Saerhim
Les plus lues
de toujours
"Ce n'est pourtant pas dur de changer de point de vue ! Il suffit de faire un pas de côté."
-- Les Mémoires d'un Crabe versatile
Quelques histoires pour voir les choses autrement depuis votre fauteuil, sans risquer de vous faire surprendre par la marée montante. Les crabes, eux, ont des branchies.
-- Les Mémoires d'un Crabe versatile
Quelques histoires pour voir les choses autrement depuis votre fauteuil, sans risquer de vous faire surprendre par la marée montante. Les crabes, eux, ont des branchies.
27
29
11
31
Adaptation dystopique du célèbre conte "Le Petit Poucet" de Charles Perrault.
Ou quand l'Ogre prend une forme inattendue.
Ou quand l'Ogre prend une forme inattendue.
13
10
9
30
La bienveillance règne d'une main de fer au Centre de Rétablissement Moral.
Lydia ne veut plus manger dans cette main.
Lydia ne veut plus manger dans cette main.
13
8
9
31
Perdu dans mes pensées, je n’ai pas remarqué que la porte du wagon vient juste de s'ouvrir devant moi, et que je suis en train d'en bloquer le passage.
Je marmonne une excuse. Pour un peu, je m’endormirais debout. La masse silencieuse me pousse dans le compartiment déjà plein à craquer. Plein de dogues à la mine renfrognée, de faces lunaires lisses de toute émotion. Plein de ruminants à l’œil vague. Je les regarde comme si je les voyais pour la première fois. En vérité, c'est le cas. Ils sont tous interchangeables, moi le premier.
Que pensent-ils donc, ces gens repliés comme des chaussettes jetées en boule sous le lit ? Sont-ils aussi fripés de l’intérieur ? Je ne me fais pas trop d’illusion : à leurs yeux, je suis moins qu’eux. Et un moins que rien, c’est nul (et non avenu). Dans leurs regards morts ne brille que la certitude qu’ils sont les seuls à vivre. Ou pire, à mériter de vivre. Les autres ne sont pour eux que des interférences, des impondérables [...]
Je me sens seul.
Je marmonne une excuse. Pour un peu, je m’endormirais debout. La masse silencieuse me pousse dans le compartiment déjà plein à craquer. Plein de dogues à la mine renfrognée, de faces lunaires lisses de toute émotion. Plein de ruminants à l’œil vague. Je les regarde comme si je les voyais pour la première fois. En vérité, c'est le cas. Ils sont tous interchangeables, moi le premier.
Que pensent-ils donc, ces gens repliés comme des chaussettes jetées en boule sous le lit ? Sont-ils aussi fripés de l’intérieur ? Je ne me fais pas trop d’illusion : à leurs yeux, je suis moins qu’eux. Et un moins que rien, c’est nul (et non avenu). Dans leurs regards morts ne brille que la certitude qu’ils sont les seuls à vivre. Ou pire, à mériter de vivre. Les autres ne sont pour eux que des interférences, des impondérables [...]
Je me sens seul.
0
0
0
314
Planète Coriolis. Les jours y durent l'équivalent de cinq jours terrestres, et les nuits qui s'installent dans la fournaise se terminent toujours dans le blizzard.
Sur ce monde aux climats extrêmes, un peuple nomade, l'Équipée, progresse lentement, déplaçant laborieusement une lourde cloche mètre par mètre. Et ce depuis des temps immémoriaux.
D'où vient l'Équipée ? Quelle est son véritable objectif ?
Les réponses se sont perdues dans le passé.
Ça tombe bien, c'est là que se rend Jeong. Le jeune garçon est sur le point d'accomplir son pèlerinage initiatique : seul, il devra affronter les éléments pour retrouver sa Borne de Naissance à une cinquantaine de kilomètres en Amont.
Sur ce monde aux climats extrêmes, un peuple nomade, l'Équipée, progresse lentement, déplaçant laborieusement une lourde cloche mètre par mètre. Et ce depuis des temps immémoriaux.
D'où vient l'Équipée ? Quelle est son véritable objectif ?
Les réponses se sont perdues dans le passé.
Ça tombe bien, c'est là que se rend Jeong. Le jeune garçon est sur le point d'accomplir son pèlerinage initiatique : seul, il devra affronter les éléments pour retrouver sa Borne de Naissance à une cinquantaine de kilomètres en Amont.
0
0
1
39
Vous êtes arrivé à la fin