La guerre éternelle est terminée depuis plusieurs années, mais une malédiction sévit sur les terres d'Emerysia rendant certaines filles de Gaïa avoir des pouvoirs extraordinaires. Leurs ombres sont loin d'être naturelles et attirent comme un phare, les deamons. Vivre ou mourir, les jeunes chasseuses de deamons sont destinés à rejoindre Asgard, le dernier domicile des anciens Dieux. Derrière les murs de la citadelle de lumière, un secret va être dévoilé faisant tomber les masques sur la vraie histoire sur le passé des éternelles.

Isyl Grimwulf est une demi-ondine détesté par sa famille depuis la mort de sa mère. Lors d'une nuit, elle fit la rencontre qui va lui faire découvrir la cruauté du monde d'Emerysia, et que l'aventure peut être excitante, mais parfois terrifiante.

Personnages venant de l'univers d'Emerysia : Tome 1 - La sorcière de sang.

[Couverture : Personnages de Fire Emblem]

Dans la région de Midgard, à ses frontières avec celle des féeriques, une ville semble être sujet à des maléfices réalisés par un sorcier de sang, qui manipulerais des rats. Mais dans quel essaim, manipuler des animaux et surtout de plus en plus ?
La guilde des aventuriers a envoyé un groupe pour enquêter avant qu'un drame n'arrive, mais si c'était déjà trop tard ?

Writober 2018 - Les démons sont de sorties pour le mois d'Octobre. Petits monstres au grand démon adorables, je vous invite de vous servir des bonbons dans le saladier et de vous installer pour lire les petites histoires de ce mois démoniaque.
Laissez un peu de sucreries pour le monstre, qu'il ne vous dévore pas !

Je m'appelle Élisabeth Montgomery, je suis druide et l'émissaire de la meute du Lucky Trombone. Les autres meutes m'appellent la « Sorcière noire » parce que mes crises de colère sont légendaires. Je reviens de quatre années de scolarité dans une école de sorcellerie avec un prof particulier. Je pensais revenir pour oublier tout ça, mais j'apprends que les années sans moi ont pas réussi ma meute, ma famille.
Il est l'heure de se remonter les manches, et retrouver sa place dans cette meute.

- Chéri, es-tu prêt ?
- Oui ! Vite ! Je veux mon dessert !
- Sois pas si impatient ! ... Tada !
- ...
- ...
- ...
- Quoi ? Tu aimes pas ton cadeau ?
- Si ... mais je ne m'attendais pas à ça, je dois te le dire.
- Bon, je retourne à la cuisine alors. Monsieur n'est pas heureux de son dessert.
- Non ! Non ! Reviens ! C'est une belle surprise ! Reviens, mon amour !
- Pff ... D'accord, mais dépêche-toi, ça fond la chantilly ! ... Chéri ...
- Quoi ? Allez qu'une petite !
- Non ! Pas de photo ! Range ce téléphone !
- Pff ... Tu es pas gentille ...
- Tu me soûles ... HAAAAA !
- Chut ! Je ne t'ai encore rien fait, ma belle ...
- Mais la vaiselle ... tu ... es sûr ... qu'elle devait ... se ... hum ...
- Merci pour ce dessert de qualité, ma chérie ...
- De rien ... mon chéri mais la table me fait mal au dos ... HA !
- Hihi ...

Le vent souffle me giflant de son froid mordant, néanmoins je continue à courir, malgré les mains crochues des branches s’accrochant à mon manteau de fourrure.
Mon souffle est erratique, mes jambes souffrent de cette longue course et pourtant je sens sa présence s’approchant de plus en plus de moi.
Les arbres le ralentissent assez pour que je garde une avance sur lui, mais la vue de la vallée m’effraie.
Cependant, dans un saut qui bloque ma respiration, je saute de la colline pour atterrir sur mes deux pieds dans les hautes herbes de la grande prairie.
Je jette un coup d’œil derrière moi, et sa silhouette me surplombe du haut de la colline.
Mon corps est figé jusqu’à ce que je croise son regard empli de sang et de rage, mes jambes prennent le dessus et ma course effrénée recommence.
Un sifflement métallique me surprend et me rappel que l’être qui me poursuit, est armé.
Droite, gauche. Gauche, droite.
Ma course cesse d’être une ligne droite et je danse entre la pluie de balles qui est tirée dans ma direction. Toutefois, je sens que je m’éloigne de lui, loin de son fusil.
Je reconnais facilement les flans de la montagne qui s’approchent, j’accélère en épuisant mes dernières forces. Je sors de la prairie pour zigzaguer entre les rochers, où les balles cessent de s’abattre.
La sécurité m’envahit en voyant mes amis me fixant finir ma course en tombant d’épuisement à leurs pieds.
Je suis à la maison. C'est la dernière pensée que j'eus en fermant les yeux de fatigue.