En 2121, au Nouveau Japon, une société alliant modernité et codes de l’ère Meiji(1868-1912), les femmes récupèrent le droit de travailler perdu pendant la Troisième Guerre mondiale. Mina, vingt-deux ans, n’a pour seule amie que sa demoiselle de compagnie robotique et ne se sent pas en phase avec son époque. Malgré la richesse de son père, créateur du Dôme qui protège l’Empire de Shin-Nihon, elle devient policière. Dans un environnement rempli de paradoxes et de discriminations, elle rencontre Ji Sub, un clandestin sud-coréen membre des Réfugiés, qui l’aide à panser les plaies de sa solitude. Mina n’a jamais connu l’amour, Ji Sub l’a rencontré et perdu. Ils trouvent, l’un en l’autre, ce qu’ils ne pensaient jamais éprouver. Mais Ji Sub ourdit un plan pour créer un monde meilleur et pense que Mina pourrait en être la clé. Parviendront-ils à unir leurs forces pour obtenir justice et à s’aimer malgré les obstacles ?

Je vous présente ce début de roman délaissé que j'ai envie de reprendre pour en faire une longue nouvelle d'Halloween, toujours sur un fond japonais. Ici nous retrouvons Nakamura Akiko qui a raté ses examens d'entrée à l'université. Elle est donc obligée d'attendre le prochain mois d'avril pour retenter sa chance. Seule et sans ami, cette franco-japonaise vit une vie désoeuvrée, sans savoir qui elle est, n'étant que la Française au Japon et la Japonaise en France. Un jour, elle apprend qu'elle a un don : celui de voir le monde de l'invisible. Elle est recrutée en pleine année scolaire pour rejoindre la prestigieuse Kisetsu Daigaku, une université mystérieuse certes renommée, mais qui change régulièrement d'emplacement. Personne ne connaît son programme d'enseignement. Akiko rejoint ainsi un nouveau monde inconnu.

Nous sommes en décembre 2121, à Shin-Nihon, le Nouveau Japon, une société futuriste qui reprend les codes de l’ère Meiji (1868-1912). Yuka, une jeune gendarme de vingt-trois ans, se voit contrainte par son chef de rattraper tous ses jours de congé en retard. Cette injonction, bien que forcée, tombe à pic pour cette éternelle célibataire qui souhaite fuir Noël et l’ambiance romantique de la capitale. Elle en profite pour retourner dans le nord afin d’aider sa mère à préparer le Nouvel An, une fête traditionnellement célébrée en famille. Elle se confrontera à son passé et à un jeune homme de son quartier qu’elle n’a pas du tout envie de revoir.

Dans mes cauchemars d'enfant, des squelettes menaçants voulaient souvent me noyer. Mais, cette nuit, j'ai rêvé d'un squelette différent. Il jouait de la contrebasse près d'une eau gelée. La neige tombait sur lui dans une forêt morne. Je ne le craignais pas. J'étais fascinée.

Dans cette ville, tout s'entremêle. L'odeur des victuailles exposées sous des tentes en toile se mélange à celle du crottin tandis que des armures grincent sous des tours volantes.

Il était une fois une femme qui trouva un kaki. Elle le rapporta à son mari. Ce fruit était trop gros pour provenir de leur plaqueminier. Et pour cause : il y avait un bébé dedans ! — Il devait être dans une pêche, non ? — Tant pis, il s'appellera Kakitarō et non Momotarō.

 Aujourd'hui, je ne vais pas réussir mon défi. Le texte que je m'apprête à écrire ne rentrera pas dans la catégorie des nouvelles, encore moins dans celle des plus petites d'entre elles. Néanmoins, j'aimerais vous narrer une histoire que cette statue m'évoque.  Il y a quelques années, j'ai effectué deux échanges scolaires au Japon. Lors du premier d'entre eux, nous en avons profité pour nous rendre à Hiroshima lors d'un week-end avec une amie qui étudiait le japonais dans la même université française que moi. Le mémorial de la Paix était empreint d'un tas d'émotions. L'électricité était palpable dans l'air. D'ordinaire très bavardes, nous sommes restées silencieuses devant la statue de Sadako. Nous échangions nos larmes et non nos mots.  Il se trouve que, comme Martin Luther King, Sadako aussi fit un rêve. Dans le sien, elle était devenue une adulte en bonne santé, soulevant un trophée à la suite d'une course à pied qui l'avait menée droit au succès. Mais elle se réveilla dans sa chambre d'hôpital. En tous cas, c'est ainsi que je l'imagine.  Sadako est née en 1943. Quand elle n'avait que deux ans, elle habitait à Hiroshima. Elle ne se trouvait qu'à deux kilomètres des bombardements

— Numérobis, c'est quoi ces piques autour de ma tour ? — Bah j'anticipe ! C'est un escalier pour si vous voulez dire bonjour au soleil ! — Et pourquoi le sol est tout rouge ? — Feudartifis, viens-voir ici ! Il est magnifique ce carrelage ou il est pas magnifique ?

En mangeant mon premier petit chocolat de l'Avent en ce matin du premier décembre, je voulais me lancer un défi : cadeau de Noël de moi à moi. Je désirais en profiter pour renouer avec mon genre de prédilection, à savoir la romance, car il se prête tout particulièrement bien à la saison. Même si je n'ai pas inventé le concept, je voulais créer un recueil de nouvelles de Noël sous la forme d'un calendrier de l'Avent. Je n'ai aucun texte d'avance, je compte simplement écrire une courte histoire tous les jours. Je risque de devoir prendre le temps de tout recorriger par la suite, je corrige toujours mes textes avant de les poster mais ça reste un tout premier jet. En tous cas, il y aura de l'amour et de la neige dans l'air. J'espère que mon univers vous touchera malgré les imperfections qui seront sûrement présentes dans mes récits.

Julie aimait capturer chaque instant pour maintenir en vie ce qui était destiné à mourir. Son fiancé regarde tristement une photo d'elle prise en pleine action et se rappelle qu'elle refusait d'engager un photographe pour leur mariage. De toute façon, celui-ci n'aura jamais lieu.

Comme tous les matins, ses bottines marron foulaient le sol en pierre et il arborait un pantalon brun ainsi qu'un imper jaune délavé. Mais aujourd'hui, il remarqua un objet blanc qui jonchait le sol. Il passa à côté. il aimait trop les routines pour s'encombrer d'un livre.

Tokyo, Lorsque tu es né, dans une ferme du Massif Central, j'étais sur une table d'opération. Quand je me suis réveillée, j'ignorais que tu venais de voir le jour et que j'allais tant t'aimer. Je sais que le couperet de nos adieux tombera un jour, mais ça en vaut la peine.