches… Attendre, tapie dans l’ombre, surtout me méfier du vent…
Avec les copines, on a décidé d’attaquer ensemble. Oui, parce qu’on est un peu comme les lions : chez nous, c’est les femelles, qui chassent ! Les mâles, ils servent à quoi, au fait ? on ne m’a jamais expliqué…
Je me sens puissante. Ce n’est pas donné à toutes les espèces, tout de même, d’être responsable d’autant de morts chez les humains… ni de les agacer autant ! C’est fou, ce qu’ils peuvent inventer pour essayer de se protéger de nous. Mais vous savez quoi ? ils n’ont pas encore gagné.

En réponse au défi lancé par Marie Malefoy-Greengrass, voici l'interview de Louise. Louloute, pour les intimes.

J'ai longuement hésité à le publier, parce que je ne suis pas certaine de republier ici "La Vie en ses métamorphoses", mais puisque l'interview était écrite... Autant vous en faire profiter !
Cela rappellera des souvenirs aux anciens de docti qui ont suivi ses aventures il y a quelques années ;-)

En réponse au défi "Répétition".
J'ai choisi le mot "ferme", et je me suis amusée à essayer de trouver le plus de synonymes possibles (histoire de corser le jeu !)

Réponse au défi lancé par @lecosssais@

L'image de couverture est tirée de l'album de Claude Boujon "La fée au long nez" (L'école des loisirs, 1985)

Le serveur s'arrête près de notre table, et me regarde en demandant : - La salade végétarienne ? - C'est pour moi ! intervient mon copain. -Ah, voilà pour vous, monsieur. Et pour vous, mademoiselle... Il a l'air bien ennuyé, et plutôt que de le laisser s'enliser je le rassure : - Le hamburger double bacon, avec supplément frites et les beignets d'oignons, c'est bien ça.

Je lève les yeux au ciel et me retiens de grogner en entendant l’enseignant dire à ses élèves : Comme vous l’a dit l’animatrice, bla bla bla… Il commence à me courir, lui ! Après m’avoir fait le même coup l’an dernier, et déjà qu’il est incapable de tenir sa classe de 18 gamins de 9 ans… Je le laisse finir et dès que les enfants se sont dispersés dans tout l’espace jeunesse pour y feuilleter les livres, je le regarde droit dans les yeux : « Si je peux me permettre une remarque, on n’est pas un centre de loisir ici. Je ne suis pas une animatrice. _ Ah, oui, oui, pardon… » s’excuse-t-il mollement « C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit… » OK. Jusqu’ici j’hésitais, je lui laissais le bénéfice du doute, je me disais qu’il était sans doute timide, mal dans sa peau, à côté de ses pompes… mais là c’est officiel : il n’a vraiment aucune considération pour mon travail. « Si vous prenez votre classe pour une garderie, monsieur, ça vous regarde. Quant à moi, je tiens au titre de bibliothécaire. »

Ma réponse au défi lancé par Nez ha.

Ma réponse au défi de Justine For All