Denielle Fervelle
Les plus lues
de toujours
Recueil de nouvelles peu joyeuses, écrites tard le soir en écoutant de la musique mélancolique. Si vous cherchez une lecture distrayante, amusante ou joyeuse, passez votre chemin...
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Alors que Merlin doit affronter sa destinée et ce qu'elle incombe, il fait la rencontre d'un étrange personnage. Il apprend plus tard qu'il s'agit de l'héritier d'un royaume conquit par Uther. Or l'héritier semble prêt à tout pour reprendre son trône. Ami ou ennemi, rien n'est encore décidé pour Merlin, cependant, ce n'est pas la seule menace planant autour de Camelot...
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Défi
Salut tout le monde! Moi, c'est Summer ! Je suis une lycéenne de Berverly Hills plutôt pas mal, et ça, c'est comment j'ai découvert mon amour pour Derek, le bad boy de mon lycée. Mais j'ai aussi une meilleure amie April, et je suis sûre qu'elle me cache un grand secret. Et il y a aussi Ashley, la fille qui me déteste depuis mon arrivée et qui veut ma mort mais je ne sais pas encore pourquoi !
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Défi
Simple PNJ dans un jeu d'Aventure à quêtes basique, Arthur prend conscience de son existence suite à l'arrivée d'un voyageur (le joueur) dans son village. Il décide alors de se lancer à sa poursuite pour comprendre ce qu'il se passe dans ce monde qu'il lui semble désormais inconnu.
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Défi
1939, Espagne.
La guerre civile vient de se terminer sur la victoire des franquistes. Vous faîtes partie des très nombreux réfugiés qui quittent l'Espagne et sa dictature pour vous réfugier en France. Au milieu de la souffrance, là où l'espoir ressemble bien trop à fil barbelé, vous décidez d'écrire un journal, une lettre, pour vous, pour vos proches, pour quiconque se donnera la peine de lire.
Partie 2: Version espagnole
La guerre civile vient de se terminer sur la victoire des franquistes. Vous faîtes partie des très nombreux réfugiés qui quittent l'Espagne et sa dictature pour vous réfugier en France. Au milieu de la souffrance, là où l'espoir ressemble bien trop à fil barbelé, vous décidez d'écrire un journal, une lettre, pour vous, pour vos proches, pour quiconque se donnera la peine de lire.
Partie 2: Version espagnole
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Défi
Un, deux, trois, qui est là?
Quatre, cinq, six, ce n'est pas l'institutrice
Sept, huit, neuf, leur pistolet est neuf
Dix, onze, douze, il y a beaucoup de rouge
Douze, onze, dix, nous ne sommes plus que six
Neuf, huit, sept, ils ont trouvé ma cachette
Six, cinq, quatre, ils m'ont jeté dans l'atre
Trois, deux, un, nous ne reviendrons pas demain
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Défi
Je t'ai connue alors que j'étais toute jeune, vraiment. C'est étrange quand on y pense, de voir à quel point je n'ai jamais sû me défaire de toi. Est-ce que c'était ton ambyvalence ou tes secrets tiroirs ? Etait-ce mon innocence que m'a volé ton Histoire ? Pourtant, ce n'est pas comme si je t'avais souvent rendu visite. Moins de dix fois, sûrement, lorsque j'étais petite.
Ton triple jeu, à la fois briques rouges comme le sang et marbre blanc comme la lune, escalier à vis et colonnes classiques. Mais je ne comprenais pas, ne voyais pas, tout ça à l'époque. J'étais aussi aveugle à ton essence que tu l'étais à ma présence. Tu avais traversé des siècles de temps, en étant abimé par les ans et par les gens, pour toi, je suis insignifiante.
Parfois, je me demande comment tu as survécu à ces époques sans tomber en ruines. Parfois, je me demande comment personne à mes côtés ne semble voir ta beauté. Parfois, je me demande ce que tes murs ont encore à cacher. Tous ces mystères que la Mort et les ans ont emporté. Ces fenètres dont on a chuté. Ces cheminées où des lettres ont brûlé. Des amours et des vies perdues, des danses interrompues, des histoires que l'on nous a lu.
Bien sûr, ta splendeur peut sembler ridicule aux yeux de certains. Ils ne savent pas apprécier tous les aspects de ta personnalité, pas comme je le fais. Ils ne te voient qu'à travers ton Histoire, qu'à travers ton physique. D'une fleur, ils ne voient qu'un pétale. Je ne te perçois qu'à travers les yeux d'une enfant à qui ont dévoilait un bâtiment trop grand, à qui l'on racontait une histoire trop dense. Une enfant qui lisait trop qui découvrait enfin un élément digne des mondes qui se créaient dans sa tête. J'espère pouvoir un jour te rendre tout ce que tu m'as donné, toi, mon château bien-aimé
Dans une ville autrefois royale, maintenant presque provincale, je te donne tout mon amour car c'est pour toi le château de Blois que je m'enflamme.
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Défi
Mes pieds s'étaient immédiatement enfoncés sous le sable chaud. Avec un tel soleil, c'était comme si nous avions juste abordé une terre d'or pur à l'odeur d'iode. La tempête avait été rude, nous y avions perdu notre capitaine sous les flots et nos étoiles sous les nuages. Notre nuit avait été passée à sauver nos voiles et nos vies, nos vivres et nos planches. Avec juste assez d'efficacité pour que nous puissons jeter notre ancre dans une crique calme. La même sur laquelle je venais de débarquer.
Cette île me semblait sans fin mais nous avions passé tant de temps en mer qu'aucun de nous n'osait vraiment se prononcer sur le sujet. Une île, un archipel, la côté d'un pays ou même d'un continent, qui pouvait le savoir? Très certainement pas nous.
"Tom ! Attrapes !"
J'eu à peine le temps de me retourner qu'une gourde fonçait droit sur moi. Ce furent mes mains brûlées par les cordes et le sel qui la rattrapèrent.
Nous n'étions qu'une poignée à avoir débarqués. Si on m'avait lancé une gourde, c'était que les autres, ceux qui s'étaient enfoncés dans la forêt tropicale, avaient trouvés une source d'eau potable.
"Installez le camps, je vais essayer de faire un tour dans la forêt pour trouver du bois utilisable pour les réparations." avertis-je Marcus et les autres en jetant un oeil à ma boussole
Marcus était le membre de l'équipage qui venait de me lancer l'outre d'eau. Il était d'au moins cinq ans mon aîné (dents non incluses) et menait l'expédition ici ainsi que le camps que nous devions monter. Ceci fait, nous resterions sur ces côtes quelques temps afin de refaire nos réserves et les réparations nécessaires à notre départ. Nous avions pris du navire le strict nécessaires, de quoi faire le camps des planches cassées, des outres, des couvertures, des torches et de quoi cartographier les lieux.
Suivant la rivière, je me retrouvais à grimper dans la forêt. Pour être honnête, les lieux avaient vite cessé de m'émerveiller lorsque j'avais regardé ma boussole. Je marchais depuis déjà deux bonnes heures, si j'en croyais le poids désormais bien réduit de ma gourde, lorsque je l'avais consulté pour retourner sur mes pas. J'avais vite déchanté. L'aiguille avait tourné et viré pendant bien trentes secondes avant de se stopper pour montrer... Devant moi. Pas le nord, juste... Devant moi. J'étais complétement perdu, en pleine forêt tropicale et en terra inconita.
Toutefois, je savais me trouver à mi-chemin d'une petite montagne. Je me mettais donc en tête de continuer mon ascencion afin d'obtenir un meilleur point de vue. Le chant des oiseaux s'estompait au fur et à mesure que je montais. Pas qu'il y en ait eu moins mais parce qu'un grondemment recouvrait tout les bruits alentours. Après un bref arrêt de réflexion, j'en déduis qu'il devait y avoir une chute d'eau toute proche.
Ma boussole continuait à m'indiquer d'aller tout droit. Le bruit de la cascade était désormais monstrueusement proche. J'écartais les lianes, suivant la voix. La forêt s'arrétait brusquement. Le soleil était doux, le vent agréable et l'herbe émeraude. En contrebas de la falaise, les rivières ét la mer s'effondraient en cascade dans un puit sans fond. L'horizon était bleu mais vide.
Toutefois, je n'était pas seul. Une petite table rouge à la nappe blanche et aux deux chaises de bois avait été dressée là. Dessus s'étendaient de multiples assiettes de biscuits et patisseries ainsi qu'un théière et deux tasses de thé. Sur l'une des deux chaises, une femme à l'âgé et l'origine indéfinissable se tenait là, sa robe gris gorge de pideon s'étalant en ondulation autour d'elle. Elle m'adressa un large sourire:
"Bonjour Tom, nous avons tant de chose à nous dire toi et moi ! Une tasse de thé ?"
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Défi
La musique s'efface en volutes bleues, les paroles s'envolent en papillons pourpres jusqu'au plafond, je n'entends plus que mon propre rire qui éclate comme des bulles de savons.
Une étincelle de bonheur qui rallume la bougie de mon cœur.
De la joie en seringue, de l'extase liquide qui court, court, court dans mes veines.
Un élan de volonté dans une tempête de sensations.
Une vague de couleurs dans un monde noir et blanc.
Mon cerveau a enfin carte blanche pour s'évader, pour s'envoler avec les coccinelles qui quittent les pores de ma peau.
La cascade d'émotions me fait pleurer de rire
et rire à en pleurer,
me noie sous le bliss chimique,
m'entraîne dans les profondeurs de mon esprit.
Je nage dans le ciel,
coule dans les nuages.
Les poissons nagent à l'envers à mes côtés entre les anémones colorées et les bateaux embouteillés.
Et puis je perds pied, je tombe jusqu'à faire surface dans l'eau poisseuse et marécageuse de ma réalité, déjà la main sur ma prochaine overdose.
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