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Ardolon

Loire-Atlantique.
Ardolon
Cette histoire est celle d'un personnage construit pour un forum https://botw.hyrulesjourney.com ; l'environnement et le monde dans lequel Ardolon évolue est donc imposé et vous êtes libre de le rejoindre.

Ardonaï « Ardolon » Valorion est le nom du protagoniste :

- "Ardonaï" provient du terme latin "ariston"/"aristos" qui signifie "le meilleur", formant notamment le mot "aristocratie" . Non pas parce qu'il est le meilleur, mais parce qu'il souhaite le devenir et car ce qu'il incarne, ses croyance, son idéologie le poussent vers la direction du meilleur. Par conséquent, Ardolon n'est pas un compétiteur, il n'aime pas se comparer et ne cherche pas à surpasser les autres. Pas autant qu'il souhaite se surpasser lui-même et son histoire est celle du plus grand défi de chacun d'entre nous : se dépasser soi-même.

- "Ardonaï" provient aussi du nom hébreux "Adonaï", qui n'est rien de moins que celui de Dieu. Encore une fois, il ne désigne pas directement le personnage mais ce qu'il recherche. Son objectif ultime est en réalité d'instaurer un ordre religieux nouveau, qui au lieu de s'opposer aux croyances du monde dans lequel il évolue les utilise comme des piliers, afin d'asseoir une légitimité universelle. L'idée n'est pas seulement de supplanter toutes les religions, mais encore de les expliquer et d'en explorer le fondement, comme si chaque philosophie pouvait s'articuler autour des autres pour n'en former qu'une.

- "Valorion" a été choisi comme nom du héros et désigne une multitude de caractéristiques qui ne sont pas propre au personnage principal, mais qu'il partage avec sa lignée. La valeur, c'est avant tout une question de qualité, une ambition à parvenir au bout de ce que l'on souhaite accomplir, un devoir d'efficacité. La valeur, c'est également l'importance que l'on se donne et qui requiert de porter une certaine responsabilité ou d'apporter aux autres quelque chose qui leur soit utile. La valeur est aussi une mesure, comme pour s'inscrire dans la partition du Destin qui nous donne une place précise, ou bien afin de trouver puis s'accorder à trouver et remplir au mieux le rôle qui nous convient.
Enfin, "Valorion" sonne aussi comme la valeur guerrière du "centurion" car après tout, ne sommes-nous pas que le soldat armé, l'instrument d'une cause qui nous dépasse ?

- "Ardolon", enfin, est également inspiré du terme "Eidolon". Sorte d'apparition, peut-être même à l'origine du mot "idole", il s'agirait soit d'un esprit capable de survivre à la mort ou bien d'une réminiscence de la gloire invincible de quelque grand héros... Car c'est là tout l'intérêt de cette histoire : Ardolon n'est pas un être unique ; c'est un être bicéphale, qui réunit les deux opposés et capable de synthétiser une dualité nécessaire pour transcander son humanité.
C'est à la fois Eros, qui séduit, et Thanatos, qui détruit ; c'est autant celui qui souhaite réunir que celui qui désire conquérir ; à la fois la réflexion, lente et méthodique, et l'action, rapide mais chaotique.
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Ardolon
Merci à PlayerChan pour ses annotations !

En réponse à un défi d'écriture anglais, je me suis inspiré d'un jeu à l'ambiance aussi travaillée qu'inquiétante (Darkest Dungeon) , au point qu'il m'a inspiré le goût d'écrire de l'horreur... Toutefois, je n'ai jamais vraiment pris le temps de faire aboutir ce caprice, à l'exception du précédent défi.

Mais un nouveau défi cible le genre de l'horreur, tout en proposant de s'inspirer d'un jeu vidéo ; la tentation était donc trop grande ! Je me suis fait violence pour écrire cette suite d'une traite et je doute sincèrement qu'elle offre un hommage convenable au jeu d'origine. N'étant pas habitué au genre de l'horreur, j'ai tout misé pour rendre le récit aussi angoissant que possible, tout en tâchant de garder une narration à la première personne.

J'attends tout particulièrement vos retours, notamment sur ce qui pourrait être amélioré (ou les éventuels écueils dans lesquels je serais tombé) toutefois je vous serai reconnaissant de prendre en compte que je n'ai aucune expérience dans l'horreur et que ça reste un genre pour lequel j'ai beaucoup de mal à écrire !

Merci pour votre attention et bonne lecture :) .
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Défi
Ardolon
Réponse au défi "Contrat satanique".
C'est le premier texte que je rends public donc il n'apportera peut-être pas de frissons cependant je n'ai jamais écrit dans ce genre et ai eu envie d'essayer ce matin. Rien de très recherché mais j'espère que ça pourra vous plaire ;) .
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Défi
Ardolon

Explications :
Tout le monde connaît des histoires ; tout le monde est également capable d'en construire, à plus ou moins grande échelle. Certaines sont banales, d'autres sont inspirantes, mais toutes ont un ou plusieurs points communs, n'est-ce pas ? Avant d'écrire, avant même de s'interroger sur l'objet de sa rédaction, pourquoi ne pas se demander ce qui fait une histoire ?

Alternative :
Peut-on ne rien raconter ?

Public de ce thème :
Contrairement aux thèmes d'écriture traditionnels, celui-ci fait du récit le sujet à taiter au lieu d'en être l'objet. Selon le public, les résultats peuvent être très variés : pour certains, une histoire est un divertissement alors que pour d'autres, c'est un moyen d'expliquer ; pour certains, c'est un art et d'autres y voient plutôt un passe-temps. Si une seule chose est sûre, c'est que chacun possède un avis intéressant (car plus ou moins unique) et peut le faire évoluer au contact de celui des autres.

Tentative de résolution :
« Il était une fois un peuple primitif, qui compensait par la sagesse les technologies qu'ils auraient eu bien du mal à imaginer. Les vues de l'esprit, ainsi que la littérature, n'apportaient aucune à des ressources utiles à leur survie qui les préoccupaient bien plus que des réflexion secondaires. Se nourrir suffisamment était une question de chaque instant ! La communication allait à l'essentiel.
Mais l'essentiel n'était pas confiné aux problèmes du réel ni aux dangers imminents ; il était également d'anticiper les menaces et d'assurer la survivance des savoirs. C'est pourquoi, par des rites et des histoires, chacun contribuait à perpétuer les façons dont ils avaient compris le monde.
Par la parole, le peuple primitif avait acquis l'immortalité. »

L'histoire du vieil homme fut aussi rapide qu'instructive. Bien qu'aux yeux des enfants le conte semblait trop sommaire, elle leur laissait l'impression de comprendre un concept profond. Plus important encore, l'invocation d'une époque révolue était pour leur imagination une porte vers des tas d'aventures ! Les dangers d'une flore exotique et l'arôme d'une faune extravagante se mélangeaient avec la subtile anarchie des pensées enfantines à l'alchimie unique. Pas un adulte ne parviendrait à saisir la puissance évocatrice, autant qu'expérimentale, du chaos qu'ils avaient organiser.
La mort y était remplacée par des guerriers qui dorment alors qu'en voyageant à travers des paysages impensables, ils arpentaient une nature remplies d'embûches. De surprises aussi, et d'ambiances merveilleuses plus que cohérentes, ainsi que de sentiments purs et naïfs, authentiques et sublimes.

Ces enfants n'existent pas. Ce vieil homme non plus. Pas plus que le peuple primitifs. Vous y avez peut-être cru ? Vous avez peut-être pris leur place, l'espace d'un instant ? C'est là tout le pouvoir d'une histoire : instruire, voyager et faire réfléchir. Est-ce qu'il faut une structure au récit, un but à ses protagonistes ou est-ce qu'un message suffit à le construire ?
Il n'y a, à cette question, aucune réponse... Qu'une plume qui accepte de la faire.
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Défi
Ardolon
Construite pour répondre à un défi d'écriture en anglais, cette introduction pourrait être le début d'une oeuvre d'horreur. C'est un genre que je n'ai jamais essayé et je remercie votre indulgence pour les éventuels fautes de toutes sortes, ainsi que pour m'indiquer tout vocabulaire inopportun.

L'objectif du défi n'était pas vraiment de faire un texte long en plusieurs chapitres, mais la scène qui m'est tout de suite venue en tête était une présentation de plusieurs membres, avec un début d'intrigue... J'espère que vous ne serez pas déçu de cet aspect fragmentaire !

L'ambiance générale m'a été inspirée par un jeu (Darkest Dungeon) dont je n'ai fait que le début mais les événements, personnages et péripéties forment une histoire indépendante et sûrement très différente.
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Défi
Ardolon


Un frisson galopa le long de sa colonne vertébrale. Bouche entr'ouverte, il ne ressentit pas même la sécheresse qui colonisait sa gorge sous l'effet de la peur. Alors, quand son voisin répéta sa question, il l'entendit à peine.
« C'est vraiment lui notre nouveau commandant ? »
C'était un soldat encore jeune, curieux mais crédule. Incapable de saisir l'effroi que suscite un incident si grave et inopportun. La mort d'un général. Non... Son assassinat. Par un rival.
« Oui. »
Sa lame colossale fit une sinistre musique lorsqu'il l'ôta du cadavre. En Arcadia, la puissance bénit les gouvernants et le charisme couronne toute fougue assez forte pour commander. En Arcadia, la loi du plus bestial n'est pas une réalité funeste ; c'est un couperet. Voilà pourquoi, après avoir vaincu en duel le général en chef, le guerrier avait assis sa légitimité.
Mais pourquoi avoir l'air si surpris ? Tous savaient qu'il finirait par surpasser toute autorité à la force de ses poignets. Il n'était pas qu'un prodige, à l'aise avec chaque arme qui lui plaisait ; il n'était pas qu'une montagne de muscles, terrassant des adversaires monstrueux sans peur aucune ; il était... Unique. D'une terrifiante manière.
« À genoux, soupira-t-il. »
Tétanisée, l'assemblée n'agit pas.
« À GENOUX ! »
Chaque soldat s'exécuta.
Une vague de fatigue avait affaibli leurs jambes mais c'est l'impulsion d'une voix profonde qui les avait contraints à sujétion. Contraints ? Non, ils avaient accepté de s'asservir à celui qu'ils savaient être un génie du combat. Doublé d'un boucher inouï.
« Céans et sans souffrir soupçons ni résistances, par le pouvoir de ma volonté propre je consens à porter votre destin, comme le destin d'un seul homme, afin de forger un peuple fort et uni qui ne connaît de frontières qu'en tant que fronts de guerre qui seront autant de marches vers un gouvernement impérial, un royaume grandiose qui sublimera les talents de chacunes et chacuns, indistinctement de vos naissances et des marques rétrogrades, pour que la gloire ne soit pas le nid de la médiocrité mais qu'elle révèle l'impétuosité qui nous pousse vers l'infini majesté de l'empyrée, à laquelle vous aspirez et qui pourra, pour qui osera la vêtir, embraser vos prépotences de sorte que notre si évidente supériorité étende son règne inexorable sur les contrées des incivilisés qu'il nous faudra conquérir, puis former à nos idéaux martiaux, apportant rénovation à leurs organisations défaillantes et corrigeant les faiblesses de ces régimes avilissants qui ramolissent les excellents au profit des épuisés, dans un débilitant cercle vicieux qu'ils appellent lumineux mais dont les fonctions pernicieuses sont oublieuses de l'injuste distribution des ressources et de toutes les particularités qui nous caractérisent, mais qui sont écrasés sous le poids de la facilité à laquelle je refuse de céder une trêve quelconque, parce qu'on peut, quand on le veut, construire sinon un trône par citoyen, au moins un rêve commun. »
Grisés, sans un mot ni une grimace, aucun des soldats n'aurait eu l'idée saugrenue ne serait-ce que de contester la harangue, dont ils ne comprenaient pas qu'elle promettait une souffrance infinie, à laquelle ils consentirent, brisés.
Car malgré les palabres, elle ne déclarait que... La guerre.
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Ardolon
Il vivait dans une vieille cabane une femme en exil Qui n'avait pour seuls visiteurs que quelques pigeons faméliques. Alors qu'el' soignait un oiseau, el' trouva un aigle royal, Là, à terre, devant sa tanière et dans un état fatal. « Très étrange, ce pigeon, fit-elle en prenant le petit être, Mais je vais te réparer et tu pourras t'envoler quand même. » Et très vite el' lui rabota le bec et corrigea ses aigrettes... Même ses serres, rompues, ne siffleraient plus de requiem. Trépidant de voir le résultat, el' relâcha son séquestre Qui s'éloigna avec peine. Mais la dam' le trouva magnifique, Y croyant voir un pigeon confus, mais néanmoins bien unique. L'altruisme est un piège perfide quand, à tort, l'on croit connaître.
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