Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Alex’s_18

Perdu dans son monde.
Alex’s_18
Le prestigieux lycée privé Wymoutain school situé au cœur de Londres réunit la progéniture des grandes fortunes du pays. Entre alcool, plaisirs charnels et richesse, ces jeunes adolescents mènent un train de vie qui leur est propre, masqués par les étiquettes et protégés par leurs statuts.

Alors, quand deux jeunes frère et sœur se voient attribuer une bourse au sein de leur établissement, et viennent chambouler leur existence, ceux-ci se sentent immédiatement en danger. Doivent-ils les inclure parmi eux, au risque que leurs vies soient chamboulées, ou doivent-ils les exclure, pour se protéger de ces intrus ?

Tel sera le choix que devra faire Liam. Et de cette décision, de nombreuses conséquences en découleront, pour lui comme pour ce mystérieux et pourtant si fragile jeune homme.

⚠️ Scènes de sexe, drogue et vocabulaire cru.
498
534
1973
242
Alex’s_18
Lui, n'a pas eu une adolescence facile. Drame familial, rebellé contre la société, il en veut à la Terre entière. Du haut de ses vingt-deux ans, il a compris que la vie n'avait rien de tendre et s'est forgé une carapace d'acier. Rien ni personne ne peut le détourner de ses objectifs de vie. Il contrôle chaque parcelle de sa vie et il n'y a pas de place pour des choses aussi futiles que le bonheur ou l'amour.

Lui, est né une cuillère en or dans la bouche. Richesse, luxure et soirées ont rythmé son adolescence. À vingt-quatre ans, il a son avenir déjà tout tracé, et une joie de vivre débordante. Pour lui, on ne peut vivre sans être heureux et l'Amour n'a pas d'égal.

Une passion commune les réunit : le Droit. Leurs deux mondes vont devoir s'entrechoquer. Sont-ils prêts à confronter leur vision de la vie différente ?

Ce roman compte beaucoup pour moi car c'est avec lui que j'ai découvert l'écriture et que j'ai acquis mon style. Je voulais le réécrire depuis longtemps, c'est maintenant chose faite. J'espère que les personnages que je porte dans mon cœur vont vous faire vibrer autant qu'ils l'ont fait pour moi.
364
485
1597
390
Alex’s_18
Un petit je-ne-sais-quoi qui répond à un défi personne que je me suis lancé ce mois-ci : écrire une courte histoire en un mois.

Une histoire courte et rafraîchissante, le temps de quelques jours de vacances au bord de la plage, mais sans aucun doute, une expérience inoubliable.

En couverture, belle photo gracieusement offerte par la non moins belle @Attrape Rêve. On la remercie chaleureusement <3
143
177
88
116
Alex’s_18
Qui n'a jamais entendu parler des Sept Péchés Capitaux ? Ces vices que les Hommes nourrissent en leur sein et que l'Église catholique condamne ?

Mais saviez-vous que les Sept Péchés Capitaux étaient à l'origine des humains ? Je vous donne l'occasion de les rencontrer. Approchez, et contemplez les pires Hommes que la Terre n'ait jamais portés...

Attention : Bien que cette œuvre fait référence à la religion, elle n'est nullement une critique de celle-ci. Cette représentation est issue de mon imagination, et y restera.
112
156
290
47
Alex’s_18
Parce que nous avons tous des pensées fugaces qui nous traversent l'esprit, voici les miennes, recueillies dans un journal intime, bien plus mélancolique que ce qu’il devrait.
93
106
4
25
Alex’s_18
Los Angeles est la ville la plus riche et la plus peuplée de la côte ouest de Etats-Unis. Or, La cité des Anges est gangrenée par la mafia.
Les Spiders règnent sur la cité d'une main de fer, mais leur autorité est sans cesse contester, rappelant à ses membres que le moindre faux pas les projettera plus bas que terre.

Après un été mouvementé marqué par le déménagement de sa famille à l'autre bout de la ville, Noah entame sa rentrée dans un nouveau lycée.
Qui aurait pensé qu'un simple changement d'établissement le propulserait en plein cœur des rixes de rues et des complots de la pègre ?

Mais peut-être que son destin est bien plus étroitement lié qu'il ne le croît aux familles mafieuses. Peut-être même qu'il est la clé pour prendre le contrôle de la cité.


ATTENTION : cette histoire est adressé à un public MAJEUR est averti. Elle aborde des sujets difficiles tels que le viol, les violences physiques et sexuelles sur des mineurs notamment, le meurtre et la consommation d'alcool et de stupéfiants. La lecture peut s'avérer douloureuse pour des personnes ayant vécu ces traumatismes.

Couverture by @Attrape-rêve. Un grand merci à toi mon amie pour ta patience ! <3

L'histoire, le titre et tout ce qu'elle contient est susceptible de changer à tout moment.
41
68
166
68
Défi
Alex’s_18
Défi de AresPhóbos.

Dimanche : Vous vous réveillez une nuit dans une forêt mystérieuse. Vous errez dans celle-ci pendant un long moment avant d'atteindre un ancien chêne. Le nom d'un dieu oublié y est gravé. C'est le vôtre.

Lundi : Vous vous réveillez après être resté dans le coma pendant un mois. Le monde que vous connaissez a disparu. Que se passe-t-il ?

Mardi : Vous devez vaincre vos peurs. Sinon, ce sont elles qui vous vaincront.

Mercredi : Le sang humain se noircit quand on commet un meurtre. La police se rend chez vous car elle vous suspecte d'avoir tué votre épouse/époux. Vous faites un test cependant celui-ci révèle que votre sang n'a pas changé. Or, vous avez tué ton épouse/ époux. Ce jour-là, vous réalisez que vous pouvez faire n'importe quoi, vous ne serez jamais attrapé.

Jeudi : À seize ans, vous êtes transporté dans une pièce. En face de vous, il y a une table avec diverses nourritures. Ce que vous mangerez déterminera votre pouvoir.

Vendredi : Vous perdez la vue - tout comme le reste du monde. Deux ans plus tard, la vue revient. Vous réalisez que partout où vous allez, il y a le même message écrit : Ne dites pas que vous pouvez voir.

Samedi : Vous avez la chance de dire une vérité sans en subir les conséquences. Quelle est-elle ?
31
68
18
26
Défi
Alex’s_18
Défi de AresPhóbos.

Dimanche : Cinq personnes se rendent à un dîner. Personne ne se connaît. Certaines veulent mourir, d’autres non. Elles savent toutes qu’elles décéderont le lendemain.

Lundi : Dans une époque futuriste, améliorer le corps humain est une mode : les gens remplacent certaines parties du corps humain avec des alternatives cybernétiques. Vous êtes un ambitieux et riche entrepreneur qui a eu une idée de business qui lui a fait gagner des millions de dollars/ euro: recycler les bouts de corps. Vous avez construit une large industrie de traitement qui peut réduire le tissu du corps humain en bouillie, celle-ci peut être utilisée différemment : de l’engrais aux aliments pour le bétail. Cela est même utilisé comme alternative au plastique. Des chirurgiens du monde entier ont signé un contrat et envoie dorénavant des bras, des jambes et d’autres parties du corps à son établissement. Votre entreprise est prospère et vous planifiez de lancer bientôt une introduction en bourse. Pourtant, quand des travailleurs de votre usine de traitement entendent des étranges bruits provenant de Vat #4682, vous pensez alors que le produit chimique que vous avez commencé à utiliser pourrait avoir des effets imprévus.


Mardi : Racontez un rêve que vous avez eu. Décrivez le dans les moindres détails. Cela peut être autant un rêve qu’un cauchemar, ou une paralysie du sommeil ou encore une rencontre fortuite - ou pas - avec des esprits ou des démons.


Mercredi : Vous êtes immortel. Vous avez dépassé votre phase de “héro” depuis plusieurs siècles. Vous entrez dans la petite épicerie située au coin de votre rue pour acheter du lait. Vous réalisez qu’elle est tenue par votre vieil ennemi.


Jeudi : « Cher citoyens, il a été déterminé que l’humanité n’est plus une espèce en voie de disparition. La Terre n’est plus une zone protégée, la chasse peut commencer. »


Vendredi : Vous êtes né avec un don. Un don qui affecte d’une manière ou d’une autre votre vie.


Samedi : Il existe une porte avec une serrure unique - elle s’ouvrira avec n’importe quelle clé utilisée. Toutes les clés ouvrent cette porte mais ce qu’il se passe de l’autre côté dépend entièrement de la clé.
33
56
37
21
Défi
Alex’s_18
"Approchez, approchez, jeunes lecteurs assoiffés de savoirs et de mythologie. Je vais vous conter les légende des créatures les plus fascinantes, mais aussi les plus dangereuses que le royaume d'Érelda ait porté, depuis la création du Monde."
9
21
11
14
Alex’s_18
Histoires courtes écrites en one shot. Ce recueil regroupe, sous une forme épistolaire, l'histoire de personnes lambda.

ATTENTION : Ces histoires n'ont rien de joyeuses. Elles peuvent heurter votre sensibilité car elles ont pour sujet des traumatismes. À lire avec précaution, donc. Bien entendu, elles sont inventées de toutes pièces.

Il n'y a pas de fréquence de publication. Un chapitre sera ajouté dès qu'une nouvelle histoire me viendra en tête.
14
37
82
14
Défi
Alex’s_18

Nous entrâmes dans la cour sur nos montures à la tête de notre escorte. Bien que j'essayais de fixer mon regard droit devant moi, le menton haut et le dos droit, je ne pouvais pas m'empêcher de jeter des coups d'œils à ce qui m'entourait depuis que nous avions pénétré dans la cité. Tout n'était que tape-à-l'œil et grivoiseries, et le palais était à l'image de la ville tout entière : les couleurs vives et les décorations ostensibles ne servaient qu'à faire étalage de la richesse du maître des lieux, démontrant son orgueil mal placé. De l'extérieur, le palais n'était absolument pas fait pour être défendu : au contraire de nos forts, les tours étaient construites sous la forme d'une pointe et non en cylindre, rendant impossible pour des troupes de s'y placer. Les murs étaient moins hauts quoiqu'aussi larges que les nôtres. Fiers de plusieurs siècles sans qu'aucune armée puisse être capable de conquérir leur territoire, les rois qui s'étaient succédés avaient priorisé le confort plutôt que la défense sur leur domaine, d'autant plus que la capitale se trouvait dans l'arrière-pays.
Une haie d'honneur s'élevait dans la cour, et les quelques soldats qui avaient été choisi arboraient les couleurs de leur pays sur leur cape : vert émeraude. Encore une fois, cela renforça le contraste avec nous, et les étendards rouge sang que nos hérauts portaient.
Nous arrivâmes devant la volée de marches qui menait au palais. Mon père s'arrêta. Je l'imitai pour mettre pied à terre, aussitôt suivi par la rangé de soldats la plus proche de nous. Lorsque je relevai la tête, j'aperçus ceux qui attendaient notre arrivée. Le roi se tenait en haut des marches, les doigts enlacés devant lui et nous regardait descendre de nos chevaux. J'écarquillai les yeux quand je vis l'esclave agenouillé à quelques pas derrière lui. La présence d'un esclave à ce moment était déplacé, qui plus est au près de son roi. Ne portant qu'un pagne couvrant ses parties intimes, quoique richement décoré, il était agenouillé, le front collé au sol. Tout le monde connaissait les rumeurs sur ce pays esclavagiste et sur le rôle véritable de leurs esclaves mais je n'avais encore jamais pu les confirmer de mes propres yeux. C'était chose faite.
À sa droite, se tenait un autre homme, bien plus jeune que le roi. Son fils, sans nul doute, bien que la ressemblance entre lui et le roi était peu visible. Je l'observai tandis que nous montions les marches. Des cheveux mi-longs blonds encadraient un visage à la mine austère tandis que ses yeux bleus étaient vrillés sur nous. Son visage n'exprimait aucune émotion, ses lèvres pincées en une sorte de moue frigide. En vérité, tout semblait froid chez lui : il était engoncé dans une longue tunique bleue près du cœur du haut de son cou jusqu'à ses poignets et d'une veste de la même couleur, ne dévoilant aucune parcelle de sa peau, alors que les vêtements traditionnels que je portais dévoilaient mes bras et mes jambes nus. Un pantalon fait dans le même tissu et une paire de bottes hautes complétaient sa tenue. En somme, seul son visage et ses mains aux doigts fins et longs étaient visibles.
Nous nous postâmes devant eux et le souverain eut un sourire poli.
— Bienvenue chez nous, salua-t-il. Sachez que nous sommes honorés de vous accueillir en notre sein, vous et votre fils. Nous espérons que votre séjour dans notre pays sera le plus agréable possible.
Mon père lui renvoya sa grimace et le remercia. Tous ici savaient pourquoi nous nous rencontrions. Dans les heures qui allaient suivre, les deux souverains allaient user de toutes les armes diplomatiques à leur disposition pour désamorcer le conflit qui risque d'éclater à toute moment. S'ils échouaint, la prochaine fois que nous mettrions les pieds dans cette partie du monde serait en tant que vainqueurs d'une guerre.
Je surpris le regard du prince posé sur moi. Alors même que nous nous tenions à une distance raisonnable pour respecter le protocole et que personne n'y voyait un affront, il devait lever les yeux pour me regarder car je le dépassais facilement d'une tête. Pourtant, il ne bronchait pas et continuer de me fixer. Ses yeux osèrent même se balader sur moi, de haut en bas, s'attardant sur mes jambes avant de remonter jusqu'à mon visage. J'eus la désagréable sensation d'être un cheval de trait qu'un futur propriétaire jaugeait pour savoir s'il valait son pesant d'or. Je soutins son regard et il finit par se détourner pour écouter la conversation entre nos pères.
Le roi nous invita à le suivre jusqu'à la salle du conseil, mon père et lui voulaient se débarrasser au plus vite des questions fâcheuses. Sans cela, inutile de perdre du temps en beuveries et en dîners interminables qui ne mèneraient de toute façon nulle part.
Bien que ma présence était indispensable en tant qu’héritier du trône, c'était mon père qui menait la discussion et je m'en accommodais fort bien ; il avait encore de nombreuses années devant lui avant que sa santé ne décline et pour ma part, je comptais encore en profiter un peu. C'est ainsi qu'autour de la table des négociations, je passai mon temps à reluquer le prince assis face à moi. Ce dernier ne semblait pas s'en apercevoir, totalement plongé dans la conversation ; je le voyais à ses yeux qui faisaient des va-et-vient entre mon père et le sien. Il se tenait droit dans son siège, les avant-bras posés sur la table. J'en profitais pour regarder son visage aux traits anguleux, presque androgynes à vrai dire. Je cherchai des défauts mais n'en trouvai aucun : aucune mèche ne flottaient devant ses yeux, aucune marque indélébile sur son visage, aucune cicatrice d'enfance. Il semblait aussi lisse qu'une statue et aussi austère. Pendant toute la durée de la réunion, il n'ouvrit pas la bouche, ni ne parla. Rien de ce qu'il se dit ne provoqua en lui un émotion quelconque. Je ne l'avais pas vu sourire, ni hausser ne serait-ce qu'un sourcil et encore moins rire. À un moment, il piocha dans le récipient de fruits une grappe de raisin. Il arracha un grain qu'il porta à sa bouche sans lâcher du regard mon père qui parlait. Il mâcha consciencieusement et avala avant d'en cueillir un autre. Ces gestes étaient maitrisés, comme s'il avait une conscience aiguë de son corps et qu'il ne gaspillait pas une once d'énergie en mouvements inutiles. Ses lèvres ne s'ouvraient que pour accueillir un raisin et j'eus soudain une forte envie de les voir bouger pour toute autre chose.
Soudain, il me regarda. Décontenancé, je sentis mes joues rougir, honteux d'avoir été surpris ; c'était comme s'il venait d’intercepter ma pensée obscène à son égard. Sans réfléchir, j'attrapai une pomme et mordis dedans. J'eus l'impression que de voir ses yeux se plisser avant qu'il ne se détourne. La frustration d'avoir agit comme un adolescent pris la main dans le sac me remua l'estomac. Certes, je ne devrais pas avoir honte de ce que je pense, un homme tel que lui attirait forcément mon attention, mais contrairement à lui, on lisait en moi comme dans un livre ouvert.

Lorsque le roi et mon père décidèrent de s'arrêter là, il était encore tôt avant que l'heure du dîner arrive. Mon père fit part de son intention de se retirer dans les appartements mis à sa disposition et s'excusa. Le prince en profita pour s’éclipser lui aussi par une des portes de côté. J'attendis sagement que mon père se décide à quitter la salle et le suivit. Puis, je prétextai une envie d'explorer le palais pour lui faire faux-bond. Une fois seul, mes pas me firent prendre le premier couloir à ma gauche. Si mon sens de l'orientation était bon, ce qui était toujours le cas, la sortie que le prince avait prise devait également donner sur cette partie du palais. Je remontai le couloir et pris une nouvelle fois à gauche avant de bifurquer à droite. Je croisai des gardes en poste ainsi que des serviteurs et quelques esclaves. Ceux-ci tombaient à genoux lorsqu'ils me voyaient, le front touchant le sol. Je les ignorais, comme il en était l'usage pour quelqu'un de mon rang. Après tout, nous avions les mêmes chez nous et j'étais habitué à leur ominiprésence bien que toujours extrêmement discrète tant que nous n'avions pas besoin de leurs faveurs.
J'atteignis alors une cour intérieure baignée par le soleil couchant. Elle était assez grande pour pouvoir faire une petite promenade. De la végétation avait été plantée, permettant de procurer un peu d'ombre et des bancs avaient été installés. Je m'engageai lorsqu'une voix me fit bondir et me retourner vivement.
— Ainsi, on me suit.
Le prince se tenait là, négligemment appuyé contre une colonne, les bras repliés sur son torse mince et ses yeux bleus ne me lâchaient pas du regard. Bien plus que sa présence, c'était la langue qu'il avait employée : ma langue natale, alors que depuis que nous étions arrivé, nous avions parlé leur dialecte. Je fus étonné de sa maîtrise quasiment excellente, si ce n'est que les consonnes étaient moins marquées.
— Vous attentiez ma venue.
Comme lui, ce n'était pas une question.
— Je n'aime pas être surveillé.
Sa voix était dure et tranchante, comme tout son être semblait-il.
— Ce n'était pas le cas.
Il arqua un sourcil. C'était le premier changement que je vis sur son visage depuis tout à l'heure.
— Que fais-tu ici ?
Je tiquai devant le changement de personne mais ne relevai pas : dans son pays, la marque du respect n'avait pas lieu d'être entre deux personnes de même rang.
— Il est vrai que je recherchai ta présence, admis-je.
Il ne dit rien, m'obligeant à continuer :
— Deux princes de pays voisins sont forcément amené à discuter, non ? Si ce n'est lors des réunions en public, au moins en privé.
— Sommes-nous dans un lieu assez privé pour toi ?
Je ne sus que répondre pendant un instant. Un côté de moi, celui qui ne pensait qu'à voir ses lèvres s'ouvrir pour lui voulait croire qu'il résultait une invitation dans ses mots ; l'autre, plus pragmatique, m'alertait que je me tenais en équilibre sur un fil d'araignée.
— Toujours plus que tout à l'heure.
Je fis un pas dans sa direction et ses yeux glissèrent sur mes pieds. Je me figeai, ne sachant quelle position tenir.
— De quoi veux-tu discuter ? Si tu veux atteindre le roi par l'intermédiaire de son fils, tu te trompes : je n'ai aucun poids dans les décisions de mon père.
Je ricanai.
— Il me semble que je n'en ai pas besoin. Vous nous avez déjà concédé presque que tout ce que nous voulions.
Ses yeux me pénètrent et il se redressa d'un coup d'épaule.
— Cette discussion s'achève ici.
Comprenant mon erreur, je bondis pour l'empêcher de partir.
— Excuse-moi, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Il leva les yeux sur moi.
— On dit toujours ce que l'on pense, encore plus dans ses moments-là. Tu peux cesser ton comportement de paon, ça ne marche pas.
— Comment ?
— Tu crois que je n'ai pas compris pas ce que tu veux ?
Un rire mesquin sortit de ses lèvres.
— Tu es aussi prévisible qu'une pucelle en chaleur. Tu as beau être prince et avoir un physique à faire pâlir les combattants d'arènes, tu restes un homme : ton comportement est dicté par ce qui pends entre tes jambes.
— Tu es un homme toi aussi. Dois-je comprendre que cela vaut également pour toi ?
Il leva un peu plus son menton et son souffle vient chatouiller le mien.
— Contrairement à toi, ce n'est pas ma queue qui me guide. Je sais ce que je veux et ce, depuis le début. Elle ne fait que servir mes intentions.
— Et que veux-tu ?
— Tu le découvriras bien assez tôt.
Avant que je puisse le retenir, il s'échappa et quand je tournai le dos, je ne vis que l'éclat de son habit disparaître par l'entrée que j'avais pris. Lentement, mes lèvres se retroussèrent en un sourire gourmand.
19
24
75
15
Défi
Alex’s_18
Cette œuvre est une réponse à un défi. Elle contient deux chapitres. Le premier suffit pour répondre au défi, et vous pouvez librement vous en arrêter à celui-ci et ne jamais lire le second. Le second n'est là que pour donner une explication (rationnelle ?) au premier, mais il reste non obligatoire.
16
21
22
6
0