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CelineJune

Auvergne Rhône Alpes.
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CelineJune
Églantine est une jeune fille déjà bien abîmée par les ravages de l'Homme. Elle est une fille de l'Automne, son âme se confond bien avec l'état d'Esprit de cette saison. Elle possède une âme résiliente, Eglantine mais elle ne le sait pas. Harry est un jeune homme avec un avenir prometteur dans l'Industrie et dans la politique mais son cœur s'assèche rapidement.

Leurs chemins s'entrecroisent tout au long de leurs vies de jeunes adultes jusqu'à ce qu'ils se trouvent... ou pas ?
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CelineJune
Vous retrouverez ici, un groupement de textes autobiographiques. Ils n'ont pas à vocations à être de grand textes, juste un but exutoire.

Merci !
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Défi
CelineJune
Mamie n'était plus. Elle ne pouvait se permettre de partager un dernier moment avec sa grand mère à l'hopital. La pâleur de sa peau complétait le vaste esprit de cette bâtisse qui l'entourait chaque fois qu'elle venait. Les murs étaient tous immaculés d'un blanc jaunâtre, vielli, puis salit de douleurs et de souffrances et ils lui donnaient franchement la nausée. Par un matin, la douce chaleur qui lui apportait le réconfort de son coeur s'était éteinte dans cette chambre qu'elle excécrait. Elle avait choisi par défaut, une autre chambre dans un autre endroit sordide. Lorsqu'elle s'approcha de la pièce, une lumière tamisée et des bougies décoraient le lieu assez chaleureusement pour le moment qu'elle s'apprétait à vivre. Malgré le sentiment de vide océanique qui l'habitait à ce moment là, elle ne put pleurer parce qu'elle trouvait sa mamie si paisible. Elle s'assit dans le fauteuil à côté et la regarda tendrement. Elle se rappela ce qu'était, pour la toute dernière fois, le doux parfum d'une famille et la sérénité qui l'accompagnait. L'Amour de sa grand mère était indispensable depuis le jour ou elle naquit, dès qu'elle posa le regard sur elle et vice-versa, les paroles ne suffisaie
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Défi
CelineJune
Un thé fumant à la main, elle s’apprêtait à lire son livre de chevet féministe comme chaque dimanche. Seulement, aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres puisqu’elle s’était réveillée avec une douleur intense qui lui remontait des profondeurs. Son cœur, ses poumons et son estomac s’agrippaient à un corps étranger qu’elle ne pouvait identifier mais ce corps broyait ces organes intensément. Une goutte tomba dans sa tasse, elle s’essuya d’un revers de main les pommettes. Il fallait qu’elle tienne bon. Elle se demandait comment elle en était arrivée à se contredire dans ses valeurs les plus profondes. Comment pour un homme, elle en était arrivée à se mépriser sans qu’elle pensât que ce constat fût mauvais pour elle. Puis, elle comprit. Elle comprit que son âme s’était perdue dans les méandres d’une autre, la sienne. C’était plus fort qu’elle, son corps se souvenait pour elle, chaque parcelle de son palpitant brûlait se remémorant les parties de son être qu’il avait léché, baisé, susurré. Elle était tombée pour cet artiste parce qu’il comprenait le monde comme elle ressentait, elle vivait de ces idéaux qu’elle partageait avec lui. Et il était si intense, qu’elle s’était jeté la
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Défi
CelineJune
(Ceci est une partie d'un journal de bord que je tiens comme des mémoires des traumatismes vécus) Je ne peux pas vous relater toute cette histoire de viol et de déchirement politique sans vous avoir parler d'Aurore qui n'a rien avoir avec tout ça à la base. Aurore, c'était un rayon de soleil qui m'était si précieux. Peu importe ce qu'elle faisait et ce qu'elle était. J'avais l'impression que ce lien determinait l'indissoluble. Peu importe qu'elle soit proche ou loin de moi, j'avais cette sensation de complétude avec elle. Ce rayon de lumière me soutenait quotidiennement et me permettait de m'accomplir en tant que femme. Je l'ai rencontrée lors d'une fête en 20..., un festival politique, et ce fût un coup de foudre amicale. J'aimais cette liberté qui l'habitait, sa joie de vivre exemplaire, son intelligence, sa culture, son altruisme, sa patience et son empathie. Plus que tout, j'admirais son incroyable optimisme en l'être humain. Elle chérissait rencontrer les gens et s'imprégner de leur humanité. Je crois que le coup de foudre amicale a été plus tard pour elle mais je ne l'ai plus lâchée depuis le jour ou ça a été réciproque. Elle a été d'une importance capitale dans ma vie de jeu
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Défi
CelineJune
Tu as su m'écraser, me déchiqueter, me broyer, me laminer, et me briser. Tes silences et tes absences étaient éloquents de sarcasmes dont la maîtrise frolaît la perfection.. Pas que tu fus, un scélérat détesté de tous. Non, c'est là, ton incroyable capacité à être confortable avec l'indifférence, à l'intégrer comme si elle était une personne qui t'accompagnait dans ton ombre qui a fini par m'user jusqu'à la moelle. Tu feintais l'impassibilité avec brio dénigrant le moindre petit animal souhaitant te donner un temps soit peu d'affection. Je pensai sincèrement que tu m'avais exécrée autant que tu m'avais aimée parce que je n'étais pas la personne avec qui tu aurais cette relation fusionnelle qui dura pour toujours. Tu aurais voulu que je sois pile cette personne, que je t'emportât dans un torrent d'absorption sans jamais te lâcher, parce que c'est ce que je fus exactement, ce que tu aies chéris le plus chez moi. Tu aurais pu être le plus misérable des porcs que je t'aurais gardé tout près de moi. Je voulais être cette personne que tu n'avais jamais rencontrée, mais je ne l'étais pas. J'étais l'autre. Celle qui ne te tourna pas le dos, qui t'encouragea quand tu doutais, te réveillas q
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Défi
CelineJune
Seule partout et tout le temps
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CelineJune
   Aujourd'hui, j'ai une pensée particulière pour toutes les militantes en ce que le 8 Mars représente pour nous : un défi, un cri, et un fardeau. La journée internationale de lutte pour les droits des Femmes est un moment illusoire dans l'espace médiatique bourgeois qui décide de nous octroyer un peu de lumière pour justifier de ce nous subissons tous les autres jours de l'année. Mépris, harcèlement, insultes, coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide, harcèlement, agression sexuelle, avances sexuelles non désirées, harcèlement dans la rue, cyber-harcèlement, esclavage, exploitation sexuelle... La liste est encore longue. Le capitalisme et le patriarcat ne nous épargnent jamais. Ils sont quotidiennement violents et il est plus facile de se cacher derrière l'assimilation de ces oppressions plutôt que de lutter contre cet enchevêtrement parce qu'il se manifeste sous des formes invisibles, qui forcément invisibilisent nos combats. Pourtant, nous nous sommes levées tôt... En 1910, Clara Zetkin, militante communiste, propose de consacrer une date unique afin de mobiliser les femmes prolétaires, partout dans le monde, pour sensibiliser à la cause des travailleuses et au
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CelineJune
(Ecrit en 2015) On ne peut pas dire que nous avons connu, à proprement parlé, d'un véritable hiver cette année, en tout cas pas pour l'instant. Les journées sont courtes mais elles sont ensoleillés et on peut se suffire d'une veste de mi- saison pour flâner dans les allées parisiennes. Je me surprends souvent à capturer les feuilles peintes aux couleurs de la saison à l'aide de mon vieil appareil photo que mon grand père m'a légué. J'espérais qu'elles gardent leur lueur d'origine sur le-cliché. Je me suis amusée à les photographier lorsqu'elles se détachaient une à une de leur arbre racine. C'est comme si elles décidaient que leur existence n'appartenait qu'à elles et qu'elles déterminaient leur essence en prenant leur envol. Seulement, le processus cyclique de l'état-nature était sans merci et elles n'avaient pas le temps de se confronter au monde qu'elles mourraient seules. Au final, leur destinée était plus triste que le notre et Zola évoquait pour qualifier les feuilles automnales de Paris qu' « Elles n'étaient jamais néfastes. Elles étaient toujours magnifique. Elles inspiraient toujours la liberté à l'apogée de leur beauté et à la veille de leur fin avec des rages et des dése
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