CV (https://www.atelierdesauteurs.com/talks/17283/le--club-valentine-)

Un recueil en forme de champ de bataille poétique. Aux prises avec la mélancolie, les incertitudes et mon inquiétude face à la vie, écrire des poèmes à toujours été apaisant et... joyeux !

Mes quintils sont de petit poèmes en cinq vers. Cinq vers pour dire quelque chose ou raconter une histoire, c’est peu et c’est beaucoup à la fois...

CV (https://www.atelierdesauteurs.com/talks/17283/le--club-valentine-)
Neuf chapitres, neuf histoires liées de près ou de loin au monde du travail. L’immonde du travail, c’est moi, toi, lui, elle, quelqu’un, nous, vous, eux et elles... Chaque récit porte un style et un genre différent et navigue en eaux troubles, traversant sans relâche l’Atlantique, du Mexique à la France, de la France au Mexique.
Je considère les premiers chapitres bien plus maladroits que les derniers, mais les voilà tous :

Chapitre 1 : Le récit introspectif et personnel d’une anecdote de travail lors de ma première vraie expérience en entreprise. Le seul texte totalement autobiographique, quoiqu’évidemment subjectif !
Chapitre 2 : Suivez la journée agitée d’une professeure au bord de la crise de nerf au Mexique.
Chapitre 3 : Les rêves et les cauchemars d’une jeune étudiante Ukrainienne à paris, au début du XXIe siècle.
Chapitre 4 : Qu’est-ce qu’un job de merde ? Denis Granjeon en a une petite idée...
Chapitre 5 : Un exercice de style un peu casse-gueule sur la masculinité toxique au Mexique.
Chapitre 6 : Qui n’a jamais rêvé de fermer le clapet aux histrions de la formation professionnelle en développement personnel ?
Chapitre 7 : Cet entretien d’embauche finira mal...
Chapitre 8 : Une journée de travail en compagnie de 3 maçons mexicains.
Chapitre 9 : Une dystopie métaphorique dans une ville ravagée par la guerre et dominée par un régime phallocratique.

Flash ! Frissons... Le couteau rejoint lentement les galets. Mon bras se tord à peine sous l’effet grossissant de l’eau cristaline. Je saisis l’arme glacée et la jette au loin. L’odeur des pins carresse mes narines tandis que le cadavre s’éloigne de la rive, au tonnerre grondant...

Entre collègues, je sais que l’on s’entend. Dieu, Allah, Jéohvah... le gang du panthéon ou les patrons du gange. Vous savez ce que l’on fait, nous, quand on n’est pas satisfait de nos brouillons ? Eh bien, on recommence, surtout quand ça démange, le soir, en se plongeant, seuls, dans le noir. Alors, pour vous, j’envoie de bonnes résolutions. Elles pourraient vous aider à regagner un peu d’autorité sur un monde bien moribond.
La première, c’est de fermer le clapet à tous ceux qui parlent en votre nom. Je sais, c’est délicat, car ils maintiennent en état vos temples et vos maisons. Mais croyez-moi : on y gagnera, d’emblée, en ôtant un peu de bruit au vacarme de ces tarés.
La deuxième - elle est osée - c’est d’enfin accepter que vous n’êtes pas tout puissants et que vous vous trompez. Non, non ! Je n’ai pas terminé : j’aimerais que vous considériez votre degré de perversion d’avoir imaginé un monde si fragile et fait croire à la plus ratée de vos inventions qu’elle en est responsable et le chef d’œuvre de votre création.
Et puis, enfin, par piété, faites tomber la foudre sur ces demeurés qui font péter leurs fusées au-dessus de ma tête, effraient les oiseaux qui viennent se poser à ma fenêtre... effraient mes chiens : les plus tranquiles des êtres.

Un jour, vous devrez me remercier pour le travail acharné contre tous ces nuisibles volants et rampants. Ah ! le chien est très ceci. Oh ! le chat est si cela ! Mais l’araignée comme meilleure amie de l’homme, on n’y pense pas ! En attendant, humains ingrats, je vous tiens à l’œil !

Participation au défi "Quatre mots pour un Quatrain". Bien que non demandé, je me suis obligé à placer chacun des 4 mots (mort - Marcher - Rivière - cabri) dans un des vers respectifs. Et puis, en alexandrin, tiens ! Ça faisait longtemps.

"Mon graphiste mal aimé "sous-titré "introspection complaisante d’un graphiste vieillissant" est un texte publié sur LinkedIn portant un regard sarcastique et auto-dérisoire sur ma profession, son évolution, et le désamour qui nous unit depuis plusieurs années déjà.