Bruno Jouanne
Les plus lues
de toujours
Gaspard est un petit garçon qui s’est découvert la faculté de disparaitre dans le sol. Il connaîtra sous terre des aventures hors du commun. Il y découvrira l’amour et ses complications, l’accès à d’autres dimensions peuplées de personnages hors normes et de spectres bienveillants...
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Mes vieilles chansons abandonnées. Fonds de tiroirs oubliés.
https://jmdprod.bandcamp.com/
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Il faudrait que quelqu'un aille nourir Le chat... Il y a des boîtes au fond du caveau.
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1. Comment te décrirais-tu en quelques mots ? Velléitaire, rêveur et arthrosique. 2. Quel est ton prénom ? Bruno Antoine René Marie. 3. Où es-tu né(e) ? Maisons-Laffitte 78. 4. Quel est ton passe-temps favori ? Lecture et Guitare 5. As-tu des frères et sœurs ? Si oui, combien ? Oui, trois dont un frère. 6. As-tu des animaux de compagnie ? Une chatte, Mia, un an et demi. 7. Quelle est ta couleur préférée ? Toutes les nuances de bleu. 8. Qu'est-ce qui te passionne le plus dans la vie ? Imaginer des trucs. 9. As-tu un plat préféré ? La pintade au chou, le couscous... au chou :-))) 10. Quel est ton film préféré ? La soupe aux choux avec Jacques Villeret et Louis de Funes. 11. Quelle est ta série préférée ? L’homme du Picardie, nan je rigole. Les séries m'ennuient comme pas possible. 12. Quelle est ton émission télévisée préférée ? Aucune. La télé est le nouvel opium du peuple. 13. Quel est ton livre préféré ? Mort à crédit de Céline. 14. Quel est ton auteur / autrice préféré(e) ? Émile Zola, Robert Merle, Jules Verne, Théophile Gautier etc. 15. Quelles sont tes qualités principales ? Ce n’est pas à moi de juger. 16. Quelles sont tes faiblesses ou tes points à améliorer ? Velléitaire et
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Paris, 1865. Un auteur qui ne place aucun article, pensais-je, est un piètre écrivain. En ce temps-là, je vivais de quelques piges dans un journal à faible tirage, autant dire que je mourais de faim. Mon humeur était au plus bas et mon goût de vivre ne valait guère mieux. Je commençais à prendre la mesure de mon manque de talent alors que mes histoires, jusque-là m’avaient toujours semblé fameuses et admirables. Luttant pour ne pas fondre en larmes, j’ouvris le tiroir de ma table, saisis mon vieux revolver à six coups et commençai à le charger. Tout en glissant les balles dans les chambres du barillet, je pensai à haute voix qu’une seule devrait me suffire. À moins que je ne me rate, mais à bout pourtant, je serais vraiment le plus mauvais tireur de Paris ! Je dus parler trop fort, car avant que je ne porte l’arme à ma tempe, une voix s’exclama sur mon palier : — Mon ami ! J’ai entendu votre projet ! Ouvrez-moi, j’ai à vous conseiller ! Je rangeai prestement ma pétoire et allai ouvrir à mon visiteur. C’était un homme énorme et trop haut pour passer sous la porte sans baisser la tête. Il ressemblait à mon oncle... Mais vous ne connaissez pas mon oncle, bien sûr. — Il ne fallait pas
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L'hiver n'était pas terminé, mais il gelait encore. Reclus volontaire dans ma mansarde, je travaillais sur les dernières pages de mon premier véritable roman. Ensuite, je ferai les corrections nécessaires afin que mon œuvre soit présentable ; j'avais l'intention de la remettre en main propre au lecteur principal des éditions moulingrin. Peu à peu, la nuit avalait les recoins de ma pièce, j'entrepris de mettre une bougie neuve dans mon vieux "rat de cave"* avant qu'il ne fasse complétement noir. Je me livrais à cette besogne routinière quand on frappa à la porte. C'était un heurt fort et assuré. Il était six heures du soir à mon gousset et je n'attendais personne. Je m'écriai : — Qui est là ? Serait-ce vous madame Lacage ? Madame Lacage était la concierge de l'immeuble où je louais ma mansarde. Comme elle souffrait du dos, souvent elle montait chez moi pour solliciter mon aide. Tous deux, nous portions les boîtes à ordures dans la rue, puis nous regagnions nos logis respectifs. On frappa une nouvelle fois sur les planches de mon huis : — Qui va là ? Ma question se voulut plus ferme, j'attendais une réponse précise. — Eh bien, c'est toi, m'entendis-je répondre. — Quoi moi ? Qui êtes-
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Version vidéo de ma chanson : https://www.youtube.com/watch?v=ZiS7agacLD4 C’est la Toussaint, bien sûr il pleut Par tous les saints, sauve qui peut C’est le rendez-vous des parapluies Et de tous les coins de Paris On s’presse le chrysanthème à la main Au cim’tière fleurir qui, un voisin Qui un parent, qui un ami Un chien, un chat, un canari. Moi qui n’ai pas l’moindre défunt À Pantin, à Thiais, ni au Kremlin- Bicêtre, je ne suis pas de la fête Quand chacun honore son squelette. J’avoue qu’ça m’attriste un peu Pire, j’en ai les larmes aux yeux De me savoir vivant encore Alors que tant de gens sont morts ! Que parmi eux, je n’ai personne Ne nécessitant, ça vous étonne ? Un déplacement impérieux Vers les fins fonds de la banlieue. Si quelque regret posthume M’échappait, que quelqu’un, quelqu’une, Se languissait de ma visite, Que je m’attarde sur son site, L’air affligé d’un gros chagrin Parmi les parents et les cousins Mon ami, je te fête ici Bien plus souvent qu’il n’est permis Ici, il n’est rien d’occulte Car personne ne voue au culte Des morts, ni Paul, ni Jacques, ni Pierre, Aucune intention de prière. Quand sonne l’heure de l’apéritif Dans un larmoiement excessif De pastis, chez
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“Le parfums, les couleurs et les sons se répondent.”
Charles Beaudelaire
Charles Beaudelaire
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Lourd comme un rocher, l’homme de pierre pourtant, se déplace sans faire de bruit, sans rien bousculer. Nul jamais ne le voit se mettre à l’œuvre, il est discret et timide. Pourtant, parmi les gens ordinaires, il est toujours en action. Un soir d’été, il est ce banc gris à l’ombre d’un tilleul parfumé sous lequel les amoureux s’embrassent. Demain matin, il sera contre une cathédrale, s’arc-boutant sur la construction. C’est sa façon à lui de soutenir les espoirs fous que les hommes ont mis dans leurs édifices. Après, il sera de ces arcs de triomphe, toujours consterné par la folie des conquêtes. Comme il est bon, il restera là, sans bouger, protecteur. Jadis, il était pont entre les deux rives d’un fleuve, s’étirant d’une berge à l’autre pour relier les uns avec les autres. Pour remplir les ventres et les greniers, on passait avec des charrettes surchargées en cahotant sur son dos mal dégrossi. Ça ne lui faisait pas mal, bien au contraire. Il a pu être : muraille, rempart, défense derrière laquelle on s’abrite quand l’envahisseur investit les plaines. Plus tard, il sera : pavé, projectile, blocs de granit entassés au bord d’un trottoir. Sa charge sera contestataire. Il lui faudra r
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La cloche de la petite église sonnait la sortie de la messe. C'était le moment de la matinée où je passais chez le boucher pour me procurer la viande dominicale. Je me plongeai dans la liste de courses que mon épouse m'avait remise. — Un poulet avec les abats pour le chat ! Comme d'habitude ! Avec ça, qu'est-ce que je te mets Pierrot ? — Deux kilos de plat de côtes, vingt-six merguez, vingt-six côtelettes d'agneau... — Ah ! j'ai plus de merguez... Je te mets des saucisses de Toulouse ? — Ouais, ça va le faire. — Y a plus de côtes d'agneau non plus, à la place, je te mets des côtes de porc ? Dans l'échine, ça marche ! — Ça marche Patrick. Il me faudrait aussi du collier de mouton... T'en as ? — Ah non, désolé. C'est pas la période du mouton, par contre si tu veux, j'ai des chipolatas, je peux faire un beau collier avec ! — Ah ! Ah ! T'es marrant aujourd'hui ! Allons-y pour un collier de chipolatas. — Après ça ? Il te faut autre chose ? — Euh, je sais pas... Qu'est-ce qu'on peut mettre encore comme viande dans le couscous ? — On a reçu du boudin... Super frais. Je t'en mets combien ? — Oh non ! Pas du boudin, trop dur à digérer, avec la semoule. Alors ça sera tout pour moi. — Ok Pier
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Comme proposé dans ce défi, je dévoile le physique de quelques personnages de mon histoire " Les vies extraordinaires de Gaspard Lechat" : https://www.atelierdesauteurs.com/text/486804872/les-vies-incroyables-de-gaspard-lechat Couverture : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/zt8u.jpg Luna et Sélène enfance : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/naoe.png Gaspard et son amie Luna, enfants : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/if7c.png Gaspard, Luna et Sélène à 20 ans : https://cdn.pixabay.com/photo/2023/10/05/14/18/gaspard-8296078_1280.jpg Gaspard et Sélène Jeunes : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/lqqo.png Gaspard et Sélène à 70 ans : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/3270.png Marcel Legrand, père de Luna : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/3pkn.png Marcel, dans les souterrains : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/svub.png Mireille, maman de Gaspard : https://zupimages.net/viewer.php?id=23/52/qlvr.png https://www.atelierdesauteurs.com/text/1299094064/la-bande-a-gaspard-- Le reste des personnages importants : Adrien jeune (Ami de gaspard) : https://zupimages.net/viewer.php?id=24/01/q4f6.png Adrien âgé : https://zupimages.net/viewer.php
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