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Tous les défis littérairesÀ votre porte se trouve...

Milia  vous lance un défi !

... la Solitude. Voilà que quelqu’un frappe à votre porte. Vous ouvrez et vous voyez la Solitude. Il/elle est là pour répondre aux questions que vous voudriez vous poser et discuter avec vous.

Quel serait le contenu de votre discussion ?

Pas plus de 10 minutes.

Vous avez jusqu’au dimanche 18 Août.

PS : oui, je cherche des trucs de plus en plus abstraits et vraiment illogique, sinon c'est pas drôle...

Ce défi est actuellement indisponible.

7 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !

Défi
Loumicrobes
La quatrième nouvelle de ma série. Je précise que celle-ci n'a pas vraiment de place, même si je recommande de la lire après "Ce n'était pas un démarcheur", "Seconde visite" et "je croyais que je n'en aimerais aucun".
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Défi
popopbip

La nuit est longue, la journée entière même. Et soudainement un bruit opportun.
Toc toc.
J'ouvre la porte, je vais voir, moi qui n'ai jamais de visite.
Personne. Il n'y a personne à la porte. Juste la brise glaciale d'une nuit sans étoile.
L'avenue est vide, aussi vide que mon âme. Je n'ai personne à voir, personne avec qui échanger.
Je referme la porte, je sens une légère présence ... Je ne suis pas seul.
Je l'interpelle "Bonjour ? C'est vous qui avez frappé à la porte ?". Nulle réponse ne se fait entendre.
Pourtant, cette sensation persiste. Je ne suis pas seul. Je fais le tour de ma maison, je cherche dans le jardin et j'observe en large. Je la trouve, une éphémère silhouette discrète et effacée.
Je l'interroge "Que faite vous seul si tard, pourquoi avoir toqué à ma porte ? "
J'entends une réponse soufflée à ma conscience.
"Je ne suis jamais seule car je suis la solitude ! Quel son aurait un éclair s'il n'y personne pour l'entendre ? Quel espoir aurait une vie sans personne avec qui le partager ? Je ne suis pas là pour te faire souffrir, juste pour te rappeler qui je suis. Et peut être, tu apprécieras ma présence..."
Je résume "Je suis seul, mais sans vraiment l'être ?"
La réponse vient "Oui, c'est juste que je n'exige rien. Considère juste que la solitude n'est pas, car au fond, je n'existe pas. Quand tu purifieras ta perception, cela sera évident."
Je me demande "Mais si elle était réelle?"
Elle poursuit "Alors ce serait un refus d'existence, une sorte de mort. Mais rassure toi, considère moi juste comme une émotion, un ressentis, car c'est réellement ce que je vise. Quelque chose qui n'a pas besoin d'employer des mots."
J'acquiesce, et je rentre chez moi souriant. Je me suis trouvé une nouvelle amie.
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Défi
Bruno Jouanne


Je vivais seul, j'en ai déjà parlé, dans une de ces modestes chambres sous les toits, où l'on grelotte l'hiver et où la chaleur vous cuit à point à la belle saison.
Occupé à mettre de l'ordre dans mes notes, je ne me préoccupais pas des aiguilles de l'horloge, ni de ma chandelle, dont le suif commençait à se répandre sur mon pupitre. Tout à coup, j'entendis frapper sur le bois vermoulu de ma porte. Je glissai précipitamment mes feuillets dans le tiroir où je cachais ma bourse et mon pistolet, puis je me levai et allai ouvrir. Je m'attendais à revoir cette folle de Bastet qui assurément, reviendrait s'excuser de m'avoir quitté si précipitamment. *
Or, ce n'était point elle qui se trouvait devant moi, mais un voisin qui résidait deux étages plus bas. Depuis des années, nous nous croisions quotidiennement dans l'escalier. Nous n'échangions rien de plus que quelques banalités. Pour être franc, je ne connaissais pas ce jeune homme qui comme moi, vivait seul dans son petit appartement. D'ailleurs, outre madame Lacage, la concierge, je ne connaissais tout bonnement personne dans notre immeuble. En le regardant attentivement, je me rendis compte que sa physionomie, ce soir-là, n'était plus tout à fait la même que de coutume. J'avais en face de moi comme son double, un double légèrement transparent. Son visage affichait une infinie tristesse. Il me salua :
— Bonsoir monsieur, sans vouloir abuser de votre temps, je suis monté vous voir, car je m'interroge à votre sujet.
— Vous vous interrogez à mon sujet ? Diable ! Entrez donc mon cher voisin ! rétorquai-je, lui désignant le coffre qui me servait de banc. Asseyez-vous et dites-moi ce que je peux faire pour vous être agréable.
— D'abord, je ne suis pas votre voisin, enfin... Pas tout à fait. Je ne suis malheureusement que sa solitude. Je sais que depuis bien longtemps, vous vivez solitairement, vous aussi. Dites-moi, en souffrez-vous aussi âprement que j'en souffre ? Pour ce qui me concerne, cela me pèse de plus en plus. De jour en jour, je sens la vie me quitter. Voyez mon corps, on commence à voir au travers. Bientôt, je ne serai plus qu'une solitude invisible et abandonnée.
En effet, je commençais à entrevoir ses os et ses vaisseaux.
— Si vous ne m'aviez parlé de cela, répliquai-je, jamais je ne me serais douté que vous viviez une situation aussi amère. J'en suis désolé pour vous...
— Mais vous ? observa-t-il, vous ne semblez point affecté par votre retraite sous les toits... Vous paraissez enchanté et charmé par la vie ! Par quel mystère endurez-vous si aisément une telle infortune ?
— J'ai toujours été seul, répondis-je. Depuis ma première enfance, je n'avais personne à qui parler. On ne me disait point d'histoire comme à tous les bambins ; on me couchait sans un mot et on faisait le noir complet dans ma chambre. Je ne tardai pas à discerner nettement la solitude dans la noirceur. Elle était comme vous, transparente. Une nuit, elle s'est mise à tourner et à danser autour de mon lit d'enfant. J'eus très peur...
Pendant qu'il m'écoutait les yeux écarquillés, mon infortuné voisin... Plus exactement sa solitude, commençait à perdre sa transparence, je distinguais de moins en moins ses os, et ses muscles reprenaient de la consistance. Alors qu'il avait presque retrouvé son apparence d'homme naturel, comme un enfant demande la suite de son histoire, il me pria :
— Et après... Dites-moi, que s'est-il passé ?
— Alors qu'elle tournoyait autour de moi, pour lui résister, je me suis mis à inventer une multitude de personnages, ils ressemblaient à tout ce qui est beau et fort sur la terre, ils prenaient corps pour me rassurer et me protéger. Je leur avais à tous, attribué des facultés surhumaines. Certains pouvaient voler jusqu'aux nuages, d'autres sans difficulté, parlaient avec les animaux sauvages, d'autres encore...
— Tout cela est pure vérité n'est-ce pas ? me coupa-t-il. Comment pouvez-vous peupler votre solitude ainsi ?
— Ah ! Mon cher, il suffit pour ça, d'un peu d'imagination ! Tous ces personnages issus de mes rêveries d'enfant, je les ai gardés en moi ainsi, je peux les convoquer au gré des romans que j'écris, car je suis écrivain... Un petit écrivain qui débute sa carrière.
Puis, je désignai à mon voisin éberlué, mes livres préférés, rangés en bon ordre sur mon unique étagère :
— Voici le meilleur moyen de peupler sa solitude. Ne vous en privez pas !
— Vous me prêteriez un de vos ouvrages ?
— Si le cœur vous en dit !
Il hésita entre plusieurs publications, puis se décida :
— Je vais vous emprunter celui-ci. Il est gros et va me durer longtemps.
— Je vous le recommande. Daniel Defoe ne vous décevra pas, soyez-en assuré !

*: Un quart d'heure de folie. https://www.atelierdesauteurs.com/text/408684606/un-quart-d-heure-de-folie/chapter/735326
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Défi
Biscotte.bre
La fille est un mélange entre Annie et La solitude qui se ressemblent
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Défi
LaPetiteChel
Réponse à un défi qui me semblait intéressant. 
La dame en couverture est Solitude.
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Défi
Rire de mouette


Bipbipbip------bip----bip----bip------------bip-bip-----bipbipbipbipbiiiiiiiiiiiiiii________bip.
Affolement. Espoir d'une délivrance. Douleur. Thorax écrasé par une enclume. Vertige. Noir. Retour à l'enfer, la survie. Au seuil de la porte blanche comme un cachet d'aspirine, la Solitude me guette.
" Que voulez-vous !..." soufflai-je en regurgitant le peu de salive disponible, brûlure dans la trachée, ratant l'intonation traduisant mon agacement ensevelie sous les couches de tiraillements, d'asphyxie, barres de feu dans l'abdomen anormalement gonflé, chaque inspiration s'apparentèrent à la fuite in extremis d'une noyade, frissons glacés alternant avec les bouffées de chaleur, saignements, lésions internes se multipliant.
Solitude daigna sortir de sa torpeur, s'approcha, j'entendis sa voix faussement rassurante en tourbillonnant autour de moi : " Bonjour Monsieur H. Comment ( ..........)....? "
- " Bien....je. ..."
Coupé par "On dirait que ça........et le .......? Avez-vous réfléchi à la ..................? ......... contrôle de tension..... La plaie est .........Voulez -vous un urinal....? Le médecin viendra faire sa visite cet après-midi". Mes yeux suivant du mieux qu'ils le pussent le mouvement de "tête de chou-fleur". Elle avait des tics nerveux, son parfum me sorti instantanément d'un début de somnolence moite, son visage éclipsant la vue du plafond, le plafond fut à nouveau présent. Ça me piquait, me perfusait, mesurait, évaluait....le toucher restait invariablement mécanique, la chaleur humaine se campait uniquement dans la température corporelle et l'observance scrupuleuse d'un protocole. Vent blanc fantôme qui jacassait et s'enfonçait dans les couloirs de l'hôpital. Pas feutrés, roulement des chariots médicaux bourrés de pansements, seringues, "haricots" bref tout l'équipement pour maintenir le fonctionnement des corps alités.
J'appuie fébrilement sur la pompe à morphine. Mes doigts s'agrippèrent aux draps que je ramenaient vers moi, permettant de rapprocher mon téléphone. Silencieux. Solitude a changé de dimension. Prisonnier de ma chair meurtrie et de l'immobilité, une larme de tristesse mêlée à de la lassitude et frustration glissa sur ma peau et m'indiqua par sa tiédeur les contours d'une partie de mon visage, de ma gorge nouée et le haut de ma poitrine. La goutte se dilua dans les pores. L'émotion expulsée à l'extérieur qui se réintroduisit à l'intérieur de moi. Elle n'a personne à toucher pour le moment. Je me senti vivre de facon partielle plus concrètement à cet instant. La cartographie mentale de ma silhouette se s'amenuisait de plus en plus.
Les douleurs de fond ont toujours eu la fâcheuse tendance à me tenir compagnie trop fidèlement. Aujourd'hui, elles m'ont trahie: elles ont invité "Lance de feu". M'obligèrent à l'héberger en moi." Lance de feu" accélèrait ma prière ardente d'être délivré. Elle envahit tout à grande vitesse, je craignis qu'elle prit entièrement place, réduisant mon être à l'état végétatif, au néant tout en continuant d'aspirer, exhaler.
Brrrrrrrrr notes de musique Linkin Park " Numb" Brrrrrr Appel de A. une amie touchante, solaire bien que trop entêtée parfois. Le retour à la vie éclaircissèrent et vivifièrent les rares touches de couleurs des murs de la chambre.
Solitude se serait-elle déjà volatilisée ?
-"Bonjour rayon de soleil chantonnai-je dans le but de transformer mon calvaire en positivité préservant sa sensibilité élevée. Protéger mes proches devint un leitmotiv pour m'assurer une présence agréable, éviter au maximum la fadeur, la lourdeur, la raréfaction des dialogues.
Nous discutions de nos centres d'intérêts communs comme jadis autour d'un bon expresso matinal dans une brasserie toujours bondée de monde à proximité de la gare, baignant dans les odeurs savoureuses des petits pains au chocolat et autres pâtisseries succulentes à souhait !!! J'ai faussé compagnie à Solitude en vivant de manière hallucinée deux temporalités superposées. Légèreté, provisoirement entouré de nimbes roses, rires et connexion dans les échanges authentiques, sérieux, le tout subitement plombé dès lors que j'ai dénoncé la présence de "Lance de feu", relaté la récente réanimation, tension à 5, désincorporation, voyage dans l'espace, retrouvailles avec ma moitié, j'étais en bonne santé au-dessus des nuages.....
Au bout du tunnel des ondes, un sanglot étouffé.
Je m'empressa pour la consoler: " Avant j'avais peur maintenant je suis apaisé. " Tremblements dans sa voix qu'elle peina à maîtriser. J'appréciais cet effort de contenance et impatient de retrouver sa légèreté lumineuse. Impossible. Elle me répèta combien je comptais pour elle et qu'elle tenait à moi, qu'elle ne connaitra plus jamais d'ami comme moi. Je lui répondis : " Dis-toi que parti je serai soulagé pour te rassurer." Pleurs. Je revins au quotidien, lui demanda ce qu'elle allait souper et terminions avec des rires en évoquant une scène de film ( un indien dans la ville). Solitude m'a ôté le droit de profiter de la joyeuse présence de mon amie se retrouvant face à la terreur de la perte. Le désarroi s'empara de moi devant la difficulté croissante pour me nourrir virtuellement de vie.
Solitude protéiforme, omniprésente, me renvoyant systématiquement à cette triviale réalité que je m'astreignais à fuir. L'image qui situerait mon état d'esprit : au bord de la falaise, oscillant entre la peur vertigineuse du vide et une attraction indéniable, le grand Saut.
Avant de procéder à ma précieuse méditation du soir, j'inclina ma tête vers la fenêtre et interrogea encore une fois ! les étoiles sur mon devenir. Le ciel resta dramatiquement muet. Inlassablement, Solitude me harcèlait, me retrouvant progressivement retranché face à une impasse insoutenable: la Lucidité.
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Défi
Noureddine Qadiri
Poème solitaire ...
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