David Watine
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Afin de révéler la vérité sur l’improbable existence de DIEU, un être superbe du nom d’Itane Bel voit sa vie être sauvée grâce à l’aide de Joseph Dedzer, un jeune homme aigri dont l’empathie démesurée fait de lui un personnage au caractère singulier. Seulement un ange schizophrène du nom de Jiznée vient troubler la vie des 2 hommes d’un amour vertigineux. Dès lors, la quête divine s’en trouve édifiante de clarté.
« Ami, mon nom est Joseph Dedzer. J’ai au demeurant, en ce jour d’anniversaire, trente-trois ans ; et d’ici peu de temps je ne serai plus de ce monde. Laisse-moi te léguer mon histoire à la logique corrompue. Celle d’un homme aux mille et un talents découvrant le jour de sa mort que celui-ci n’a pas vécu. Tel sera mon récit. Vois entre tes mains le manuscrit d’un lâche où tout commence par une chaude soirée d’été, une soirée qui fit chavirer ma vie à jamais… »
Telle une rivière qui coule au coeur de l'océan laissez-vous porter par le courant d'une intrigue enchanteresse, telle sera la promesse de DEUS EX MACHINA.
« Ami, mon nom est Joseph Dedzer. J’ai au demeurant, en ce jour d’anniversaire, trente-trois ans ; et d’ici peu de temps je ne serai plus de ce monde. Laisse-moi te léguer mon histoire à la logique corrompue. Celle d’un homme aux mille et un talents découvrant le jour de sa mort que celui-ci n’a pas vécu. Tel sera mon récit. Vois entre tes mains le manuscrit d’un lâche où tout commence par une chaude soirée d’été, une soirée qui fit chavirer ma vie à jamais… »
Telle une rivière qui coule au coeur de l'océan laissez-vous porter par le courant d'une intrigue enchanteresse, telle sera la promesse de DEUS EX MACHINA.
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Si vous avez adoré le « Shining » de Stephen King en plus d’avoir adoré le « Shining » de Stanley Kubrick, ce roman suscitera chez vous l’intérêt qu’il se doit.
Cependant, si vous ne connaissez en aucun cas ces deux chefs-d’œuvre de l’art contemporain, « La soif de vengeance selon Charly le barje sur son camarade de classe Lazare Zaraïdjan » est la plus belle des invitations afin de les découvrir.
Déjà l’empire des défunts vous tend la main.
Cependant, si vous ne connaissez en aucun cas ces deux chefs-d’œuvre de l’art contemporain, « La soif de vengeance selon Charly le barje sur son camarade de classe Lazare Zaraïdjan » est la plus belle des invitations afin de les découvrir.
Déjà l’empire des défunts vous tend la main.
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Défi
Danny, jeune homme prétentieux, tout droit débarqué de France, rencontre son idole: Stephen King. Entre les deux hommes, un dialogue s’installe sur le thème de l’écriture. Seulement l’arrogance de Danny est à la hauteur de sa bêtise, à savoir vertigineuse. Très vite, la conversation vire au cauchemar. Mais pour qui ? Danny ou Stephen King?
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Longue est la route avant d'accoucher d'une histoire potable.
Pour "La soif de vengeance selon Charlie le Barje sur son camarade de classe Lazare Zaraïdjan"( voir mon roman) , je peux vous avouer que j'en sue des gouttes. J'ai quelques idées qui me viennent comme ces scènes coupées que je vous livre. Seulement, je ne sais pas quoi en faire. En attendant que je sache "quoi en faire" (désolée pour la répétition), je vous invite à les lires. J'espère qu'elles vous plairont. Bises les amis !
Pour "La soif de vengeance selon Charlie le Barje sur son camarade de classe Lazare Zaraïdjan"( voir mon roman) , je peux vous avouer que j'en sue des gouttes. J'ai quelques idées qui me viennent comme ces scènes coupées que je vous livre. Seulement, je ne sais pas quoi en faire. En attendant que je sache "quoi en faire" (désolée pour la répétition), je vous invite à les lires. J'espère qu'elles vous plairont. Bises les amis !
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-T h é â t r e-
PROLOGUE
…Al tse elle iuo eresim…Al tse elle iuo eresim…Al tse elle iuo eresim…
ACTE 1
(Seul sur scène, côté jardin, un vieil homme marche à l’envers, de même qu'il parle à l’envers. Puis, il s’assit dans un fauteuil où il grimace d’un sourire étrange. Au milieu de la scène, une table avec, autour d’elle, trois chaises. Dans un coin, côté cour, un sapin de Noël habillé de cheveux d’anges, s’illumine d’une guirlande électrique. Un autre homme, d’une quarantaine d’année, entre. Celui-ci marche dans le bon sens).
Lucien : La femme, est-elle là ?
Docteur MOON : Misère. Oui, elle est là.
Lucien : Ah...est-ce à dire qu’elle est revenue ?
Docteur Moon : À croire que cela te surprend ? Et bien pas moi.
Lucien : Et ça ne devrait pas ? Après tout, il me semble que, jadis, vous l’avez chassée d’ici.
Docteur Moon : Pour son bien et le nôtre aussi.
Lucien : L’avez-vous mise au courant ?
Docteur Moon : Mais, au courant de quoi ?
Lucien : Vous savez très bien de quoi je parle. Ce qu’il va advenir d’elle !
Docteur Moon : C’est de cela dont tu parles ?
Lucien : Oui.
Docteur Moon : Alors, non. Je ne lui ai encore rien dit.
Lucien : Ah... alors elle ne sait rien. Je veux dire qu’elle ne sait toujours rien ?
Docteur Moon : En effet.
Lucien : Eh bien, je crois qu’il serait de bon ton de la mettre au courant, non ?
Docteur Moon : Si tu trouves cela nécessaire, fais-le-toi.
Lucien : Rien ne m’y empêche !
Docteur Moon : Évidemment. Tu es libre Lucien.
Lucien : Et puis, il faut bien qu’elle sache.
Docteur Moon : Et toi, en homme hardi que tu es, tu vas tout lui dire.
Lucien : Oui.
Docteur Moon : Mais, dis-moi, en es-tu certain de cela ?
Lucien : Certain.
Docteur Moon : Car dans cette affaire, il ne faudra en rien omettre à lui dire toute la vérité ? Sinon, gare à toi !
Lucien : Oui, je sais. Mais ne vous en faites pas, je saurai tout lui dire. D’ailleurs, je sais comment lui annoncer la nouvelle.
Docteur Moon : Tu parles. Idiot que tu es, tu ne sauras rien lui dire.
Lucien : Non !
Docteur Moon : Vraiment ?
Lucien : Bien sûr.
Docteur Moon : Je n’en suis pas si sûr, moi.
Lucien : Pourquoi ?
Docteur Moon : Parce que tu n’es qu’un ignare sans cervelle qui n’est pas foutu d’additionner deux nombres ensemble. De là, comment veux-tu qu’elle sache.
Lucien : Ignare ? Je crois que vous me sous-estimez mon bon cher Docteur.
Docteur Moon : Tu sais ce que je crois…
Lucien : Non ?
Docteur Moon : …je crois plutôt que tu ne sais pas de quoi il en retourne. Voilà à ce que je crois.
Lucien : Eh bien, quitte à vous surprendre je vais de ce pas la retrouver, et nous verrons bien de quoi il en retourne.
Docteur Moon : (rire) Ah ! Ah ! Ah ! Quelle bouffonnerie, Lucien ! Quelle bouffonnerie tu me joues là ! (Rire) Ah ! Ah ! Ah !
Lucien : Rira bien qui rira le dernier ! Où est-elle cette fabulatrice ?
Docteur Moon : À l’étage, Lucien, à l’étage. Elle dort d’un sommeil profond dans un lieu de haute surveillance.
Lucien : Ma chambre ?
Docteur Moon : Oui, dans ta chambre. Tu as vu juste.
Lucien : Alors, je vais la réveiller et de ce pas.
Docteur Moon : Non ! Je te l’interdis ! Tu restes à ta place !
Lucien : Mais, Docteur Moon, je me dois de l’avertir. Je me dois de la sauver du mal qui va s’abattre sur elle.
Docteur Moon : Non, tu ne dois rien du tout. Rien !
Lucien : Alors nous sommes condamnés à rester ici jusqu’à notre dernier souffle.
Docteur Moon : Mon pauvre Lucien, tu as l’art de tout dramatiser. C’est fou comme tu as l’art de voir la nuit là où il fait jour.
Lucien : (En colère) Je vais la REVEILLER !
Docteur Moon : Je te l’interdis. Comprends-tu ? Je te défends de lui dire quoi que ce soit.
Lucien : On n’en finira donc jamais ! (Il s’écroule).
Docteur Moon : Relève-toi imbécile ! Tu me fais pitié !
Lucien (Sanglotant) : Impossible.
Docteur Moon : Quoi ? Toi tu pleures ? Tu pleures sous mon toit ? Cesse immédiatement de chialer, tu m’entends ! Un homme, Lucien, ça ne pleure pas. Un homme ça ne doit jamais pleurer. Jamais ! Maintenant, relève-toi et sèche-moi ces larmes.
Lucien (il se relève) : Vous. Vous êtes un monstre. (Lucien se remet à pleurer).
Docteur Moon (Exaspéré) : Bordel ! Tout ça n’est qu’une mascarade, Lucien ! Une mascarade pour m’attendrir encore une fois de plus ! Jamais tu ne seras en paix, hein ? Dis-moi, jamais tu ne cesseras de te faire souffrir ? (Il revient vers Lucien, énervé).
Lucien : Je suis une victime et vous un monstre.
Docteur Moon : Bien voyons ! Eh, regarde-moi. Pointe ton regard vers le mien. Vois-tu dans quel état tu me mets, Lucien ?
Lucien : Êtes-vous en colère contre moi ?
Docteur Moon (Sans rien dire, il s’éloigne) : Oui. Comment je pourrais ne pas l’être. Car, de toi à moi, je commence à en avoir vraiment plus qu’assez ! Ton comportement est d’une insuffisance sans nom. (Il revient vers lui) Encore une fois, je vais devoir sévir, Lucien, comprends-tu, tu ne me laisses pas le choix, je vais devoir te donner une bonne correction.
Lucien : Non docteur, pas de sévices, je vous en supplie. J’ai vu trop d’horreur aujourd’hui. (Il hurle) Trop d’horreur ! (Il s’effondre en larme une seconde fois)
Docteur Moon : Ah ! Mais, ça suffit maintenant ! Je ne supporte plus tes jérémiades ! Comprends-tu cela ? Chaque fois c’est le même refrain. Chaque fois qu’elle revient, chaque fois tu t’écroules en pleurant. Comporte-toi en homme, bon Dieu, tu n’es plus celui du temps d’autrefois.
Lucien : Je n’y peux rien. C’est plus fort que moi. J’ai vu trop d’horreur.
Docteur Moon : Trop d’horreur, dis-tu ?
Lucien : Oui, des choses atroces.
Docteur Moon : C'est-à-dire, quoi ? Un chat écrasé ?
Lucien : Non.
Docteur Moon : Alors un chien souffreteux ?
Lucien : Non.
Docteur Moon : Ou bien alors, un chat et un chien abandonnés ?
Lucien : Non, rien de tout cela.
Docteur Moon : Alors quoi ? Hein ? Quoi ? AAAAAAAH ! (Il hurle aux oreilles de Lucien)
Lucien (Lucien hurle à son tour en posant ses mains sur ses oreilles) : AAAAAAAH !
NOIR SUR LA SCENE. BRUIT DE TONNERRE. LUMIERE.
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« Éléonore Chapline assassinée ? »
Pour Violette Casalta, une riche et célèbre actrice, tout juste revenue d’Angleterre des années plus tard sur le lieu de son enfance, la nouvelle d’un crime survenu à Sains-en Gohelle en 1998 lui semble inconcevable, surtout pour cette dernière, qui, adolescente, était la meilleure amie d’Éléonore. Pourtant, la confidence du pasteur du village faite à Violette va considérablement bouleverser sa destinée. Lors d’une soirée passée chez l’homme de foi, un dialogue s’installe où de révélation en révélation, Violette se retrouve à son insu une pièce maitresse du meurtre qui a eu lieu il y a vingt ans, jour pour jour.
Pour Violette Casalta, une riche et célèbre actrice, tout juste revenue d’Angleterre des années plus tard sur le lieu de son enfance, la nouvelle d’un crime survenu à Sains-en Gohelle en 1998 lui semble inconcevable, surtout pour cette dernière, qui, adolescente, était la meilleure amie d’Éléonore. Pourtant, la confidence du pasteur du village faite à Violette va considérablement bouleverser sa destinée. Lors d’une soirée passée chez l’homme de foi, un dialogue s’installe où de révélation en révélation, Violette se retrouve à son insu une pièce maitresse du meurtre qui a eu lieu il y a vingt ans, jour pour jour.
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« Un jour, sans que tu t’y attendes, au crépuscule d’une journée horrifique, je vais t’enlever pour t’emmener loin de tes soucis. Ensemble, nous construirons une belle et grande famille. Quand ce jour viendra, fais de moi l’homme le plus heureux de la terre car moi je ferai de toi la femme la plus heureuse de tous les temps ».
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Défi
« Il était une fois, une souillon et un handicapé qui, grâce à un chat, se sont sauvés la vie. La souillon buvait beaucoup d’alcool afin de noyer sa souffrance d’une vie faite de déboires. Elle vivait avec sa fille, Perle, triste demoiselle qui pleurait chaque soir de voir sa mère s’alcooliser au risque d’y perdre la vie. Son voisin, l’handicapé, à presque quarante ans, vivait avec sa tutrice, Crainte, pour qui il avait beaucoup de sympathie. Orphelin, l’handicapé avait comme désavantage celui d’être borgne et d’avoir un cœur laid. Dès qu’il parlait c’était pour dire des imbécilités, des méchancetés. Crainte, dans sa peur de le voir partir un jour, l’avait bien conditionné pour que jamais il ne puisse, avec une autre, se lier d’amitié. Souvent claustré dans sa chambre, il s’inventait des histoires. C’était là son seul défouloir. Il ne se retenait qu’à un seul rêve écrire un roman, le publier, devenir riche et enfin pouvoir se libérer de sa chambre ainsi que de son amour d’antan. Il s’imaginait vivre avec la plus belle femme au monde comme celle que l’on voit à la télé. Lorsque le jour où l’handicapé découvrit dans son jardin un chat affamé, perdu et ne sachant plus où aller, l’handicapé l’adopta afin de le nourrir, le soigner et lui donner un toit dans sa chambre ensoleillée. Très vite, il s’enticha de ce chat pour qui il offrit tout l’amour qu’il ne pouvait pas donner. Seulement, un soir, voyant l’animal chercher sa véritable demeure, il comprit que ce chat n’était pas sa propriété. Alors il alla voir la vétérinaire afin de savoir qui était son maitre et à plus forte raison, son identité. Grand bien lui fasse car grâce aux coordonnées recueillies dans la puce du chat, la vétérinaire pu identifier à qui il appartenait. Dès lors, elle lui dit que son propriétaire n’était autre que sa voisine la souillon. Il y a bien longtemps, l’handicapé avait, d’un regard en biais, vu cette femme mal apprêtée. Il n’y avait rien à dire, dans ses habits de souillon elle apparaissait telle une souillon des plus souillons. Grosse et empestée, son visage était rubicond. L’handicapé la jugea et lui étiqueta sur le front : obèse, ivrogne et négligée voici la souillon du quartier ! Quel dommage pour le pauvre garçon qu’il ne sache pas lire à cet instant tout le désespoir dans le regard de la pauvre souillon. Il aurait pu y voir la plus belle des âmes puisqu’en rien cette dame n’était une créature du démon. Nonobstant cette vérité, l’handicapé au cerveau bien formaté par Crainte et sa peur de voir l’handicapé la quitter, n’y vit qu’une créature grosse, sale et mal fagotée. Ah oui ! Il avait bien trouvé la souillon du quartier. À la différence de l’handicapé, le pauvre chat, lui, s’en fichait de ce qu’il pouvait bien penser. Et comme un signe du destin, il alla dans les bras du triste jeune homme afin de lui montrer la vérité. Ne pouvant plus résister, l’handicapé envoya sur son téléphone, un message à la souillon pour savoir si elle voulait récupérer le félin que l’on aurait pu croire abandonné. La souillon, véritablement désemparée dans une vie où rien ne lui avait été épargné, par amour pour son chat, refusa de le récupérer. « En voilà une drôle d’idée », pensa l’handicapé. « Pourquoi me donner son chat alors qu’elle pourrait le récupérer ? Qu’a-t-elle bien à cacher cette souillon pour ne point reprendre cet animal d’une splendide beauté ? » Les réponses à ses questions allaient, sans tarder, être dévoilées, puisqu’enfin ces deux-là allaient se rencontrer. Le lendemain, au petit matin, afin de finaliser l’appartenance de ce chat sans propriété, la souillon vint toquer chez l’handicapé. Quand l’infirme ouvrit la porte de sa maison, la souillon vit l’handicapé et fut carrément estomaquée. Car, ce ne fut pas un coup de foudre qu’elle eu envers l’handicapé mais un tsunami, un raz de marée. Il n’y avait pas à redire l’handicapé bien qu’handicapé d’un œil éborgné était d’une belle beauté et c’est sans le faire exprès, par un sourire, qu’il fit voler dans le ventre de la souillon un million de papillons. Dès cet instant, la souillon tomba amoureuse de l’handicapé et cela juste par un simple sourire échangé. Plus tard dans la journée, après que la souillon soit partie de chez l’handicapé, le pauvre garçon avoua à sa tutrice : « j’ai rencontré la souillon en cette matinée. Si tu l’avais vue, que de souffrances enracinées dans ses regards de pitié. À croire que la vie ne lui a fait que des cadeaux empoisonnés ». De cette honnêteté faite à sa psyché, il avait su déceler une forme de vérité qui, chez la souillon la harcelée. La clairvoyance, bien que handicapé, ne lui faisait pas défaut, c’était là une de ses rares qualités. En milieu de soirée, la souillon envoya un message à l’handicapé plein d’audace et de témérité : Croyez-vous au coup de foudre ? —Oui, répondit l’handicapé. —Car j’ai eu le coup de foudre pour vous. —Ce n’est pas réciproque, je suis désolé. -Ça ne fait rien. -O.K. -Serez-vous d’accord pour discuter ? -Pourquoi j’accepterais ? -Pour mieux vous connaître, c’est là mon plus grand souhait. -Qu’a cela ne tienne, bien que vous soyez la souillon du quartier, j’en serais enchanté ! De ces premiers messages s’en suivit une longue conversation qui dura toute la nuit. Et bien que l’handicapé ait dit de nombreuses inepties, la souillon s’en moquait car elle le trouvait trop joli. Alors le lendemain, ils se virent, c’était là un bon moyen de devenir ami. Ils se racontèrent leurs joies, leurs tristesses, leurs vies. Complices, une belle amitié naquît. Aussi, ils décidèrent de se voir tous les jours et au fil des sorties, leur camaraderie grandit. Souvent, ils se tenaient par la main, comme ça, juste par sympathie. Amoureuse, la souillon savait lui parler sans qu’il dise des idioties. Quand elle lui avoua l’envie de vivre avec lui, il refusa, prétextant que la femme de sa vie serait une femme hyper-sexy. Seulement, après plusieurs refus, la souillon tomba dans un désespoir sans fin, elle savait qu’elle ne pouvait pas obliger l’handicapé à l’aimer. Alors, se sentant rejetée elle voulait commettre l’irréparable en voulant se suicider. Après un dernier message envoyé, au courant de ce projet, l’handicapé vint la voir et par la parole, chose dont il était le plus handicapé, il parvint à dénouer la souillon d’une situation sans issue et inespérée. C’est alors que l’handicapé devint un deus ex machina pour sa souillon bien aimée. « Tu m’as sauvé la vie, l’handicapé. Que puis-je faire pour toi afin de te remercier ? –M’écouter. -Parle alors, j’en serais charmée ». L’handicapé lui confessa alors un pan de son passé. Autrefois, il avait aimé une fille d’une extraordinaire beauté mais jamais elle ne voulu de lui prétextant qu’il était borgne et de facto elle n’était pas intéressée. De ce refus qu’il ne su jamais accepté, il devint fou à lier. Prisonnier d’un asile, une seule personne l’aida à s’en évader et se fut Crainte, une infirmière qui, par pitié envers l’handicapé et de son infirmité, accepta de devenir sa tutrice afin de l’adopter. Émue, la souillon tomba en larme devant cette confession et lui dit : « Ton cœur laid, je vais en faire un cœur d’une splendide somptuosité ! -Comment vas-tu y arriver ? En toute simplicité, lui dit la souillon, je vais t’aimer sans te juger comme je l’ai toujours fait ». De ces paroles, toutes bien censées et voyant qu’elle l’avait écoutée après l’avoir secourue, il se trouvait très affecté, c’est alors qu’un lien indéfectible uni la souillon et l’handicapé. Leur cœur à l’unisson battait la chamade, une première pour l’handicapé. Suis-je amoureux de mon ami la souillon ? Oui, oui, et oui ! s’exclama l’handicapé. Aussi, il lui avoua son amour et obtenu un baiser. De cet amour naquit bien des métamorphoses chez la souillon. Elle arrêta de boire, maigrie et se faisait toute jolie pour son bel handicapé. Elle lui présenta Perle qui était très reconnaissante de tous ses biens-faits. L’handicapé et Perle se sont tout de suite adorés. À chaque fois qu’ils se réunissaient afin de se promener, des éclats de rire retentissaient. C’était joie, bonheur et félicité. Toutefois il restait une ombre au tableau. Aux yeux d’une personne malveillante, la souillon et l’handicapé n’avaient pas le droit de vivre en toute liberté. En effet, Crainte voyait d’un très mauvais œil l’union entre lui et la souillon. Pour quelle raison ? L’handicapé eu des réponses à cette question : « La souillon est une souillon est restera toujours une souillon », « La souillon n’a pas récupéré son chat, c’est immoral », « L’union d’une souillon et d’un handicapé ? En voilà une drôle d’idée ! » L’handicapé bien que meurtri comprit alors que sa tutrice n’avait pas à interférer dans ses choix. Qu’il devait prendre son destin en main et ne devait laisser quiconque diriger sa vie, là était son plus grand droit. Dès lors, il coupa les ponts avec celle pour qui il avait tant d’affection. Dès cette désunion, il viva heureux avec son ami la souillon, entreprit de réaliser des merveilles pour elle, Perle et le chat qu’ils nommèrent Cupidon. Malgré l’absence de Crainte dans son petit univers, l’handicapé à la morale de ceux qui ont souffert. De cette histoire, il comprit bien des choses. D’abord, il comprit que la vraie famille et celle que l’on adopte et non celle que l’on impose. Il comprit, ensuite, que l’on ne devait pas juger une personne à sa seule apparence, que la vie est libre et que tout individu à le droit à la différence. Enfin, il comprit que le trublion, ce n’était en rien cette souillon, mais bien lui, l’handicapé, qui heureusement a su voir plus loin que le bout de son joli petit nez !
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" Tout commence par il était une fois..."
Un piètre écrivain.
L'ouvrage d'Adolphe Valentin n'est pas à proprement parler un livre d'amour. En fait, il est bien plus que cela.
C'est un instantané ou le passé et le présent fusionnent. "L' écrivain de roman de gare", comme il se nomme, se raconte à travers ses mémoires de romancier et ses rencontres tumultueuses avec les femmes qu'il a aimé durant plus d'un demi siècle.
Ce déserteur, partie de sa maison, laissant son épouse, Lottie, derrière lui, veut échapper à un avenir tout tracé, à une atroce prophétie. Dès lors, il entame un voyage à travers la France afin de retrouver Michelle Rose, celle qui a fait naître, chez lui, le grand amour. Avec elle, il y découvrira sa véritable identité : un salaud.
Un piètre écrivain.
L'ouvrage d'Adolphe Valentin n'est pas à proprement parler un livre d'amour. En fait, il est bien plus que cela.
C'est un instantané ou le passé et le présent fusionnent. "L' écrivain de roman de gare", comme il se nomme, se raconte à travers ses mémoires de romancier et ses rencontres tumultueuses avec les femmes qu'il a aimé durant plus d'un demi siècle.
Ce déserteur, partie de sa maison, laissant son épouse, Lottie, derrière lui, veut échapper à un avenir tout tracé, à une atroce prophétie. Dès lors, il entame un voyage à travers la France afin de retrouver Michelle Rose, celle qui a fait naître, chez lui, le grand amour. Avec elle, il y découvrira sa véritable identité : un salaud.
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Défi
De vous à moi, en lisant "Le Parfum", nous sommes bien nez à nez avec cet homme que l'on nomme: Patriiiiiiiiiick!!! Süskind, excusez mon admiration envers ce roman à la fragrance un tant soit peu enchanteresse.
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« Là, voilà ».
Le sang dégouline de mes veines à présent,
je serai mort ce matin.
Le sang dégouline de mes veines à présent,
je serai mort ce matin.
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As-tu, toi aussi, traversé cette nuit,
Où, bercée par un rêve chaleureux,
Dormant sur la couche d’autrui,
Tu renais dans le souvenir d’un tendre amoureux ?
Dans ses yeux sa passion t’envahit,
Il te parle d’amour, ses mots sont l’ivresse d’un génie,
Sa voix se fait douce, priante, écoute ce qu’il te dit :
« Rejoins-moi muse, maintenant et pour le reste de nos deux vies ».
A son timbre de velour ton cœur palpite, s’évanouit
Il devient alors, l’apanage de toutes tes rêveries,
Oh ma belle, tendre et douce amie,
Ne vois-tu pas poindre le réveil d’une sombre folie ?
Que raconte-t-il, cet homme avec qui tu t’émerveilles :
Un songe, un mensonge, une fausse ritournelle ?
Pour qui sa vie se destine à nulle autre pareille ?
Déjà il est parti mourir pour une autre, c’est là une triste nouvelle.
As-tu, toi aussi, traversé cette nuit,
Où, pleurant des larmes de feux,
Et, hurlant ton chagrin ennemi,
Tu as souffert d’un cœur malheureux ?
Une effusion de tristesse habite chacune de tes pensées,
Peux-t-on rompre d’une ardeur toute faite de beauté ?
Une lutte de chaque instant trouble ton existence,
Qu’as-tu fait pour mériter une telle sentence ?
Le venin de la nostalgie gagne les lieux inhabités de ta psyché,
A l’instar d’une enfant tu joues à revivre ton premier baiser,
Mais l’histoire ne retient pas un tel acte de sensualité,
Que ta vie est vide dans ta maison de poupée.
Pourtant un matin tu te réveilles au son d’une douce mélodie,
A la radio un homme fredonne « I love you, ma chérie »,
Sa chanson te rassure, te réchauffe, il te conte sa vie,
Miracle ou féérie, voilà une éternité que tu n’avais pas souri.
As-tu, toi aussi, traversé cette nuit,
Où le jour se lève sous les bienfaits d’un soleil radieux,
Où tu renais dans l’espace d’un univers infini,
En lieu et place de ton cœur redevenu fougueux.
Qui est-il cet autrui sommeillant à côté de toi ?
Est-ce l’enfant béni d’une déesse et d’un roi ?
C’est ton fils qui rêve de ta guérison à venir,
Il sait qu’à travers lui tu as fait naitre l’avenir.
Il voit la flamme en toi qui s’agite au souffle du vent,
Elle vacille à la simple évocation de ton amant,
Il sait l’amour que tu lui portais à chaque instant,
Es-tu assez rêveuse pour croire encore au prince charmant ?
L’heure de ta survie se fait écho au sein de ton esprit,
Saisis ta chance, cette flamme qui s’éteint, c’est ta vie,
Alors, si ma parole n’est en rien des mots sourds,
Laisse-moi être ta plume pour t’écrire une autre histoire d’amour.
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