Cela fait un an que j'ai quitté la fac.
Pourquoi ? Parce que je n'en pouvais littéralement plus. Je me suis perdue. Je me suis engouffré dans une sphère où j'étouffais. Et je ne pouvais pas laisser passer ça. Je me devais de me retrouver.
Beaucoup de gens, même dans mon entourage ne comprennent pas, ou bien ne savent pas les vraies raisons de mon départ précipité de la fac. Beaucoup ne se sont pas intéressé à mon projet, ni à ma reconstruction personnelle.
Cela fait plus d'un an que j'essaye de reconstruire le moi que je suis véritablement. Je suis passé par tout les ressentis d'un être humain. Des fois, j'étais bien, joyeuse, presque heureuse. Des fois, j'étais mélancolique, triste, absente. C'est encore dur aujourd'hui de relever la tête, de voir que j'ai tout un avenir devant moi qui m'attend. J'ai une famille et un copain qui m'aiment, qui sont présents chaque jour pour moi. Mais le moi intérieur est parfois dévasté. Parfois, je ne me comprends pas moi-même.
Avec le recule, j'ai appris et compris certaines choses. J'ai vu les séquelles de la fac sur moi. J'ai vu le conditionnement des études sur moi. J'ai essayé de m'en séparer. Une partie n'existe plus, mais une autre perciste. Comment s'en défaire ?
Il y a peu de temps, environ six mois, je me suis lancé sur Youtube. J'ai commencé à exploité mon amour pour les jeux vidéos dans des vidéos montées. Pour tout dire, j'adore ça. Youtube est, pour moi, une source d'exploitation artistique immense, où diverses choses peuvent être faites. Mon but n'est pas de devenir une Squeezie ou bien même Enjoyphoenix. Mon but est de partager avec les gens, ce que j'aime vraiment, mais aussi ma vraie personnalité. Celle que beaucoup de mes amis, ou connaissances ne connaissent pas, car ils n'ont pas chercher à connaître.
Mais j'avoue que c'est difficile pour moi. J'ai beaucoup de mal à tourner une vidéo en "face caméra", c'est-à-dire, là où tout le monde pourra me regarder alors que leur parlerait. J'ai testé plusieurs fois, mais cela n'a jamais été très probant. J'ai toujours été déçu de moi-même. Je trouvais toujours cela très impersonnel, et sur les vidéos je n'étais jamais vraiment moi-même.
Mais je sais que c'est ça que j'aime. Que c'est ça qui arrivera toujours à me faire lever le matin de mon lit et à m'endormir paisiblement la nuit.
Je n'ai pas trouvé encore le remède. Je n'ai pas encore réussit à vaincre le démon qui m'empêche de faire ce que j'aime réellement.
Ce qui me tracasse, c'est que le temps passe. Un an est déjà passé et je n'ai toujours pas avancer. Même beaucoup de changement ont été réalisés, car petit à petit je recommence à être "normale", a faire des choses. J'aime particulièrement lire des romans, écrire, et jouer aux jeux vidéo. Ce sont deux mondes totalement différents, mais ce sont les miens. C'est ce que j'aime faire.
J'aimerais pouvoir rattraper le temps perdu. J'aimerais pouvoir revenir un an en arrière et commencer certaines choses à ce moment-là. Malheureusement, on ne rattrape pas le temps qui passe.
En cette année 2022, j'ai décidé de me bouger un peu plus. Je veux essayer de me retrouver encore plus et de réaliser mes rêves.
En un an, j'ai compris énormément de chose. Pourtant aujourd'hui, je n'ai presque pas plus avancer. Je me demander souvent si je ne ferais pas mieux de retourner à la fac, de continuer mes études et vivre une vie où mes rêves seront toujours mis de côté. Car mes rêves ne tournent pas autour des études. Certaines personnes, oui, mais pas moi.
Je me prends toujours la tête avec ma conscience. Je voudrais pouvoir mettre le temps sur pause et faire tout ce que je voudrais accomplir.
J'essaye souvent d'imaginer ce que sera demain, et ce que je serais dans dix ans. Mais je n'ai pas la réponse à la question. En attendant, je vis au jour le jour en tentant de faire ce que j'aime.
Je me demande souvent si j'ai fait le bon choix.

C'est l'histoire d'un chat tigré européen, né dans le début de l'année 2018, qui lorsqu'elle se retrouva enceinte de chaton fut chassé de son foyer.
Complètement seule, livrée à elle-même dehors, elle avait peur. Et le jour de la naissance de ses petits eu lieu, en plein été. Tout le monde se souviendrait que la petite chatte qui n'avait même pas un an, mettait bas sous une voiture sous quarante degrés à l'ombre.
Le coeur lourd, meurtri par la méchanceté humaine, la chatte metta bas trois magnifiques bébés, dont un blanc, un gris et un tigré comme elle.
Malheureusement, la jeune maman ne se sentait pas de s'occuper de ses petits, peut-être dû à son âge, au condition de son accouchement. Cependant, dans son périple, une association qui s'occupait des chats errants pour leur trouver une famille digne de ce nom, la récupéra. Elle et ses petits. Les plaça dans une famille d'humains provisoire pour permettre à la jeune chatte de se remettre d'aplomb et de nourrir ses petits correctement.
Mais un malheur ne vient jamais seul, et la petite chatte se retrouva vite transbahuté dans une nouvelle famille, car sa famille d'accueil ne pouvait pas la prendre en charge aussi longtemps que la chatte tigré en avait besoin.
A ce moment-là, il est possible d'imaginer la tristesse et la peur qu'un chat peut ressentir en l'absence de repères et de confort habituels, même si un animal n'est pas un humain, cela reste des ressentiments similaires. C'était donc son cas, à la jeune maman.
Quand elle fut arrivé dans sa nouvelle demeure d'appoint, un humain qui s'avéré être elle aussi une maman, lui proposa de la nourriture, de l'eau, une litière...comme dans l'autre foyer. Sauf que là, elle était seule avec ses trois petits dans une pièce beaucoup trop grande pour elle. Dans la soirée, on l'aida à nourrir ses petits, alors qu'elle avait englouti un repas. Tout la petite famille d'humain se mit à l'oeuvre pour lui donner tout les soins qu'elle avait besoin, y compris à ses petits.
Mais voilà, que la chaleur de l'été était beaucoup trop forte pour ses petits et les tua un par un, laissant la jeune mère seule dans un environnement qu'elle apprivoisé à peine depuis quarante-huit heures. Il faudra mentionner que les petits chatons n'allaient pas bien à leur arrivé dans le foyer et les humains donnaient peu d'espoir à leur survit.
On peut s'imaginer que la petite chatte se demandait qu'est-ce qu'on allait faire d'elle, maintenant que ses petits étaient partis rejoindre les anges ? Elle qui avait une peur bleue des humains. C'est alors, que la porte s'ouvrit et qu'un animal à quatre pattes, tout vêtu de blanc et de noir vint la sniffer. Encore une fois, elle eu une peur immense, mais au lieu de feuler ou de griffer, elle se recroquevilla sur elle-même et poussa un léger cri.
L'énorme bête qui n'était autre qu'un chien du foyer recula et la regarda attentivement. Quand soudain ! Une perle noire à la démarche d'une panthère entra à son tour. L'un des trois humains présent dans la pièce à ce moment-là s'empara d'une canne à pêche (jouet pour chat) et commença à le faire bouger. Le chat noir, plus jeune que la petite chatte, se mit en quête de poursuivre la proie au bout du fil. Stimulé par une envie de jouer à son tour, la jeune chatte voulu attraper la proie à la place du jeune mâle. Et c'est ainsi que sa première rencontre avec deux des animaux du foyer eu lieu.
Le même jour, à la table des humains une grande décision s'imposa. Et lorsque la mère humaine téléphona à l'association en ce qui concerné la jeune chatte, elle déclara au Monsieur au bout du fil : "Je souhaite garder la petite chatte". Après quoi, cette dernière fut prénommé Zelda, et intégra sa nouvelle famille pour la vie.
Depuis ce jour, elle reçu beaucoup d'amour, d'affection, de confort et vie stable avec ses sept autres congénères mais aussi un chien. Petit à petit, elle fit sa place, s'intégra à merveille et tomba amoureuse du petit chat noir. Mais elle n'eut plus jamais de petits chatons pour cause d'impossibilité de reproduction des deux partis. Devant elle se dresse un avenir paisible et heureux.
Zelda, née le 14 février 2018.