blacklightning
Ave aux inconscients qui risquent leur vie sur mon profil!
D'ordinaire, je passe une vie sympa avec ma coloc' frapadingue dans un internat du 44 où se promènent futurs bacheliers de Section Britannique (dont je suis) et voileux/tennismen "sports études" absolument canon, même s'ils bouffent comme douze et tuent leur glamour attitude avec leurs concours de gobage de flanby...
Et puis, le coronavirus est venu saboter notre paisible retraite, et je suis de retour dans ma campagne paumée! Génial...
Quelques trucs au hasard:
- J'ai 16 ans et j'écris depuis que j'en ai 6. Et donc, même si je suis une brêle en maths, ça fait 10 ans que je tue des arbres et des pieuvres, les pauvres :(
- "blacklightning", c'est une traduction mot-à-mot d'"éclair noir"... elle-même tirée d'une traduction mot-à-mot du poème "Et je vis le Congo, serpentin de moire, traversant la forêt dans un éclair noir" dans le Cercle des Poètes Disparus avec Robin Williammsssss
- Très probablement Aspie
- Rat de bibliothèque
- Je crushe souvent sur des people morts ou très vieux...
- URSS > USA, pour toujours <3
- J'ai vraiment le seum de ne pas avoir pu continuer le latin...
Œuvres
C'est à ce moment plus ou moins critique que débarque M. Gardiner, un grand blond excentrique qui prétend les instruire avec les "bonnes vieilles méthodes"... méthodes auxquelles les lycéens n'ont jamais eu affaire, puisqu'il s'agit d'une magie ancestrale capable de les faire basculer dans la fiction! Pour cela, M. Gardiner n'a besoin que d'un livre, d'un tableau noir et de sa voix...
Vous trouvez cela paradoxal? Sélène-Ursule partage cet avis. Lorsque l'on a passé seize ans trois quarts alternativement entre les murs d'un manoir et ceux d'un monastère, on commence à se sentir l'âme d'une vraie rebelle... et c'est pour cela que lorsque l'adolescente rencontre Jean-Seb Moresby, leader d'un groupe de pop rock itinérant, sa décision est vite prise: le soir, elle quittera le pensionnat en catimini pour rejoindre les artistes à leurs concerts nocturnes dans les campagnes de la région. C'est drôle, l'amitié n'est pas son point fort... mais quand elle apprend à connaître Jean-Seb, avec ses redingotes de faux bourgeois cachant l'âme d'un contestataire, et Christophe Walzy, pirate martiniquais des notes et des mots, qui n'hésite pas à user de sa plume romantique pour séduire celles qu'il appelle les "bohémiennes d'Occitanie"... rien ne semble plus important aux yeux de Sélène-Ursule que les liens qu'elle tisse progressivement avec eux.
Cependant, un deuxième centre d'intérêt vient se mêler à leurs relations: Mademoiselle d'Araganstel, l'institutrice de CM2 de Sélène-Ursule, se fait enlever au cours du pèlerinage annuel de l'institution par un mystérieux malfaiteur... c'est ainsi à trois, après les soirées passées à chanter et festoyer dans leur roulotte, que Sélène-Ursule, Jean-Seb et Christophe enquêtent sur sa disparition, dans un semblant de sérieux.
Mais si les parents, les copines et la Mère Sup' d'en mêlent, qu'adviendra-t-il de cette alchimie secrète qui fait pourtant tout le charme des nuits occitanes de Sélène-Ursule?
Ces questions se révèlent bientôt de l'ordre de l'arrière-plan dans les préoccupations de la jeune fille lorsque le lycée est victime d'une rumeur abominable, jusqu'ici étouffée... un groupe de terminales serait à la tête d'un mouvement néo-nazi inter-établissements et chercherait des volontaires pour grossir ses rangs. L'état psychologique de Damien, pris dans cette spirale infernale depuis la troisième, pousse Rose à jouer les agents doubles: entre Monsieur Edelstein, qui commence à raser les murs sous les menaces de la vague antisémite, et les réunions clandestines dans les catacombes, sa seconde promet d'être très chargée...