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Ardolon
Bonjour !
Même s'il m'arrive de ressentir le besoin d'écrire, j'essaie surtout de développer plusieurs styles d'écriture différents. Dans ce but, j'ai mis en ligne un premier récit de présentation pour un forum de role-play alors que j'ai d'habitude beaucoup de mal à partager.
Étant un perfectionniste maladif, je vous remercie par avance de toute mention d'éventuelles fautes d'orthographe ou de syntaxe qui m'aurait échappé, ainsi que de tout ce qui pourrait vous sembler bizarre (dans la formulation ou le lexique) .
Si toutefois une partie vous semble particulièrement réussie, je vous serais très reconnaissant d'indiquer que vous l'avez aimée !
En espérant que j'aurai eu la chance de vous divertir, ou au moins de vous inspirer, je vous souhaite bonne lecture ainsi qu'une agréable journée / soirée :) .
Œuvres
Ardonaï « Ardolon » Valorion est le nom du protagoniste :
- "Ardonaï" provient du terme latin "ariston"/"aristos" qui signifie "le meilleur", formant notamment le mot "aristocratie" . Non pas parce qu'il est le meilleur, mais parce qu'il souhaite le devenir et car ce qu'il incarne, ses croyance, son idéologie le poussent vers la direction du meilleur. Par conséquent, Ardolon n'est pas un compétiteur, il n'aime pas se comparer et ne cherche pas à surpasser les autres. Pas autant qu'il souhaite se surpasser lui-même et son histoire est celle du plus grand défi de chacun d'entre nous : se dépasser soi-même.
- "Ardonaï" provient aussi du nom hébreux "Adonaï", qui n'est rien de moins que celui de Dieu. Encore une fois, il ne désigne pas directement le personnage mais ce qu'il recherche. Son objectif ultime est en réalité d'instaurer un ordre religieux nouveau, qui au lieu de s'opposer aux croyances du monde dans lequel il évolue les utilise comme des piliers, afin d'asseoir une légitimité universelle. L'idée n'est pas seulement de supplanter toutes les religions, mais encore de les expliquer et d'en explorer le fondement, comme si chaque philosophie pouvait s'articuler autour des autres pour n'en former qu'une.
- "Valorion" a été choisi comme nom du héros et désigne une multitude de caractéristiques qui ne sont pas propre au personnage principal, mais qu'il partage avec sa lignée. La valeur, c'est avant tout une question de qualité, une ambition à parvenir au bout de ce que l'on souhaite accomplir, un devoir d'efficacité. La valeur, c'est également l'importance que l'on se donne et qui requiert de porter une certaine responsabilité ou d'apporter aux autres quelque chose qui leur soit utile. La valeur est aussi une mesure, comme pour s'inscrire dans la partition du Destin qui nous donne une place précise, ou bien afin de trouver puis s'accorder à trouver et remplir au mieux le rôle qui nous convient.
Enfin, "Valorion" sonne aussi comme la valeur guerrière du "centurion" car après tout, ne sommes-nous pas que le soldat armé, l'instrument d'une cause qui nous dépasse ?
- "Ardolon", enfin, est également inspiré du terme "Eidolon". Sorte d'apparition, peut-être même à l'origine du mot "idole", il s'agirait soit d'un esprit capable de survivre à la mort ou bien d'une réminiscence de la gloire invincible de quelque grand héros... Car c'est là tout l'intérêt de cette histoire : Ardolon n'est pas un être unique ; c'est un être bicéphale, qui réunit les deux opposés et capable de synthétiser une dualité nécessaire pour transcander son humanité.
C'est à la fois Eros, qui séduit, et Thanatos, qui détruit ; c'est autant celui qui souhaite réunir que celui qui désire conquérir ; à la fois la réflexion, lente et méthodique, et l'action, rapide mais chaotique.
C'est le premier texte que je rends public donc il n'apportera peut-être pas de frissons cependant je n'ai jamais écrit dans ce genre et ai eu envie d'essayer ce matin. Rien de très recherché mais j'espère que ça pourra vous plaire ;) .
Explications :
Tout le monde connaît des histoires ; tout le monde est également capable d'en construire, à plus ou moins grande échelle. Certaines sont banales, d'autres sont inspirantes, mais toutes ont un ou plusieurs points communs, n'est-ce pas ? Avant d'écrire, avant même de s'interroger sur l'objet de sa rédaction, pourquoi ne pas se demander ce qui fait une histoire ?
Alternative :
Peut-on ne rien raconter ?
Public de ce thème :
Contrairement aux thèmes d'écriture traditionnels, celui-ci fait du récit le sujet à taiter au lieu d'en être l'objet. Selon le public, les résultats peuvent être très variés : pour certains, une histoire est un divertissement alors que pour d'autres, c'est un moyen d'expliquer ; pour certains, c'est un art et d'autres y voient plutôt un passe-temps. Si une seule chose est sûre, c'est que chacun possède un avis intéressant (car plus ou moins unique) et peut le faire évoluer au contact de celui des autres.
Tentative de résolution :
« Il était une fois un peuple primitif, qui compensait par la sagesse les technologies qu'ils auraient eu bien du mal à imaginer. Les vues de l'esprit, ainsi que la littérature, n'apportaient aucune à des ressources utiles à leur survie qui les préoccupaient bien plus que des réflexion secondaires. Se nourrir suffisamment était une question de chaque instant ! La communication allait à l'essentiel.
Mais l'essentiel n'était pas confiné aux problèmes du réel ni aux dangers imminents ; il était également d'anticiper les menaces et d'assurer la survivance des savoirs. C'est pourquoi, par des rites et des histoires, chacun contribuait à perpétuer les façons dont ils avaient compris le monde.
Par la parole, le peuple primitif avait acquis l'immortalité. »
L'histoire du vieil homme fut aussi rapide qu'instructive. Bien qu'aux yeux des enfants le conte semblait trop sommaire, elle leur laissait l'impression de comprendre un concept profond. Plus important encore, l'invocation d'une époque révolue était pour leur imagination une porte vers des tas d'aventures ! Les dangers d'une flore exotique et l'arôme d'une faune extravagante se mélangeaient avec la subtile anarchie des pensées enfantines à l'alchimie unique. Pas un adulte ne parviendrait à saisir la puissance évocatrice, autant qu'expérimentale, du chaos qu'ils avaient organiser.
La mort y était remplacée par des guerriers qui dorment alors qu'en voyageant à travers des paysages impensables, ils arpentaient une nature remplies d'embûches. De surprises aussi, et d'ambiances merveilleuses plus que cohérentes, ainsi que de sentiments purs et naïfs, authentiques et sublimes.
Ces enfants n'existent pas. Ce vieil homme non plus. Pas plus que le peuple primitifs. Vous y avez peut-être cru ? Vous avez peut-être pris leur place, l'espace d'un instant ? C'est là tout le pouvoir d'une histoire : instruire, voyager et faire réfléchir. Est-ce qu'il faut une structure au récit, un but à ses protagonistes ou est-ce qu'un message suffit à le construire ?
Il n'y a, à cette question, aucune réponse... Qu'une plume qui accepte de la faire.