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Tudalenn

Bretagne.
Tudalenn
Des hommes gays vont se rencontrer, s'aimer, se quitter, s'entraider et construire un lieu sécurisé. Ils sont adolescents, jeunes adultes, dans la vingtaine ou dans la trentaine. Ils viennent de pays, d'horizons et de classes sociales différents. Le moteur de cette communauté est un homme trans. Tous ont un point commun : ils se sont rencontrés au mois de septembre.
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Tudalenn
Je ne veux me réincarner qu'en morpion. Me balader de toison en toison. Etre à l'abri de string en coton, de boxer ajusté, de short de sport ou au grand air. M'accrocher à des frisés, des bouclés, des tout raides ou des crépus. Me fixer à des blonds, des roux ou des bruns. Sauter de l'un à l'autre et m'enivrer des exhalaisons de chacun d'eux. Quelle joie de courir sur un pubis ou sur une belle paire de roustons ! J'imagine déjà les glissades audacieuses entre de bonnes fesses poivrées. Si on ne m'a pas vu après quelques jours, je pourrais migrer vers de belles aisselles poilues et transpirantes ou quelque thorax velu et musclé. Je pourrais même voyager sur l'un des Clochards célestes de Jack Kerouac. Et enfin mourir noyé da ns le siphon d'une douche d'un beau rugbyman ou asphyxié par quelques poudres ou lotions insecticides. Je m'espère une vie de morpion errant parce que... Epitaphe - Deuxième partie " A quitté la route pour quelques chemins de traverse oubliés."
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Tudalenn
Livre ou télévision ? Livre Chien ou chat ? Carpe Koï Thé ou café ? Thé vert Sucré ou salé ? Salé Protagoniste ou antagoniste ? peut être antagoniste pour certain-e-s, mais protagoniste pour ses amis. Manger ou boire ? manger équilibré car c'est un grand sportif! Dessin ou musique ? Les deux Le jour ou la nuit ? Les deux Famille ou amis ? Ses amis sont sa famille! Regarder le passé ou le futur ? le futur bien sûr. Couleurs chaudes ou froides ? Il photographie en noir et blanc! Douche ou bain ? la douche pour la propreté et le bain pour le plaisir Être seul ou avec ta bande ? les deux Être dehors ou dedans ? les deux Le feu, l'eau, l'air ou la terre ? aucune importance Dragon ou licorne ? Dragon grâce aux origines de Sam Rêve ou réalité ? les deux Quelle pièce de la Triforce ? (Force, Sagesse ou Courage, pour les non-Zeldaphiles) Les trois! Hôtel ou camping ? Le camping. Classique ou excentrique ? Esthète Couleur des cheveux ? noire Couleur des yeux ? noire Il aime les filles, les garçons ou les deux ? un garçon, Bosco. Ses compétences et talents : sport, aptitude aux apprentissages, photographie, sculpture, peinture Une particularité amusante : Le motif de son tatouage dorsal : un
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Un bout d'automne...
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Entre un violeur et un assassin, choisissez votre préféré...
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Son couteau rutilant s’attelle à son travail de patience et de précision. Il faut du jarret et du lard. Il en restera pour plus tard. La tête roule. Ding ! Dang ! Dong ! Entre la tasse de café et une tartine, Pierre épluche les légumes. Ses gestes sont utiles et ses pensées trôlent. La cognée à la main, Paul entre dans les frimas. Les bûches éclatent sous les coups secs, leur rythme régulier martèle le temps compté. Des copeaux rejoignent le sang frais et fumant. La vapeur de son souffle danse avec les flocons, donnant à cet instant des allures de Noël à venir. Tac ! Tac ! Toc ! Les coups raisonnent dans le lointain, l’écho les éternise. Son regard indiscret scrute les alentours qui s’éveillent dans l’aube frémissante. La forêt s’habille de brume, des écharpes d’âmes s’accrochent aux branches décharnées. Un effluve s'évade par la fenêtre entrouverte. Leurs regards se croisent. Ils se sourient. La panière se remplit. Son nez s’enivre de l’élixir divin du bois éclaté. Son esprit s’égare. Il imagine la peau de Pierre et ses ardents buissons. Il est en émoi. Le ventre en feu, le sexe dressé, dans le foyer mourant, il dépose un morceau de cageot. Un volcan jaillit sous leurs yeux émerve
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Une poésie sur l'océan et un peintre
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À sec sur un noir îlet, Je scrute mon horizontal à son zénith. Hisser la grand’ voile, Je ne peux plus. Bourlinguer de port en port, Je ne veux plus. Finies les rhum-bordées. Accoster à son quai, M’ancrer à sa crique Sont mes dernières escales De ce voyage au long court. Il s’est amarré à ma bite, Je l’ai harponné de mon bout-dehors. Rien ne doit troubler ma vision De l’indomptable mer de son être. Il étarque mon cœur. Je navigue entre jusant et déferlement. Je chaloupe. Je rame. Je gîte. Il chavire. Il vogue. Il tangue. Le flux et le reflux du roulis De ses hanches me font monter Une marée d’amour et de détresse. Les ondes de son corps Font de moi un plongeur. Son désir est ma figure de proue. Son coquillage est mon trésor. Ses mains comme deux astéries Sont grandes ouvertes sur le jukebox. La vague de ses cheveux Coulent et mouillent son dos. Deux perles noires sont Cachées sous ses paupières. Ses flots ne sont jamais étals. Je veux être le trois-mâts qui l’aidera À traverser son océan hostile. Nageur infatigable, Je coule vers lui et son île oubliée Où des naufragés laissent D’amers espoirs salés. Appareillons pour le large, encore, Qu’il m’emporte loin De tous ces rivages inhos
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Allongé lascivement sur le lit défait, Il reste dans ses limbes et leurs oripeaux Je caresse le délicat velours de sa peau. Je ne sais rien de ce qui le satisfait. Je pars donc pour un long périple. J’estime de sa terre nue, chaque lopin. Je veux y jouer des œuvres de Chopin. Je me sens son prosélyte disciple. Son corps est offert, sa tête inclinée, Sa nacre déjà adorée se déroule. Ses exquises odeurs me soûlent, Faible homme, je me sens décliner. J’apprécie de la pulpe, la fermeté, J’y roule chaque sorte de poils, Mes cheveux lui font un voile, Je décompte chaque grain de beauté. J’effleure ses solides cuisses poilues Du plat de mes longues mains vilaines. Dessine de fluides serpentins jusqu’à l’aine, Et progresse voluptueusement sur son talus. Là, se trouve un altier pieu Plus dur qu’une loi d’airain. Je prends fermement en main Le trés bel engin si soyeux. En bon caudataire amoureux, Je soupèse ses deux énormes roustons. Je les suce tels de gros bonbons. Rien au monde ne me rend plus heureux. J’aime à sentir ses exhalaisons intimes. J’aime à ressentir les douceurs de son pelage. Ma chanceuse langue en goûte le salage. J’aime qu’il soit ma consentante victime. L’ayant longuement
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Tudalenn
Partir… Partir loin, très loin. Valentine l’avait déjà fait. La petite vachère avait pris le chemin le plus long qui soit. Son immobile et silencieux voyage avait débuté cinq années auparavant lorsqu’elle avait senti du chanvre rêche enserrer son cou. Quand bien même saurait-elle que le monde existait au-delà des limites de son canton, quand bien même son corps pourrait-il naviguer vers Valparaiso, la «perle du Pacifique» ou déambuler dans le marché aux perles d’Hyderabad, à présent il resterait ancré entre des murs blanchis à la chaux. Voyager dans l’autre hémisphère planétaire ne l’empêcherait nullement de rester enfermée dans ses deux hémisphères cérébraux car c’était en eux qu’elle vagabondait. À son arrivée ici, par mesure de précaution, sa longue chevelure hirsute avait été rasée, son corps lessivé et son âme infantilisée. Un traversin, un oreiller, une couverture et une courtepointe lui avaient été fournis. Que Valentine soit comme aujourd’hui dans le confort d’un asile et sur une paillasse propre ou, comme hier dans l’indigence d’une étable et sur la paille brute entourée de ses vaches, elle avait les yeux fixes et la bouche scellée : le monde l’indifférait. Son corps n’ava
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Puissent mes tendresses Te suffire. Puissent mes caresses Te ravir. Puissent mes faiblesses Te séduire. Puissent mes fesses Te faire jouir. Puissent nos messes T’alanguir. Puissent mes hardiesses T’éblouir. Puissent mes prouesses T’ébahir. M’aimes-tu encore ? Rassure-moi !
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