La solitaire affranchie
Les plus lues
de toujours
Je pense que c'est un petit "fourre-tout" de textes qui se baladent dans ma tête !
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Amélie 23 ans, rêve soudainement du manoir de son enfance. Alors qu'elle se remémore ses souvenirs d'enfance, une envie irrésistible et incompréhensible de retourner dans sa maison d'enfance apparaît.
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" Il peut représenter le cycle de vie, la renaissance.
Il peut représenter l'œil qui voit tout, qui sait tout.
Il représente l'union, la discussion entre les humains. Un endroit où chacun peut trouver sa place.
Il n'a ni commencement ni fin, et est signe d'égalité.
Il signifie l'association du Ciel et de la Terre ; le Tout.
Il représente l'amour durable, l'alliance.
On peut l'associer au Soleil, à la Lune, à toutes les planètes de notre système.
Mais le cercle d'une corde peut représenter la fin d'une vie. En une phrase, tout peut basculer. "
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Défi
Très chère Madame ;
En cette période de confinement, mon imagination et mon inspiration sont en ascension. L'envie d'écrire est de plus en plus présente, elle remplace le sentiment de solitude qui m'accompagne malgré mon jeune âge. Je suppose que les jours ne sont pas de tout repos, alors je me permets de vous écrire.
Personne dans ce monde ne mérite la solitude. Et pourtant, c'est un sentiment que je ressens de plus en plus chaque jour. Mes grands parents, du côté de mon Père et de ma Mère, ne sont plus de ce monde ou alors n'habitent pas près de chez moi. Je n'ai jamais eu la chance de passer plusieurs journées avec eux ; et pourtant Dieu seul sait que j'aimerai les revoir, plus que tout au monde. Je n'ai jamais pu discuter avec mes grands-mères ou mes grands-pères. Je n'ai jamais pu créer de liens fusionnels avec eux.
C'est pour cela que j'écris, sur feuille blanche pour vous ; pour m'enlever un poids mental et faire plaisir à quelqu'un que je ne connais pas. Rendre heureuse, ne serait-ce qu'une petite minute, une personne qui ne peut plus voir ces petits-enfants.
Chaque personne de ce monde mérite de recevoir de l'amour. En ces jours mélancoliques, je souhaiterais vous dire que vous n'êtes pas seule, je suis heureuse de vous partager un peu d'amour dans cette petite lettre.
En attendant le retour des jours heureux, je vous souhaite tout le bonheur du Monde, même infime soit-il.
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La fin d'une chose, ou le début d'une autre...
Une nouvelle vie, tant de questions qui se bousculent.
L'amour d'une vie, ou l'histoire d'un jour ?
Encore des questions qui prennent trop d'importance le soir venu.
Sans vraiment savoir pourquoi,
Des liens se créent, une confiance se donne
Peut-être est-ce ça au final, la vie ?
Des amis, qui vont et viennent
Emportant dans la danse tout ce que tu as construit
Dans l'incertitude de la vie, un chemin doit se créer
De l'amour doit être donné
Le Destin doit t'emmener avec incertitude,
Là où la peur te dit de ne pas aller.
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Défi
Il neige depuis une semaine. Près de la fenêtre je regarde la nuit et j’écoute le froid.
L'hiver murmure doucement, comme s'il voulait me rassurer. Je t’attends impatiemment ma Sarah. Dernière semaine, dernier jour, dernière heure, dernier arrêt…Terminus !
Le temps paraît alors figé. Le feu de cheminée me tient compagnie dans le froid, et réchauffe au fur et à mesure d’une lumière orangée la nuit qui s’installe. Je suis assis sur un fauteuil, occupant mon temps en lisant un livre face aux flammes. La vieille horloge au-dessus du foyer indique 21h10. Depuis la fenêtre je surveille l’arrêt de bus de notre quartier, faiblement éclairé par un réverbère et recouvert par un manteau de neige. Tic tac, tic tac ; le crépitement des braises et la chaleur de l’âtre embrassent le bout de mes pieds. Le souffle du vent s’insinuant dans les fenêtres ressemble à une musique d’orgue. Je suis submergé par nos souvenirs. La vie nous a comblés de ses largesses.
Soudain je t’aperçois dans la nuit !
Tu t’es laissé contaminer par mon impatience. Je vois tes yeux briller de larmes derrières tes lunettes. Nous sommes enfin dans les bras l’un de l’autre, toute cette attente, ce manque, ce vide sont maintenant des émotions flottantes autour de nous.
Nous avons passé cette épreuve sans fléchir !
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Défi
Je suis allongée, dos sur le sable, les bras croisés. La tête posée sur la paume de ma main gauche, main droite dessous. J’aime me détendre sur la plage ; ce doux parfum iodé, et la douce mélodie du déferlement des vagues.
Les yeux rivés sur le ciel bleu, je m’imagine rester ici pour toujours. Je décide de fermer les yeux, et imagine ce court instant comme une méditation : rythmée par le bruit des vagues finissant leur périple sur le sable, le soleil de fin de journée parvenant comme un doux baiser sur mon visage et, la petite brise marine frôlant mes chevilles, éveillant alors un frisson parcourant tout mon corps sous mes vêtements.
Ouvrant les yeux, j’aperçois les rayons du soleil couchant. Je me relève, posant mes mains de chaque côté dans le sable légèrement chauffé par le soleil et, par la suite enfonçant les doigts dans une couche plus fraîche ; je m’assis, les genoux relevés en face de mon visage, et bras croisés dessus. C’est à ce moment, que je posai ma tête sur ceux-ci, regardant au loin, le soleil orangé se couchant sous un océan bleuté sans fin.
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Défi
Une chaude soirée d’été ; il était alors 23h30 et j’eus envie d’aller me promener au bord du lac. L’air y est agréable et la solitude m’apaise après une longue et dure journée. En arrivant, je vis une jeune femme assise sur le sable au bord de l’eau. Elle paraissait rêveuse ; la tête levée vers le ciel étoilé. Il y flottait un calme apaisant et une douce odeur de cerise dont je supposais la venue, agrémenté des vagues terminant leur chemin sur le sable.
Je l'observais, ne sachant pas à quoi elle pouvait bien penser ; la mélodie des cigales semblait la réconforter de sa tristesse… Le chant léger du vent dans les arbres, la mélodie des cigales, et le rythme de l’eau sous un ciel étoilé… Un bruit me sortit alors de mes pensées ; je n’eus pas le temps de l’identifier. Le bruit recommença une seconde fois.
« Un sanglot ? Serait-elle en train de pleurer ?! Je suis là derrière elle, je devrais aller la voir… Aller Thomas, tu ne peux pas la laisser dans cet état. »
Je commençai doucement à marcher vers elle. La pleine lune de ce soir éclairait la plage ; après une vingtaine de pas j’arrive à sa gauche ; je pose ma main délicatement sur son épaule. Elle se retourne et me regarde surprise, les yeux remplit de larmes. « Je suis désolé ; je ne veux pas te déranger… Je m’appelle Thomas, je viens d’arriver et je t’ai entendu sangloter. Est-ce que tu vas bien ? » lui dis-je d’une voix sage, observant son visage.
Ses yeux en amande étaient remplis de larmes, et la Lune éclairait mielleusement son visage. Elle avait des cheveux longs roux bouclés, détachés et légèrement brillants. Elle me regarde, essuie ses yeux et les larmes qui ont précédemment coulées sur ses joues, et me répond d’une voix fébrilement mélodieuse : « Oh, je ne t’avais pas entendue… Excuse-moi, je ne suis pas très présentable. Moi c’est Sarah. Et oui ça va, j’ai juste passé une journée compliquée ; je suis fatiguée. En tout cas je te remercie d’avoir demandé. » Je décide alors de lui répondre courageusement : « En réalité, j’aime aussi venir me détendre devant le lac quand ça ne va pas. Ecouter un peu de musique, fumer deux-trois clopes… Je comprendrai si tu ne veux pas mais... Ça te dérangerait si je reste, et qu'on se te tienne compagnie ? « Nan ne t’inquiète pas. Ça ne me dérange pas, au contraire. Un peu de compagnie me remonterait le moral. »
Je décide alors de m’installer à ses côtés. En touchant quasiment le sol, je pus humer son parfum ; une douce odeur de cerise, quelque chose de très fruité, mais agréable ; voilà d'où vient ce doux parfum. Je me mis dans la même position qu’elle, les genoux repliés devant mon visage et enlacés par mes bras.
Nous commencions alors à discuter, de son travail, là où elle habite, des petites choses banales de la vie… J’ai appris qu’elle avait le même âge que moi. J’essaie par la suite de la faire rire ; je n’aime pas voir les gens tristes. Je réussis tant bien que mal à la faire rigoler ; une blague un peu pourrie à mon goût. Mais bon, le principal est qu’elle ai rigolé. Le temps est passé si vite ; nous avions pu faire connaissance, et tisser rapidement des liens. Je l’apprécie déjà, et je crois que c’est réciproque. Soudainement : « J’ai passé un super moment. Je suis contente de t’avoir rencontré, et je te remercie… De m’avoir tenue compagnie. Je ne pense pas que tout le monde aurait fait ça. Si jamais tu veux que l’on se revoie, je serai encore là demain soir. Malheureusement je dois y aller, mais j’aimerai bien te revoir Thomas. » m'annonça Sarah, un petit sourire en coin. « C’est normal, ne me remercie pas, je ne pouvais et voulais pas t'ignorer. Ça m’a fait plaisir de te rencontrer Sarah. Je te dis à demain soir alors. » Lui répondis-je, d’une voix mielleuse.
Et sans même m’en apercevoir, c’était le début d’une histoire qui allait nous combler, chacun de notre côté. Merci Sarah d’être venue ce soir-là, j'attends demain soir avec impatience.
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Défi
Albert, 94 ans, passe la dernière journée de sa vie en compagnie de sa famille. Mais sans qu'il puisse dire quoi que ce soit, il va devoir quitter sa famille et prendre l'avion direction le terminus...
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Défi
"Et quand personne ne te réveille le matin, et quand personne ne t'attend la nuit, et quand tu peux faire ce que tu veux. Comment appelles-tu cela, liberté ou solitude ?" Je m'appelle Liberté. Je ne sais pas quelle âge j'ai ; tout ce qu'on m'a expliqué, c'est que certains ont souffert pour me trouver il y a des centaines d'années. Au premier abord je semble être une fille, une femme, une mère, un père, un homme, un garçon, une grand-mère ou un grand-père... Je suis partout en réalité. Beaucoup rêvent de me toucher du bout des doigts, d'autres ne m'auront jamais et certains pensent me connaître. On me qualifie de fragile, de magnifique et aussi d'intouchable. Mais c'est vrai que je préfère me montrer quand les tensions sont apaisées, que la tristesse est dissipée. Je préfère apparaître le matin quand encore personne n'est réveillé, ou bien le soir avant que le monde s'endorme. Qu'est-ce que j'aime m'associer à la discrétion car seul ceux qui me méritent me remarque. J'ai un ami ou une amie proche, Solitude. À vrai dire j'en ai plusieurs, mais c'est avec lui que je passe la plus grande partie de ma journée. Il est assez impulsif, il ne convient pas à n'importe qui... Il est vraiment
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Défi
Jeune fille mélancolique, elle se demande et se pose des questions quant à sa capacité à avancer dans la vie. Mais un élément extérieur vient changer l'histoire.
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