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One-eyed Sexy Toon

Bonjour, ami visiteur de profil.

Je m'appelle Tim, j'ai trente-deux ans, j'écris des textes de formes poétiques et chansonnières dont tu peux trouver l'ensemble sur mon blog :

http://anonymeeuropeen.canalblog.com

Je suis aussi passionné de dessin, mon âge mental alterne entre quatre ans trois quart et "beaucoup trop vieux", et je bois un peu trop de coca ; moi-même je me trouve passionnant en écrivant cela... Quel sens de l'autovalorisation !

Bonne lecture ! et au plaisir de se croiser dans le coin.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

One-eyed Sexy Toon
Délires, réflexions, pensées.
Jeux de plumes.
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One-eyed Sexy Toon


Ils remplissent la vie
Les marchands de colombes
Et feront les étés
Sans savoir que d'ici
Bien avant que l'an tombe
On leur vendrait janvier
Mais ces enfants qui jouent
On croirait c'est étrange
Qu'ils sont dans un jardin
Le temps de quelques coups
Ils muteront les anges
En promeneurs de chiens
J'ai retiré ma mise
Et caché dans ma manche
Mes vœux de Paradis
La cloche de l'église
A sonné ce dimanche
Et tu n'as pas souri
Les lundis sont pluvieux
La semaine un long jour
Et c'est toujours lundi
Mon esprit devient vieux
Quand tu dis "mon amour"
Comme à l'amour enfoui
Je peine à l'accepter
Maudis de le savoir
Les chemins continus
Il n'y a plus de vallées
Sous les allées du soir
On ne s'amuse plus
C'est la mort annoncée
Clairon du déjà-tard
Carrosse noir des rues
Ou c'est la marche à pieds
Sur les pavés-mouroir
On ne s'amuse plus
Je nous quitte à 9 h
Le temps de ne rien dire
De semer dans mes pas
Le long de vagues leurres
Un peu de l'avenir
Que je n'aimerais pas
Je regarde aux fenêtres
Quand les maisons racontent
Nos tendresses parties
L'élan de disparaître
En refuser les contes
Absoudre un vent de nuit
Pensant aux gens qui marchent
Et me sentant des leurs
De leur chemin de croix
Sans jamais passer l'arche
Qui ferait du labeur
Une idée d'aller droit
Je penche vers la salle
Repliée dans les blés
De nos tristes frontières
Avant la fin des bals
Nos enfants jamais nés
Avant la mort du père
Je peine à l'accepter
Maudis de le savoir
Les chemins continus
Il n'y a plus de vallées
Sous les allées du soir
On ne s'amuse plus
C'est la mort annoncée
Clairon du déjà-tard
Carrosse noir des rues
Ou c'est la marche à pieds
Sur les pavés-mouroir
On ne s'amuse plus
J'ai retiré ma mise
Et caché dans ma manche
Mes vœux de Paradis
La cloche de l'église
A sonné ce dimanche
Et tu n'as pas souri
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One-eyed Sexy Toon


Les mots d'amour ne se disent plus avec les bons gestes,
Ils parlent autant qu'ils parlent au temps et leurs figures
Ont des âges que ma peau ne saisit pas ;
Quand je te vois, mes rides n'en sont plus vraiment,
Les mots se taisent comme des enfants timides,
Contraints à l'erreur structurelle, obscure et terminale,
Mais refusant de se tromper, ayant peur de faire mal,
Qui protègent un peu leur nature nue.
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
De long en large dans mon expérience
Au profond des plus profondes nuits,
J'ai fièrement descendu la science
De son trône surhumain.
C'était comme voler dans un premier jardin
Avec à la main la plus diurne des mémoires,
Une épée de joie que je tenais, grandiose, dressée
A travers la face des nouveaux dieux.
Je dois t'avouer, comme à un voisin de conquête, que sur ces chemins-là,
J'ai tout appris de toi.
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
On se rencontre, on se partage comme ça, entre deux verres de vin,
On se raconte, puis on ne se dit plus rien ;
Mais avec toi j'ai vidé tous mes verres,
Avec toi j'ai rempli l'eau des pluies.
Quand on a vécu ça, la mort devient si facile,
Belle comme un Eldorado, avec ses visages multimillénaires
Qui sourient et qui jouent au-dedans et autour des Terres,
Tout autour des Terres.
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
Depuis longtemps j'épuise et puise mon essence,
Comme une âme inversée ou un fardeau qui s'essore,
Dans l'immanence de l'espace,
Où, depuis plus longtemps encore, depuis toujours,
L'imminence de ton corps fait danser de bonheur
La vie qui se déplace avec la vie qui reviendra,
Et les temps qui passent avec les temps perdus.
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
Je te le dis comme un aveu de passage :
Ma mère et moi, on a vécu des guerres similaires,
Moi en tant que fils, elle en tant que repère,
En tant que fille et en tant que ma chanson première ;
Depuis mon attention initiale portée sur ses battements de cœur,
Je la connais.
D'aucuns répondraient qu'elle est nécessairement autre chose,
Mais je n'y vois nulle contradiction ;
Pourquoi ne pourrait-on pas être mille mondes,
Et n'être que ses pulsations ?
La question semble absurde et surgie de nulle-part ;
Je la pose, là, comme un bouquet de roses hagard...
Je crois vouloir dire que j'entends tes pulsations
- je ne sais pas d'où, cette aube est restée noire -,
Et tant pis si c'est insensé, si ce n'est qu'une idée pauvre et romanesque
De poète étourdi, d'acrobate ingénu...
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
On se rencontre, on se partage comme ça, entre deux verres de vin,
On se raconte, puis on ne se dit plus rien ;
Mais avec toi j'ai vidé tous mes verres,
Avec toi j'ai rempli l'eau des pluies.
Quand on a vécu ça, la mort devient si facile,
Belle comme un Eldorado, avec ses visages multimillénaires
Qui sourient et qui jouent au-dedans et autour des Terres,
Tout autour des Terres.
Je t'aime comme si je t'avais toujours connu.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que les idées s'accumulent et demandent à sortir. Je suis très fan de chansons françaises dites "à texte", et j'ai en moi parfois quelques phrases qui émergent et réclament d'intégrer des chansons. Du coup, j'écris ces textes de chansons qui n'en seront jamais, dont tout le monde se fout mais que j'aime bien - et pis c'est tout.

Listes

Avec Yvan Urusawa, Murmures dans la brume, L'Hermine, Réflexions sur l'écriture, 29 janvier, je sais, ce titre n'en est pas un..., L'écho d'une vie, Loup d'Ostèr de Bigorre...

Discussions créées

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