Amelia Everbrook
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Préambule Tout a commencé avec des signes épars, presque insignifiants, mais qui mis bout à bout tissent une toile digne des plus grandes intrigues cybernétiques. L’Atelier des Auteurs, plateforme jusque-là paisible et dédiée à la création littéraire, semble être la cible d’une menace insidieuse. Et si nous nous trouvions face à une attaque sophistiquée ? Enquête. Étape 1 : Les premiers signes d’alerte Mon attention a été attirée par des comportements anormaux sur le site : Augmentation soudaine de l’activité : En moins de 24 heures, une cinquantaine de nouveaux comptes ont été créés. Jusque-là, rien d’alarmant… sauf que les pseudonymes étaient étrangement similaires. À titre d’exemple : Loutre_239 CanardRavi57 HibouCryptique94 Leur activité ? Poster des commentaires à moitié incompréhensibles, parfois en plusieurs langues. Exemple : "The sky whispers, but the code sings. La mer s'étend, yet the horizon blinks." Ralentissements et anomalies techniques : Le site, habituellement fluide, subissait des ralentissements inexpliqués. Certains utilisateurs étaient déconnectés de manière aléatoire, tandis que d’autres voyaient leurs pages se charger indéfiniment. Étape 2 : Plongée dans les
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Le matin était arrivé silencieusement, baignant la pièce dans une lumière douce mais froide. La poussière flottait dans l’air, suspendue entre les vieilles poutres en bois du plafond, et l'odeur de vapeur et de métal imprégnait les murs de ce refuge dissimulé dans le cœur de la ville. Elara ouvrit les yeux lentement, la lumière du matin lui piquant les pupilles, mais elle ne se leva pas immédiatement. Son corps était encore endolori, les bandages qui entouraient son torse lui rappelaient que la bataille de la veille n’avait pas été sans conséquence. Les souvenirs de la violence, des cris, et de la fuite brûlaient encore dans son esprit, comme un écho d’une époque qu’elle espérait oublier. Elle ferma les yeux à nouveau, se donnant quelques secondes pour respirer, et se rappeler que, malgré tout, elles avaient gagné. Autour d'elle, la chambre du refuge des Sœurs de l’Ombre était un mélange de chaos organisé : des livres éparpillés sur des étagères poussiéreuses, des cartes de la ville et des plans de la rébellion sur une table en bois, des instruments de fortune posés ça et là. Il y avait une chaleur ici, une sensation d’intimité dans cette pièce froide, comme si ce refuge était plus
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