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C'est l'histoire fictive de l'invention du langage. La création du premier mot à l'époque de l'homme des cavernes. Comment a été créé le mot "amour" ? Dans quelles conditions a t'il été pour la première fois prononcé dans l'Histoire de l'humanité ? Qui l'a prononcé et qui l'a entendu les premiers ? Était ce un accident on un acte volontaire ?
Ce récit apporte une réponse à ces questions.
Ce récit apporte une réponse à ces questions.
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c'est l'histoire de la famille royale du royaume du vent. Boréas, le roi, Ariel, la reine, Mistral, le prince, Alizée, la princesse. Le récit commence avec l'initiation de Mistral au dispositif qui permet à la cité de se défendre contre ses ennemis. Mais il existe des forces antagonistes au sein de la famille royale. La reine craint les penchants mauvais de son fils, et voudrait favoriser le règne de la princesse. Ce à quoi s'oppose le roi, qui veut poursuivre la tradition de la transmission du pouvoir de père à fils. Les deux points de vue vont s'affronter, dans une lutte secrète, non ouverte. L'avenir, la prospérité du royaume et de la cité sont en jeu.
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Félicia et Azura sont les meilleures amies du monde, malgré deux personnalités très dissemblables : Félicia est sérieuse, rigoureuse, un brin intellectuelle, alors qu'Azura est fantaisiste, chaotique et inventive.
Je décris ci-après une scène mettant en relief l'opposition de leurs profils, dans laquelle les deux amies discutent de la question du bonheur.
Je décris ci-après une scène mettant en relief l'opposition de leurs profils, dans laquelle les deux amies discutent de la question du bonheur.
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C'est l'histoire d'un jeune écrivain qui recherche le conteur aux 100000 histoires, il mène une enquête, passe des épreuves, pour enfin rencontrer son idole mystérieuse. Il apprend alors qui il est vraiment, et le véritable but qu'il poursuit. J'écris ici le début du chapitre 7, le test de la mémoire, une des épreuves que doit passer le jeune écrivain. Si ça vous plait, le roman en entier est disponible sur Amazon Kindle.
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Défi
Je crois que je serais un monstre penseur. Le style à ne sortir les griffes que contraint et forcé, et ne pratiquant que la légitime défense. J'écrirais, au fond de mon antre sombre, des poèmes pour exprimer mon mal-être de mal-aimé. Et j'aurais des réflexions du genre : "il y a plus d'humanité dans l'oeil d'une maman ou d'un papa monstre, que dans le regard injecté de sang et de haine du chevalier soi-disant blanc, mais à l'intérieur plus noir que mon pelage manquant d'un nettoyage régulier".
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Je me place dans un cas un peu particulier : on donne parfois le nom de "zombie" à un humain en état de fatigue très avancé. Que se passe t'il dans la tête d'un tel "zombie" ? Pas grand-chose en fait. Pour avoir moi-même experimenté cet état, au delà d'un certain seuil de fatigue, le cerveau présente un électroencéphalogramme plat, enfin pas très vivace en tous cas. Et rien ne traverse l'esprit, à part la sensation de fatigue. Pour remettre en marche l'organe de la pensée, on peut utiliser différents moyens. Je préconise une exposition à 4 ou 5 épisodes de suite de "Buffy contre les vampires". Avec un tel traitement, le cerveau repart habituellement en état de marche, bien que souvent en état dégradé de marche.
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La Nature prend ses parements de mariée,
Une longue traine de blanches clochettes,
La robe de pommier en fleurettes,
Pour ses épousailles avec le Soleil célébrer.
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Défi
Avertissement : comme je n'ai pas eu le temps de finir le précédent défi de "Quelques mots sur un piano", je présente ici un mélange du défi de la semaine passée et du défi de cette semaine.
Elle s'appelait Flore. Je l'aimais car elle aimait les hommes qui aiment les femmes pour leur intelligence. Ou plutôt parce qu'elle aimait les hommes qui aiment les femmes qui aiment ...enfin je ne sais plus trop, mais c'est un truc comme ça. Nous étions botanistes, et chaque jour de la semaine nous travaillions ensemble, mais me déclarer me semblait parfaitement ridicule. Tous les signes montraient qu'elle recevrait, certes gentiment, en parfaite femme douce et pleine de classe qu'elle était, mais fermement, une quelconque demande sentimentale de ma part.
En fait je crois que je n'étais pas très pressé : la voir chaque jour, pouvoir lui parler amicalement, comblait l'essentiel de mes souhaits, et pour le reste, je n'en étais pas encore arrivé au point où la situation devenait plus ou moins incontrôlable.
Un jour, nous eûmes une discussion qui me marqua, car pour la première fois, elle montra des signes de passion et d'enthousiasme. D'ordinaire, elle se montrait essentiellement calme, souvent fatiguée, voire éteinte par les longues journées de travail. Mais quand nous abordâmes, je ne sais plus par quel cheminement, le sujet des Jardins Suspendus de Babylone, son œil (et même les deux) s'éclaira d'un éclat qui me surprit tout d'abord.
Son ton habituellement monocorde, et même pâteux à l'occasion, prit des inflexions très expressives, qui me firent penser à mon cousin quand il parle voiture. J'étais d'autant plus étonné qu'elle ne se comportait jamais ainsi. Je sortis de cette conversation avec une idée fixe en tête : recréer pour elle l'equivalent des Jardins Suspendus. Dans la passion de l'instant, cela me parut parfaitement possible. Réussir ce tour de force végétal, j'en étais sûr, me ferait apparaître à ses yeux comme un parti idéal, les signes tourneraient alors en ma faveur, les planètes s'aligneraient, me permettant de me déclarer, et d'emporter la décision.
Mais le lendemain matin, au réveil, un mal de crâne carabiné vint me replonger dans la réalité. Les Jardins Suspendus de Babylone ! Et pourquoi pas le colosse de Rhodes, pendant que j'y étais, ou bien le Phare d'Alexandrie ! Comment cette idée folle avait elle bien pu germer dans ma tête malade ? J'eus une nouvelle confirmation que la passion nous fait parfois complètement dérailler. Et que, tout homme raisonnable que je me considérais être, je n'étais pas à l'abri de sorties de route brutales hors de la modestie et de la réalité.
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Le sujet est particulièrement intéressant parce qu'il est hautement sensible et passionnel. Or généralement face à un sujet sensible, on dérape très facilement dans le subjectif. Il est bien entendu plus agréable de se voir comme intelligent, aimant, généreux, beau que comme idiot, égoïste, haineux, laid. Ce qui tend à orienter le jugement qu'on porte sur soi. Nous avons tous tendance à nous voir plus beaux que nous sommes. Moi, par exemple, à 25 ans, je croyais spontanément mériter l'amour de tout un chacun. Et si donc on ne me donnait pas cet amour, j'en étais blessé. Puis je me suis demandé si réellement j'étais digne d'être aimé. Et là je suis allé de déception en déception. Car j'ai constaté que mon intelligence était très limitée. Pour écrire un programme informatique bateau, qui ne demande que d'appliquer ce que j'ai appris à l'école, ça va. Mais dès qu'on va un peu plus loin, c'est la débandade plus ou moins prononcée. Sur tout sujet un peu compliqué, je me traine, j'accumule les erreurs. Par exemple : quelle est la cause du chômage, pourquoi la Révolution française de 1789 a éclaté ?
Du côté du courage, c'est assez similaire. Certes je suis capable parfois d'affronter la peur, un certain niveau de douleur, d'un autre côté je me souviens de scènes pas très flatteuses pour moi.
Pour ce qui est de la capacité à aimer, je présente également de graves lacunes. Si donc je ne sais pas très bien aimer, pourquoi donc devrais je m'attendre à être aimé ?
Ce qui est vrai pour moi, je crois que ça l'est pour tout le monde. Si les gens étaient majoritairement intelligents, aimants, altruistes, le monde ne se présenterait pas tel que nous le voyons. La Terre constituerait un Paradis, or nous sommes loin du compte. Si l'humain était intelligent, on saurait d'où nous venons, où nous allons, qui nous sommes, ce qu'est la matière, comment l'Univers s'est formé, quel est le sens de la vie, pourquoi nous sommes sur Terre. Si l'humain était aimant, le divorce n'existerait pas, non plus que les scènes de ménage, il n'y aurait pas d'enfants martyrs, pas de femmes battues.
Je pense donc qu'il convient de rester en contact avec la réalité, même si ce n'est pas très agréable, quand on se faisait jusque là des illusions sur soi-même. Se voir à peu près tel qu'on est : plombé par de multiples faiblesses. Et en tirer les conséquences : essayer de s'améliorer.
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Je précise que tout ce qui suit n'est pas le résultat de mon analyse personnelle. Tout ce que je décris est dérivé des conceptions du mathématicien français Henri Poincaré, qui a vécu à la fin du 19ième, début du 20ième siècle. Je ne fais qu'appliquer sa méthode, qu'il utilisait dans le domaine des sciences, à la poésie.
Répondant à un défi poétique sur Scribay, je pense à la notion de muguet, dont la fleur ressemble à une clochette. Une clochette, c'est aussi un instrument de musique, qui émet un son. Je reste 10 minutes environ à penser à ça, plutôt intensément. Puis je m'arrête, et je vaque à d'autres occupations, ne mobilisant pas mon cerveau. Environ 1 heure plus tard, en repensant un sujet, j'ai l'idée du mariage de la Nature, avec qui sinon le Soleil (puisqu'on sait que le soleil influence puissamment la croissance des plantes de la Nature). Il me suffit de 2-3 réglages pour aboutir au quatrain :
La Nature prend ses parements de mariée,
Une longue traine de blanches clochettes,
La robe de pommier en fleurettes,
Pour ses épousailles avec le Soleil célébrer.
Question : d'où est venue l'étrange inspiration du mariage de la Nature ?
Elle est venue d'un travail inconscient du cerveau. Parce que dans ma mémoire se trouvait 2 éléments:
1) un parterre de muguet, de forme comparable à une longue traine de robe de mariée.
2) le concept de robe de mariée, composée de la robe proprement dite, et d'une traine.
Quand j'ai pensé assez intensément à la notion de muguet, elle s'est imprimée dans mon subconscient. Alors mon cerveau inconscient a travaillé automatiquement sur cette donnée. Il a recherché dans ma mémoire tout ce qui correspond à cette notion, et est tombé sur l'image du parterre de muguet. Puis il a cherché dans ma mémoire tout ce qui correspond à cette image, et c'est là qu'il est arrivé à la notion de robe de mariée, donc à l'idée du mariage. Et comme le muguet est un plante, une composante de l'immense Nature, mon inconscient a formé l'idée du mariage de la Nature, qui est alors apparue à ma conscience. Ensuite, il suffit d'un peu de travail conscient pour trouver que la robe de mariée peut équivaloir à un pommier en fleurs, les 2 formes étant similaires.
De ce processus, on déduit que la poésie se forme quand on a une mémoire bien remplie de concepts divers et variés, et qu'on mémorise une idée de départ (ici le muguet). Conclusion : il convient d'avoir préalablement mémorisé suffisamment de concepts pour pouvoir produire de la poésie. Ce qui se réalise d'autant plus facilement qu'on posséde une bonne mémoire. Certes la mémoire ça se travaille, ça s'améliore avec la pratique, mais au départ les personnes ont une mémoire plus ou moins efficace.
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Défi
En première approche, l'expression "femme en tension" me fait penser à deux interprétations :
1) une femme sous tension électrique, remontée comme une pendule, et là je pense à Murielle Robin dans ses moments les plus survoltés de ses sketches.
2) une femme vivant une grande tension, prise dans un évènement immensément crispant. Cela m'évoque le procès de Jeanne d'Arc. Une jeune fille de 19 ans, interrogée, harcelée par des juges savants. Si elle répond mal aux questions subtiles de ces docteurs de la foi, elle sera convaincue d'hérésie et ce sera la mort. Jeanne est donc extrêmement tendue, elle est une femme en tension gigantesque, d'autant que ce procés s'est étalé sur une longue période. Quand un mot de trop ou mal choisi conduit à la mort.
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Défi
La sphère c'est le globe terrestre. les temples de la sphère sont les forêts, car les écologistes leur vouent un culte. Le feu de plusieurs semaines ce sont les incendies de forêt en Californie. L'age de fer pour les pompiers : une période difficile pour les combattants du feu, constamment sur la brèche. Les pyromanes attendent un coup de pouce du ciel, pour que la police ne les attrape pas. Ce n'est pas la bonne interprétation, mais ce n'est pas si éloigné.
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