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Sébastien Legrand

Sébastien Legrand
Recueil des poèmes que j'écris depuis quelques années.
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Sébastien Legrand
Quand culture populaire et réalité se mélangent... Quand un homme pense avoir tout vu, il s'aperçoit que tout ne faisait que commencer. Venez découvrir les errements de cet homme dans un monde qui ne lui ressemble plus. Qui sait ? Peut-être trouvera-t-il des raisons de toujours y croire ?

La situation prend place dans une France moderne, perturbée par l'apparition de créatures issues de la culture pop ainsi qu'un autre événement. Une survie démente vous est proposée.
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Sébastien Legrand
Cette oeuvre a pour but la publication. Vos retours sont plus que bienvenus.
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Défi
Sébastien Legrand
Ma réponse au défi.
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Défi
Sébastien Legrand

 L'air était frais et la nuit était tombée en cette soirée de septembre 2010. A l'époque, je pensais aller à une simple soirée d'anniversaire, celle d'un ami qui, avec ton aide avait vu les choses en grand. Du monde, une grande salle et une fête qui a duré jusque tard dans la nuit... c'est là où je t'ai rencontré. Cette mèche blonde restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ce soir-là, nous n'avions pas beaucoup parlé mais déjà, je pensais que tu étais une femme avec la tête sur les épaules et qui mettait un point d'honneur à ce que tout soit parfait. La fin de soirée est arrivée et nous nous sommes quittés. Hormis ces quelques mots, tu restais un mystère pour moi, puis la vie a tracé son inexorable ligne, celle que nous suivons tous.
 Puis 2015 est arrivé. Ca n'a pas l'air de grand-chose dit comme ça mais je sais que pour toi, ça évoque une année compliquée. Je me rappelle de cet instant où tu venais de rompre... je pensais prendre de tes nouvelles comme un ami mais sentir ta peine, même par réseau social m'a fait dire que je devais faire plus... je me rappelle de ces minutes ou ces heures passées à chercher un petit mot que je laissais sur ce fameux réseau, comme j'aurais pu le laisser sur ta table de chevet si j'extrapole ce réseau à la réalité. Je sais à quel point il est dur de tourner une page et dans ce genre d'épreuve, je ne voulais pas que tu te lances seule. Jour après jour, je t'ai vu te relever et te relancer, on dit que le temps cicatrise tout, on oublie aussi de dire que certaines personnes ne cicatrisent jamais.
 Dans ce chaos, j'ai aussi eu mes déboires et tu as été là, c'est à cet instant que j'ai réalisé que nous partageions plus qu'une simple amitié, nous étions une famille.
 Le temps a passé puis un jour, tu as décidé de prendre tes distances. Ca a été soudain, ça a été brutal et effrayant parce que je nageais dans l'incompréhension. Je pensais avoir perdu ce lien pour toujours. Crois-moi, ça a été un vrai crève-coeur de penser que c'était terminé. Puis, comme dans tous les films à rebondissement, je t'ai vu réapparaître au moment où je m'y attendais le moins. J'ai les yeux ouverts et je comprends désormais ce qui t'a poussé à agir comme tu l'as fait.
 Petite soeur, je sais que tôt ou tard, tu liras ces mots que j'ai pris le temps de réfléchir et de poser. Avec toi, j'ai découvert ce que ça faisait d'avoir une famille à laquelle on tient vraiment. Nous n'avons pas de lien de sang mais tu comptes tellement plus à mes yeux. J'aimerai te prendre dans mes bras et te dire à quel point je t'aime, voir le crier si fort que chaque étoile de l'univers en serait témoin. Je suis très fier de ce que tu es, cette femme battante au grand coeur et à la tête bien faite. Je suis très fier de ce qu'on partage et je veux que tu saches que je serais toujours là pour toi... jusqu'à la fin. Tu sais à quel point je déteste promettre par peur de décevoir mais je peux glisser cette promesse ici, ce soir. Peu importe ce que tu traverseras, je serais toujours là et jamais je ne t'abandonnerai. Petite soeur, je t'aime infiniment.

Quand la joie tapera à ta porte
Je serais présent
Pour la rendre encore plus forte
Quand la tristesse apparaitra
Je serais présent
Pour la renvoyer aussi loin qu’il faudra
Quand la colère s’en mêlera
Je serais présent
Pour apaiser ce champ de magma
Quand le doute s’emparera de tes émotions
Je serais présent
Pour que ton esprit résonne à nouveau à l’unisson
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Défi
Sébastien Legrand

 Une nouvelle journée se termine, je rentre chez moi après un dur labeur, à l'abri de cette grosse averse que je vois depuis la fenêtre du bus qui traverse la ville. Un temps d'arrêt puis le gros chantier. Tous les ados du collège entrent dans ce bus et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils savent se faire remarquer.
 En milieu de file, entre deux jeunes, survient un monstre, une armoire sur pattes. Sa tête pourrait toucher le toit, il doit mesurer pas loin de deux mètres et sa corpulence massive m'hypnotise, j'ai du mal à détacher le regard. Il s'asseoit dos à la route tandis que ses yeux bleus fixent droit devant... droit sur moi. Il a dû me repérer pendant mon observation. Son visage se ferme, j'ai peur qu'il vienne me dire de regarder ailleurs. Finalement, après quelques secondes, il tourne la tête et se contente de fixer l'averse qui redouble de violence. Pour une journée d'automne, cet homme est vêtu d'une chemise à manches courtes. Brrr, il me donne froid. Ses vêtements sont trempés, lui aussi doit se sentir gelé. Pourtant, je ne vois aucun frisson, aucun signe d'un quelconque refroidissement. De ses poches de pantalon, cet homme sort des écouteurs qu'il s'empresse d'enfiler. J'ai l'impression qu'une foule aussi compacte que celle-ci le dérange...
 Le bus roule avec prudence pour éviter un accident. Au bout de dix minutes, je vois son visage commencer à se décrisper, peut-être que revoir le quartier d'où il vient l'apaise. Un nouvel arrêt survient alors, laissant une grande partie des adolescents descendre, néanmoins, il reste encore énormément de monde lorsque le chauffeur ouvre la porte permettant aux nouveaux voyageurs de monter à l'intérieur. Parmi eux, une femme tenant une canne et se repérant avec, marche péniblement dans l'allée pleine de gens. De ma position, il m'est difficile de faire quelque chose mais je vois cet homme se lever sans réfléchir, il a invité cette personne à s'asseoir.
 Finalement, le bus part et l'homme se tient debout, il m'impressionne encore plus quand il est comme ça. Au bout d'une petite minute, je vois ses jambes bouger lentement tandis que son visage est grimaçant. Ce petit manège dure un petit moment jusqu'à ce que le bus ne s'arrête une nouvelle fois. Je le vois descendre et se masser les jambes qui tremblent légèrement... j'imagine qu'il vit dans un monde de douleurs tandis que le car repart et que cet homme disparaît de ma vue.
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Sébastien Legrand

Quand je vois ton corps étendu dans cette cage d'escalier, je réalise que tu t'apprêtes à partir. Loin de ta femme, de tes enfants, loin de ton taravail, de tes collègues... loin de tout ce qui compte pour toi. Est-ce que quelque chose à déjà réellement compter pour toi ? Je n'ai que douze ans mais tes actes m'ont montré l'horrible individu que tu es. Je t'ai suivi, obéi comme tout fils est censé le faire, seulement, quand tu m'as demandé de garder le silence, je n'ai jamais su quoi en faire. Quand la directrice de l'école m'a demandé si tout allait bien, j'ai dit oui, quand le psychologue m'a demandé si je vivais en paix, j'ai répondu oui... POURQUOI DEVAIS-JE MENTIR ? Tu penses mériter toute cette préservation ?
J'ai gardé toutes ces pensées depuis presque deux décennies et aujourd'hui, je peux enfin prendre cette opptrtunité de laisser une marque, de dire ce que j'ai pensé tout bas.
La vérité te fera peut-être mal mais je m'en fous. Je te déteste ! Je hais tout ce que tu représentes ! Utiliser sa force pour faire du mal à ta femme et te prétendre être un bon mari dehors ! Tu n'as jamais eu le courage d'assumer tes mots, encore moins tes actes. Tous les bleus, les pleurs, tout ce qu'elle a dû cacher est aujourd'hui sorti.
Tu pourrais me demander de stopper, mais je refuserais, tu as encore d'autres personnes à entendre... Ta fille par exemple ! Une enfant qui ne demandait rien de spéciale et pourtant, tu l'as brutalisé à plusieurs reprises ! C'est ça ton principe d'éducation !? Je pourrais t'insulter de tous les noms maintenant ! Regarde-la dans les yeux et ose dire que c'était pour son bien ! Ces claques, ces vols planés... POUR QUOI ? De meilleures notes à l'école ? Je te déteste !
Tu peux pleurer mais je m'en fiche ! Je vais continuer parce que je suis la voix des personnes sans voix ! Ce même individu qui te regarde dans les yeux et n'y voit rien d'autre que de la lâcheté ! Le pire dans tout ça ? Tu me regardais après chacun de ces actes, espérant que je me taise mais surtout, tu m'as fait croire que ceci était le reflet d'un bon mari et d'un bon père.
Je suis content que la mort soit venue te chercher, sinon, je l'aurais fait venir moi-même. Tu n'es pas mon père !
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Sébastien Legrand
Ma réponse au défi, bonne lecture. :)
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Défi
Sébastien Legrand

Je n'ai jamais été le plus grand orateur
J'aimerais quand même remettre les pendules à l'heure
Avec ceux que j'ai réellement aimé
Une trace de ma funeste destinée
Votre soutien est une incroyable lumière
Votre amour m'a permis d'affronter mes peurs
C'est ce que je garderais de ce passage éphémère
Je m'en souviendrai quand il sera l'heure
Mon temps passe sur Terre et je suis fatigué
Ma joie de vivre est rompue
J'aimerai me reposer
Même si je sais que vous serez déçu
Si un jour vous voyez ce poème
C'est que nos vies ne seront plus jamais les mêmes
Si vous vous demandez ce qu'il nous restera
Il nous restera ça.
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Défi
Sébastien Legrand
La mort est abordée de manière collective mais surtout de manière individuelle. On peut en avoir peur, on peut être indifférent... mais surtout, elle est différente selon la période à laquelle nous y sommes confrontés.
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Sébastien Legrand
Ceci est une nouvelle que j'ai écris pour un concours. Le concours 48 heures pour écrire organisé par Edilivre. Le thème : Les souvenirs.

J'ai pris un spectre plus large pour ce concours, j'espère que ça vous plaira !
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Défi
Sébastien Legrand

Couchée dans mon lit, j'entends mes parents parler
Dès que j'ai le dos tourné, c'est ma personne qui est évoquée
Du haut de mes dix ans, je peux déjà le comprendre
Mon armure continue de se pourfendre
Dans cet endroit sacré, je peux enfin être moi-même
Et à les entendre, j'ignore si je dois rire ou pleurer
Chaque jour, nos discussions tournent autour du même thème
Tant que vous ne m'aurez pas crue, je ne cesserai de continuer
Quand je rentre de l'école en pleurs, personne n'est là pour me réconforter
Tout le monde pense que mon histoire est amplifiée
J'ai senti la rage au plus profond de mon âme
C'est devenu pire quand vous en avez parlé avec cette dame
Les bleus, les marques, tout ceci n'a rien d'imaginé
Pourtant, tout le monde joue la sourde oreille
Ne vous étonnez pas si je ne trouve plus le sommeil
L'école est devenue ma triste réalité
Je suis confuse et furieuse
Ca fait des mois que cette situation dure
Et depuis le début, je sens que vous me trouvez ennuyeuse
Je me sens aussi utile qu'un tas d'ordures
Quand maman a retrouvé ce tabouret dans la chambre
Elle a juste pensé que c'était bizarre
Qu'elle l'avait oublié là, par hasard
Pourtant tout était calculé
Elle a eu la chance de me devancer
Vous n'aviez pas idée de mes intentions en ce jour de Novembre











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