Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Assow

Deux-Sèvres.
Assow
Un lieu, un siège mais différents points de vue.

(Ancien projet retrouvé dans mes tiroirs. A voir si j'en fais quelque chose ou non. )
9
11
39
4
Défi
Assow

Longtemps, il y eut des hier sans lui. Des jours heureux mais des jours sans feux. Aujourd'hui, son dos collé au mien, je me demande si je parviendrai à regagner les quelques centimètres du matelas dont il m'a dépossédé. La moitié du lit ne lui suffit pas. Il m'a fallu me retrancher au bord. Il est comme ça. Envahissant.
De même, son amour a balayé les prétendants passés pour conquérir un cœur qui n'attendait que lui. Comment en aurait-il pu être autrement ? Sans que je n'aie besoin de m'exprimer, il lit en moi. Il me comprend comme s'il était le tisseur du fil de mes pensées. Un seul de ses regards suffit à chasser la plus mauvaise humeur. Son sourire est un trésor. Ses bras sont mon refuge le plus précieux.
Oui, il y eut de nombreux hiers sans lui. Mais aujourd'hui... Aujourd'hui, je n'envisage aucun lendemain sans lui. Quand bien même prend-il toute la place au lit.
13
8
3
1
Défi
Assow

« - Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour cette interview. Vous savez, vous êtes difficiles à saisir et je pense que nos lecteurs brûlent d’en savoir davantage sur votre énigmatique personne ! Quand on y songe, votre travail obsède chaque homme et chaque femme de ce monde. On pourrait remplir des bibliothèques entières de volumes consacrées à vous. Est-ce que cette célébrité vous grise ?
- Tout comme le soleil brille et la terre est ronde, je suis connu de tous. C’est ainsi depuis la nuit des temps : toujours attendu, souvent craint, mais parfois désiré.
- Justement, parlons-en de ce désir morbide  ! Les fans ont occasionnellement des réactions inappropriées. Encore ce matin, mon train a été retardé par un “incident voyageur”. Par mon expérience et mon parcours matinal, je constate ce type d’actions au moins une fois par semaine sur Paris. Si je multiplie cela par le nombre de lignes ou le nombre de métropoles, mon Dieu ! Comment faites-vous ? Comment gérez-vous un tel rythme au quotidien, une telle effervescence ?
- Les hommes sont étranges. Certains me côtoient pour mieux apprécier leurs vies et d’autres m’appellent de leurs vœux. C’est dur de répondre à tous et je ne vais pas mentir, certains doivent persévérer. À ceux-là, je leur dis : n’ayez crainte, la mort finit toujours par frapper.
- Votre dévouement est tout à fait remarquable. Pourtant, nous savons tous deux que vous tombez parfois sur des récalcitrants. Comment vous occupez-vous de ces derniers ? Ont-ils un traitement spécial ?
- L’heure, c’est l’heure. Quand vient le moment du grand voyage, on ne tergiverse pas. Je sais les efforts déployés par beaucoup pour repousser ce moment et en toute honnêteté, je salue l’ingéniosité dont certains font preuve. C’est vain évidemment, mais l’homme est ce qu’il est : naïf.
- Vous semblez très sûr de vous. Ne craignez-vous pas les dernières avancées scientifiques ? La cryogénisation ou le transhumanisme nous rapprochent peu à peu de la vie éternelle. Imaginons un instant ce monde sans mort. Que feriez-vous ?
- Je jardinerai.
- Vous êtes un passionné de jardinage ? C’est un scoop ! Quel genre de plantes cultiverez-vous ?
- Des pissenlits. L’homme finit toujours par les bouffer par la racine !
- Vous exagérez ! Vous avez le monopole sur ce marché et je vous reconnais sans mal un talent certain pour vos activités. Néanmoins, la retraite est peut-être plus proche que vous ne le pensez malgré vos certitudes.
- Non. Le monde est une pyramide. Au sommet, une minorité s’est élevée sur le sang de la majorité. Pour dompter la mort, il vous faut apprivoiser beaucoup d’autres valeurs et mon emploi du temps me permet d’affirmer qu’en cela, il vous faut encore progresser.
- Le monde est-il condamné ?
- Qu’en saurais-je, je ne suis que l’exécutant de la Destinée. Vous devriez l’interviewer !
- C’est une amie à vous ? J’ai déjà eu un mal à vous avoir, pensez-vous pouvoir m’arranger un rendez-vous ?
- Ô très cher, vous avez déjà rendez-vous avec elle. »
TCHAC.
10
13
0
2
Défi
Assow
Histoire d'amour à 3 : lui, l'alcool et moi
8
2
8
7
Défi
Assow

"Ah un défi pour moi !" me suis-je dit en lisant cet intéressant défi lancé par Lilas bookine. Pourquoi vous direz-vous ? Parce que je suis tombée dans la marmite de la culture geek toute petite et que mon métier est du domaine de l'informatique alors 42, pensez-vous !
C'est le running gag qui revient souvent entre collègues et/ou passionnés.
Une question complexe ? 42 !
Une indécision sur le restaurant du midi ? 42 !
Chocolat ou chocolatine ? 42 !
On l'utilise si souvent qu'est fatalement venu le moment où l'on s'interroge sur son origine. On sait pourquoi le 8 peut être associé à l'infini, outre le fait qu'il suffit de le pivoter à 90 degrés pour en avoir une idée (voyez : ∞), on réalise bien qu'un huit serait continu et sans fin si on laissait une voiture rouler dessus. Avec un 4 ou un 2, bonjour la chute !
Pourquoi ces chiffres donc ? Et pourquoi les associer ? En informatique, on est davantage fan des 0 et du 1, mais là il est question d'une réponse universelle. UNIVERSELLE.
Elle ne peut se cantonner à un seul domaine et je vais vous expliquer pourquoi !
Évidemment, mon explication a beau être le résultat de multiples recherches, elle n'engage que moi, mais peut-être vous convaincra-t-elle...
Êtes-vous prêt pour la Vérité avec un grand V ?
11
10
0
1
Défi
Assow
Ode à la lune ou peut-être à une lune.
10
4
0
1
Défi
Assow

Nous sommes en mars 2022. La guerre a éclaté dans mon pays. J’ai vingt ans et mes rêves sont derrière moi. J’ai dit adieu à mon père, à mon frère et à mon amoureux. Maman m’accompagne. Elle ne cesse de pleurer depuis notre départ. On a rassemblé quelques affaires puis nous sommes montées dans ce bus, destination inconnue. Où sont les rires et les sourires ? Il y a quelques jours, mon rapport à l’actualité se résumait à jeter un œil à la météo pour définir mes tenues du lendemain. Aujourd’hui, chaque information qui remonte jusqu’à moi m’est précieuse. On guette chaque nouvelle et on craint chaque défaite. J’ai froid. J’ai peur. Constamment. Je n’avance que par la force des choses. Mon regard est éteint et je ne comprends pas. On était bien. Par la fenêtre du car, je vois mon pays et je suffoque. Chaque ville, village, arbre, j’aimerais les emporter avec moi. Est-ce la dernière fois que je les vois ? Et pourquoi ? Toujours ce pourquoi ! Je hais ceux qui nous attaquent parce qu’ils sont tangibles. J’ai vu des soldats s’avancer sur nous. J’ai vu le sang, j’ai entendu les explosions. J’ai craint pour ma vie. Je crains pour celle des gens que j’aime. Pourquoi ça n’en finit pas ? Mon âme crie justice et puis je le vois. Au bord de la route, il y a ce cadavre d’une jeune femme, fauchée dans la fleur de l’âge. Après l’épouvante, il y a le soulagement de ne pas être à sa place. Il vaut mieux que ce soit elle plutôt que moi. Il vaut mieux que ce soit eux plutôt que nous. Alors, je comprends. Il y a l’instinct de survie, petite étincelle qui balaie le “nous” pour porter le “je”. Et pourtant ! Elle, moi, finalement notre rôle est le même, nous ne sommes que des petites dans le monde des grands. La petite souffre, la petite gémit, la petite tire sur une autre petite, la petite pleure et parfois se meurt, qu'importe sa nationalité. Le grand, lui, est à l’abri. Il signe des papiers, change la vie des petites et grandit encore. Il faut des milliers de petits pour secouer un peu le grand, mais un seul grand suffit pour changer l’histoire.
Oui, un seul grand suffit… et je l’attends.
6
7
2
2
Défi
Assow

Ce soir encore, tu es à la fenêtre. Immobile, tu ne sembles pas m'entendre tandis que je m'avance. Le plancher craque sous mes pas mais cela ne t'atteint pas. Ce son-là n'évoque rien pour toi mais pour moi il est capital. Ce plancher est notre rivage, ton ancrage. À mes yeux, il est salutaire. Aux tiens... Je ne sais pas.
Tu es déjà loin. Tes pensées dérivent au large et je sais que ton corps suivrait si tu ne m'aimais pas un peu. Tu es une fille de l'eau. Tantôt calme, tantôt agitée, mais, toujours les vagues te ramènent. Tu ne sembles pas tendue pourtant quand je t'observe ainsi accoudée. Je ne perçois ni accablement, ni regret. Tu observes simplement ce qui faisait ta vie autrefois tandis qu'à travers toi, c'est l'avenir que je vois.
Demain, à mon retour, je te trouverai là. Tu ne m'entendras ni entrer, ni soupirer. Ou peut-être le feindras-tu. Comme ce soir, je me reprocherai alors de te soustraire à tes pensées pour t'entourer de mes bras mais ton sourire vaudra bien ce remords. Tu sauras oublier ce qui t'attire tant vers l'horizon. Je me sais convaincant. Et peut-être... Peut-être qu'un soir, ce ne sera plus ton dos que je découvrirai une fois le seuil passé mais ton visage tourné vers moi...
6
5
5
1
Défi
Assow
Tentative maladroite de répondre à ce défi ô combien complexe. Il me faut une aspirine maintenant.
5
4
0
0
Défi
Assow

"- Je ne vous demande là qu'un petit service."
Face à la fenêtre, le ministre patientait. L'homme, dans son dos, était silencieux. L'atmosphère était lourde dans la pièce. La circulation en contrebas était rare. L'extinction de l'éclairage public entre minuit et cinq heures du matin conférait à la lampe de bureau l'aura d'un phare dans l'obscurité malgré sa faible intensité.
Dans le reflet de la vitre, il constatait l'impuissance du chef de la police, les doigts noués sur le dessous de main de son bureau. Le regard de ce dernier était dirigé vers un cadre photo. En s'approchant, le ministre y découvrirait probablement un parfait portrait de famille, mais cela lui importait peu, en vérité.
Dès lors, il comprit que mettre ou non des visages sur les vies avec lesquelles il jouait ne faisait plus aucune différence. Il humecta ses lèvres. Sèches. Comme lui. Un frisson lui parcourut l'échine.
Il était loin le militant vêtu d'un t-shirt uni qui croyait en la démocratie, à la justice et toutes ces valeurs morales qui avaient fait gonfler sa poitrine d'exaltation. Aujourd'hui, il ne croyait plus à ces fadaises, la réalité l'avait rattrapé.
Il tira sur la manche de son costume pour l'ajuster parfaitement, se retourna lentement et posa devant l'officier un papier sur lequel était gribouillé un nom.
Il s'éloigna ensuite. Chacun de ses pas lui sembla plus lourd que le précédent. Il passa la porte. Il le sentit ce point de non-retour qu'il franchissait. Loin des yeux de sa victime, il se massa frénétiquement le poignet, pris d'une démangeaison subite.
Sa mue en super connard débutait.
5
6
0
1
Défi
Assow

Léonore se tenait sagement sur sa chaise Louis XVI. Un visage familier lui avait demandé de patienter ici le temps des formalités puis il avait disparu sur les talons d’un membre du consulat. Elle n’était pas la seule à patienter dans ce petit salon, probablement anti-chambre d’une sommité de l’ambassade française. À son exact opposé se tenait une grande brune qui détonnait dans ce décor sophistiqué. Le magnifique auburn de ses cheveux disparaissait sous une couche de poussière. Elle avait dû pleurer récemment. Deux sillons bien marqués suivaient le joli arrondi de ses joues grises de crasse. Hagarde, son visage témoignait encore des récents évènements qui venaient de secouer Istanbul.
Une bombe avait frappé le marché. Non. Un tremblement de terre. Le son d’un séisme ressemblait à celui d’une explosion quand on se trouvait près de l'épicentre, lui avait-on appris dans un moment d’accalmie.
Laurent. C’était son nom. Qui était-il déjà ? Un employé ? Son ami ? Son amant ? Un jeune retraité ? Des flashs fusaient dans son esprit. On lui avait expliqué sa mémoire défaillante. Ses carnets de voyage… Elle avait besoin de ses notes ! Tel un parfait écho, sa comparse d’infortune s’agita et commença à respirer bruyamment avant de se caler sur le rythme respiratoire de Léonore. Cette dernière répétait un exercice de relaxation. Elle le maitrisait à la perfection depuis la découverte de sa maladie, mais il ne l’apaisa pas totalement. Ses notes et le reste de ses affaires étaient perdus. Les témoignages de son périple n'existaient plus. Plus de photos. Plus de vidéos. Plus de souvenirs. Le Cloud avait bien avalé chacune de leurs étapes et les recrachait à chaque lecteur avide, mais plus rien de tangible ne subsistait. À quoi pouvait-elle se raccrocher ? Elle n’avait aucune confiance en ce monstre Internet qui pouvait faire et défaire les identités.
Elle-même était un puzzle aux pièces manquantes. Elle vit des masques. L’eau l’engloutir. Des sables mouvants l’aspirer puis des vagues la ramener sur le littoral. Un train qui partait d’une gare et dont on ignorait autant le point de départ que son arrivée. Elle était une. Elle était multiple. Il lui semblait avoir des enfants. Un mari peut-être. Mais non ! Elle ne serait pas partie sans eux, pas dans un voyage de cette envergure. Son cœur rata un battement. Était-elle partie sur un coup de tête en les oubliant ? Elle était impulsive ! Son aventure était ponctuée de destinations imprévues. Du moins, le croyait-elle… Rien n’était écrit par avance. Sa mère avait organisé une escale. Ou bien était-ce un autre proche ? Elle ne savait pas. Elle ne savait pas ! Son être était éparpillé. Il lui paraissait alors que chaque réminiscence d’elle était une version différente, comme écrite par différents auteurs. Un reste de brouillard lui dérobait la trame principale et sans celle-ci, toute la fragilité de son monde apparaissait crûment : narratrice omnisciente, mais défaillante.
“ - Léonore ? “
Le reflet du grand miroir s’anima. Le regard éteint s’illumina aussitôt d’un éclat rieur. Seule dans la pièce avec Laurent, elle comprit qu’il venait de la renvoyer à son corps. La force d’un prénom. Elle le fit rouler silencieusement sur sa langue. Léonore. Léonore. Laurent la guida vers l’extérieur et elle prêta à peine attention à ses paroles. Pourtant, deux options s’offraient à eux maintenant : soit ils prenaient la direction de l’est et poursuivait leurs pérégrinations vers des pays profondément bouleversés par les conflits, soit un vol de rapatriement vers la France les attendait. Joséa, la mère de Léonore, supervisait la logistique administrative, financière et matérielle. Sécurité ou témérité, le choix était sien mais elle n’en avait cure. À nouveau, elle était Une.
5
2
0
3
Défi
Assow

Assis sur une pierre, tu patientes dans le froid de l'hiver. En contrebas, le tumulte de la rivière sauvage est un brouhaha paisible. L'eau n'est pas prise dans la glace. Tu as beau avoir le bout des doigts gelés, il ne fait pas encore assez froid pour figer totalement la nature environnante. Tu la vois plier pourtant sur le poids de la neige. Chaque arbre, chaque brin d'herbe a revêtu le manteau blanc de circonstance. Les oiseaux se font rares et discrets, bien cachés dans leurs nids. À quelques mètres de toi, un écureuil vient de filer à vive allure sur une branche. Sa fourrure marron s'est perdue dans le décor avant même que tu puisses clairement l'identifier. Son apparition appartient déjà au passé. Tu souffles sur tes doigts engourdis, en quête d'un peu de chaleur et tu envies doucement le terrier du rongeur. Tu es seul à ton poste, sentinelle de jour dans un lieu déserté. La première ville est à des kilomètres d'ici. Une petite bigote te sert bien d'abri quotidien, mais les heures à scruter l'horizon sont nombreuses et bien mornes passées dans la solitude. Tu étais jeune et naïf quand ton roi t'avait vanté ce poste comme un endroit stratégique à défendre vaillamment. Tu te sentais investi d'une si grande mission ! Le privilège te paraissait bien trop beau. Bien sûr, tu avais un peu rechigné de t'éloigner ainsi du champ de bataille. Tu étais vaillant et ton bras n'avait jamais faibli lors des combats malgré tes 14 ans. Le monde était encore à tes pieds. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, tes épaules se voûtent sous le poids du passé.
Un courant d'air se faufile sous tes laines et te saisit jusqu'aux os. Tu frissonnes et pestes un peu aussi. Tu te relèves, faisant craquer des muscles qui ne servent plus et balance ton corps de gauche à droite pour refaire circuler le sang dans tes guiboles. La friction énergique de tes mitaines contre tes cuisses te soulage un peu de la morsure du froid. C'est en relevant ton regard azur que tu perçois une petite tache noire au loin. Tu plisses les yeux, incertain. Elle est trop loin pour l'identifier clairement, mais trop importante pour l'ignorer. Tu détaches une longue-vue de ta ceinture. Elle est usée. Tu adorais l'employer autrefois comme on le fait quand on découvre un nouveau jouet. L'intérêt a décru naturellement et aujourd'hui le froid rend sa manipulation difficile. Elle manque de t'échapper à deux reprises et tu maudis son entretien que tu as négligé par paresse. Enfin, tu parviens à l'ouvrir et dirige fébrilement la lunette vers la source de ton inquiétude. Les bourrasques rendent l'opération difficile. Tu parviens à la stabiliser mais tu maudis le vent qui se leve, tumultueux, agité, comme toi.
Tu distingues alors nettement dans le défilé rocheux un contingent de soldats lourdement armés. Ton rythme cardiaque s'accélère...
5
2
0
2
0