Les auteurspar La Plume Déplumée il y a 1 an
par La Plume Déplumée il y a 1 an
Cette discussion est destinée à la présentation des auteurs : dévoilez-vous !
Les nombreux aficionados veulent connaître votre identité, ce qui vous a inspiré votre incipit et surtout, on veut savoir quel texte vous avez écrit ! Racontez-nous vos difficultés ou si le fait de poursuivre une histoire a fait un effet "coup de pied".
Je vais vous nommer à compte gouttes, ne vous précipitez pas !
A vos plumes !
Retour à l'œuvre Jeu : Le Genre et la plume 2021 - 1 - La foire aux Incipits
Allez, je me dévoile, mais pas trop quand même, y'a des enfants sur le site, en plus il fait vachement froid cette semaine. Je pense avoir fait un carton plein au niveau de la confusion du genre : tout le monde ou presque m'a pris pour une femme. Il faut dire, le thème aidait.
Je suis l'auteur de "Ce soir", sur un incipit d'Aspho d'Hell.
Je m'excuse par avance d'avoir irrité Vis9vies avec mes clichés, mais quelque part ça l'a inspiré pour son deuxième texte :)
Mea culpa également pour les trop nombreuses coquilles et erreurs de concordances, je n'avais pas touché une plume depuis 6 mois et j'avoue avoir négligé la relecture. Le texte a coulé en 30 min et j'ai tout de suite envoyé à La Plume derrière (j'ai reçu l'incipit le matin, j'ai envoyé mon texte le soir). D'ailleurs c'est cocasse, le titre vient également de là. En fait, quand on enregistre un fichier sur Word, il donne automatiquement comme nom les premiers mots du texte. Et en l'occurrence, c'était "Ce soir", j'ai enregistré comme ça puis c'est resté. Du coup, j'ai joué dessus en terminant le texte de la même manière, comme une sorte de miroir.
J'avoue avoir été assez inspiré par l'incipit. Je me suis très vite figuré une jeune femme marchant sous la pluie, tard le soir, avec les réverbères qui s'éteignent un à un, dans une atmosphère lugubre. Et je me suis demandé si cette femme avait réellement envie de rentrer chez elle. La réponse était non.
Je pense que les erreurs de concordances viennent également du fait que l'incipit était au présent alors que j'ai tendance à beaucoup écrire au passé, donc j'ai pas forcément fait gaffe.
Mea culpa pour l'abondance de clichés, visiblement j'ai bien fait de ne pas évoquer de sac à main, étant assez peu au fait de ce qu'on trouve à l'intérieur !
J'espère néanmoins que ce texte vous aura plus et un grand merci à La Plume Déplumée pour répondre toujours présente pour organiser ces jeux :)
Ah oui, et c'est aussi moi qui ai écrit l'incipit avec Alfred, le col blanc bedonnant et visqueux qui gravit les escaliers. Je sais pas, l'idée me plaisait.
J'ai hérité de l'incipit de "Hallbresses ". Un début bien rôdé, et qui parlait d'une vache sur le point de "commettre l'irréparable". La première idée qui passe à l'esprit est bien entendu le suicide. J'ai voulu prendre le contrepied en donnant à ma vache des envies d'évasion. Avec une petite morale sur la condition animale. Certains avaient deviné la chute, je me le jouerai plus subtil la prochaine fois.
Quant à mon incipit, il traitait d'une stripteaseuse, qui après une séance de travail harassante, rentrait chez elle avec empressement pour saisir un objet dans sa table de chevet... J'étais curieux de voir, comment mon successeur se débrouillerait pour ne pas plonger dans la première idée qui passe, et je n'ai pas été déçu. Castor a su être à la hauteur.
Pour ma part, vous l'aurez sûrement compris je suis un homme, mais vos pronostics m'ont régulièrement prêté une plume féminine. C'est une surprise pour moi. Mais j'en retire une certaine satisfaction de ne pas me sentir cloisonner à une plume purement masculine.
J'ai également été surpris, de mon incapacité totale à reconnaître le sexe des auteurs. Je pensais que ce serait, la plupart du temps assez évident, et je me suis bien planté sur toute la ligne. Comme quoi ce jeu aura été sacrément instructif pour moi XD
J'ai pris beaucoup de plaisir à y jouer, et je tiens à remercier La Plume Déplumée pour son organisation, et son investissement !
Le mien c'est le premier, celui qui parle de tempête tout ça tout ça.
1 – Pseudo : Machin - Tempête Auteur Vhaeraun2016
Incipit :
Au travers l’épaisseur de la tempête il émergea ; montagne de métal brutal et ciselé se mouvant à travers les nuages. Sur le dos du monstre de fer fumant, Imarcus émergeait d’une trappe vers l’extérieur. Sa silhouette était recouverte de cuir, et il abaissa d’un geste ses lunettes de protection.
[manifestement, il manque quelque chose ici, parce qu'il n'y a aucune transition, et il n'y a pas le nom de l'auteur.]
On m'appelle la Pompadour des Vosges. Cette nuit, je me prépare à commettre l'irréparable.
Matin et soir, le vénal Ozon Latune vient pomper mes mamelles avec des gobelets-trayeurs, sangsues affamées qui têtent ma sève jusqu'à la dernière goutte. C'était autrement plus doux avec Aimé Galmiche. Ah, le bon vieux temps avec mon Aimé ! J'aimais la délicatesse de ses doigts et son langage fleuri ; un paysan comme on n'en fait plus. Il m'appelait sa belle. Parfois sa douce.
3 – Pseudo : Déluge - Ce soir Auteur incipit Aspho d'Hell
Incipit :
Ce soir, les arbres dansent sous la tempête qui s'est soudainement abattue sur la ville. Les lampadaires grésillent et s'éteignent un à un sur la route qu’elle a empruntée pour rentrer chez elle. Des ombres indistinctes se profilent au loin de temps à autre sous un clair de lune balafré de nuages noirs, annonciateurs de pluie imminente.
[En gros, vous avez placé deux Incipit à la suite sans les séparer. Mais suffit de regarder vous verrez que ça passe de 1 à 3 en sautant le 2.]
La Plume Déplumée, comment puis-je savoir qui a écrit l'incipit que j'ai reçu ?
Pour l’incipit (texte 19), j’ai choisi la facilité puisque j’ai repris les premières phrases d’une vieille histoire de mon tiroir…
J’applaudis La Plume Déplumée pour l’organisation de ce défi qui demandait beaucoup d’organisation et de travail.
J'ai été super inspirée par l'incipit de Castor, qui donnait le ton. Comment faire autrement ? ^^ Je voulais exploiter au max la méchanceté, l'égoïsme et la débilité véhiculées pas les "influenceurs" (Pas tous, mais c'est rigolo) J'ai adoré écrire quelqu'un de détestable XD.
Pour la petite histoire, comme ça faisait des plombes et des plumes que je ne prenais pas la plume, je me suis laissée "guider" et ma plume a dessiné les clients d'un bar, mon cerveau a complètement zappé (ou échangé) le mot "bistrot" XD
Sinon, moi qui pensais ne pas participer, j'ai été contente et mon texte s'est fait tout seul. Pour l'incipit (Vieux vin), j'avoue que je n'étais vraiment pas inspirée (les débuts me tuent ^^).
Yenyenus, SaltyKimchi, @GigiFro@ et Louklouk
j'espère ne pas avoir oublié :D (ça sent l'organisation chez moi :P)
J’ai toujours eu un sacré bol, et ce dès le premier jour de ma vie, quand on a eu l’idée de me coller ce prénom avec un nom pareil. C’est donc en toute logique qu’on m’a refilé le meilleur incipit de ce jeu.
Ceux qui m’ont qualifiée de génie pour avoir réussi à lui trouver une suite ont raison. En effet, mon génie est immense et dépasse, de très loin, ma modestie.
Grand merci à ceux qui ont apprécié cette suite, également à ceux qui n’ont pas accroché ou ne l’ont pas comprise, mais aussi à tous ceux qui ne l’ont pas lue ;-)
Et, bien sûr, un grand bravo à La Plume Déplumée, notre Gigi Fro nationale !
À la prochaine. Ou pas.
HM – Auteur du texte n° 9 - "Le colis"
non sans blague, j'avais trouvé ce texte très bien amené.
J'ai écrit "Hop!". L'incipit de SaltyKimchi m'a fait longuement hésiter. Il reflétait un peu l'idée de celui qui j'avais écrit, avec le type qui voulait claquer un clavier sur la tronche de son collègue, incipit joliment repris par Marina PHILIPPE d'ailleurs. J'ai hésité à poursuivre cette idée, ça aurait été un clin d'œil sympa, mais ne sachant pas ce que l'auteur en avait fait au moment où j'ai écrit mon texte, je me suis lancé dans tout autre chose.
Quand j'ai commencé à l'écrire, je ne savais pas trop où j'allais, d'où une phrase oubliée, d'ailleurs, repérée par Vicomte Bidon que j'ai zappée à la relecture. Je comptais le faire tuer notre pauvre Alfred, mais j'ai trouvé ça un peu trop attendu et j'ai préféré le contrepied. Je pouvais faire le choix de ne pas choisir, également, mais ça laissait, à mon sens, un goût d'inachevé. Pour moi, il fallait que la chute soit la chute. Bref, si j'ai pu faire passer un bon moment à quelques-uns d'entre vous, j'en suis content ^^
Concernant les lourdeurs des métaphores, c'est comme ça que j'aime écrire. Alors ce texte n'a pas forcément bénéficié de beaucoup de relectures et elles auraient pu être un peu plus soignées (j'ai vu quelques répétitions, par exemple), mais mes écrits en sont pavées. Certains aiment beaucoup, d'autres pas du tout. Je sais écrire avec une plume plus "moderne", notamment les textes à la première personne où les métaphores en mode envolées lyriques ne servent bien souvent pas le texte, mais ça reste mon dada :D
En tous cas, c'était une expérience intéressante qui pousse à sortir de sa zone de confort et j'ai très apprécié d'écrire ce texte. J'ai malheureusement manqué de temps (reprise du boulot en présentiel après des mois de télétravail, ça fatigue un brin) pour commenter les textes des autres, même si je les avais lus.
Je vais repasser dessus pour répondre aux différents commentaires.
Merci à tous ceux qui m'ont lu :)
Moi cet incipit m'allait bien, j'ai juste eu à dérouler le tapis' comme l'a dit quelqu'un la fin s'est effectivement imposée à moi. Bref sympa comme toujours ce petit jeu :)
Merci en tout cas pour ce défi ^^
Au début j'ai pensé que seule une femme pouvait avoir commis cet acte inqualifiable... puis à la réflexion j'ai pensé que cette flèche en plein coeur était évidemment la vengeance d'un homme au coeur brisé (Briséis la bien nommée représentant pour ses yeux bouffis par les larmes la briseuse cardiaque)...
La suite du texte m'a conforté dans mon intuition : la fameuse boîte sanguinolente, pleine de vide, et dévoreuse d'hommes est bien sûr la retranscription fidèle du décevant mystère féminin par un tout jeune homme meurtri par l'amour...
Allez raph, t'es pas tout seul, ne pleure pas comme ça... une de perdue, dix copains qui reviennent...
Paige Eligia Ne t'excuse pas, c'est moi qui ai pas assez réfléchi ! Je pense que en d'autres circonstances, ton incipit aurait été super, mais là, ma fibre fantasy s'est malheureusement envolé lol ^^ Donc non, c'est moi qui ai pas assez faire d'efforts je pense :') Merci pour ton commentaire en tout cas ^^
edit : Paige tu es trop sympa, Raphaël supprime sans aucune pitié ta valeureuse héroïne dès le début du texte et tu ne lui en veux même pas... mais où est passé la solidarité féminine ?
J'avoue cette grandeur d'âme m'abasourdit ...
J'ai écrit le texte Fatalité. Ça n'a pas été facile, mon inscription est toute récente et je l'ai faite pour tenter de me motiver à écrire alors que je n'écris jamais. D'où l'idée de répondre à un défi d'ailleurs.
Pour commencer, les temps utilisés dans cet incipit ont été ma première remarque/le premier obstacle. Un mélange de passé composé, d'imparfait et le futur du dernier bout : à quel temps donc devais-je écrire ce texte, moi qui partirais plutôt sur du passé simple.
Ça se voit beaucoup et ça a été relevé d'ailleurs, j'ai eu du mal à m'y adapter. J'ai donc scindé le texte en 3 parties : l'incipit et la fin. J'ai voulu ces deux parties avec une prédominance du passé composé : les sensations comme le décès sont des constats. Et le milieu au présent pour la simple raison qu'il m'a été impossible d'écrire un texte qui me semblait naturel entièrement sur le ton/les temps de l'incipit. Bref j'en ai chié.
Ensuite, la petite histoire pondue, j'ai carrément haché dans les phrases pour arriver entre les 500 et 1000 mots. "Syndrome de la bonne élève" on me donne une limite et je tente de la respecter. Mais comme j'ai la logorrhée facile, j'avais pas mal plus que 1000 et ça a été assez difficile. Ça se voit pas mal dans les notes qui ont été laissées au long du texte. Parfois les répétitions étaient originellement plus éloignées ou à l'inverse des phrases étaient plus longues et détaillées.
Donc ça ajouté au fait qu'en feignasse j'ai évidemment écrit ce texte le dernier dimanche, ça donne quelque chose d'un peu bancal (marrant d'ailleurs de voir un commentaire dire qu'il faudrait élaguer quand j'ai déjà eu tant de mal à en arriver là ! ^^ )
Au final quand je vois certains textes et incipits qui sont passés outre les consignes, j'aurais pas dû me galérer à ce point.
Maintenant le problème principal : le "quelqu'un" qui marche et qui aurait dû être le "moi" de l'histoire est passé *complètement* inaperçu ! J'aurais dû lire un peu plus attentivement ! Après avoir lu quelques commentaires et notes à ce sujet, j'ai relu l'incipit et paf ! c'était parfaitement évident et je pense que la répétition du mot avait été soigneusement choisie dans le but que ce soit clair. Mais j'ai pas du tout lu ça comme ça, toutes mes excuses à Auteur inconnu si j'étais trop à côté de l'idée de départ ! -_-
L'exercice est bien difficile et certains textes sont vraiment impressionnants à lire en tout cas ! Bravo à tous !
Je dois avouer que le texte du tétard a été un peu difficile pour moi à lire et à comprendre. La relecture plus simple quand même.
Plume féminine, apparement je fais bien semblant de ne pas savoir ce qu'il y a dans un sac à main ¯\_(ツ)_/¯
tiens on pariait aussi que tu étais quelqu'un qui s'était créé un nouveau compte pour brouiller les pistes :P
Numéro 15 : l'arme du crime !
Comme je suis dans l'informatique, les histoires de claviers, ça me connaît. J'ai bien rigolé quand j'ai reçu mon incipit, du coup !
Quand j'ai vu l'incipit de Louklouk, ma première pensée, dans mon éternelle insatisfaction, a été : OK, pas mal... mais y a mieux ? (au vu de ce que certains se sont récupéré, en rétrospective, j'ai eu du bol - merci La Plume Déplumée).
J'ai tenté de coller aux phrases longues de l'incipit (tentative vite abandonnée), et essayé de me souvenir que mon protagoniste était censé s'appeler Florentin, et non Florian (ça n'a pas échappé à l'oeil de lynx de korinne).
Pour l'histoire, ben... le "mystère" de l'incipit m'a vite emmenée vers les sentiers (battus et rebattus) du fantastique, avec cette idée qui me trottait depuis un moment dans la tête de transformer des gens en oeuvre d'art (aussi, j'ai relu Dorian Gray il y a 4 mois, ça a dû jouer).
Si j'ai bien fait mumuse à caser des références aux Enfers (surtout grecs), j'ai eu beaucoup de mal à sortir le texte - pas étonnant, je n'ai pas écrit plus de 30 mots depuis 2 ans (je crois même m'être dit à un moment qu'un accouchement irait plus vite et serait moins douloureux). Beaucoup de doutes aussi, quand il a fallut écrire la partie où Florentin se réveillait en tableau : comment être compréhensible sans tomber dans le lourd ? Et pour vérifier l'effet, j'ai pour la toute toute première fois fait lire mon texte chez moi (un gros bisou à mon relecteur au passage). Pour cela, je suis reconnaissante à La Plume d'avoir organisé le jeu.
Enfin, j'ai me suis découverte à travers les lecteurs : parfois homme (euh non), banale (je plaide coupable), jeune (ah ???) et maladroite (ah, "jeune" dans ce sens là...). J'en retiens un grand enseignement : l'écriture, ce n'est pas comme le vélo !
En tous cas, un grand merci à toutes et tous pour ce jeu, et encore plus à La Plume. :)
Merci beaucoup à Vis9vies pour son joli commentaire.
J'ai été désolée que certains disent ne pas avoir compris, mais c'est sans doute lié à la forme des dialogues du début du texte. Pour tout dire, je les avais d'abord tous intégrés dans le texte sans tiret, comme dans l'incipit. Puis justement, j'ai changé au dernier moment (sauf le premier échange), pour rendre plus compréhensible.
Voilà, grand merci à tous et merci géant à The Plume pour cette belle idée et l'énergie qui va avec.
Nan... J'y crois pas ^^
Je ne te voyais pas au sommet de ton art ^^
Surtout après l'incipit que tu m'as fourgué ;D ;D
M'enfin, en même temps, il est passé où ton légendaire feeling ?
En tous cas, j'ai vraiment bien ri à la comptine, rien qu'elle valait le détour.
Ou comment un homme se moque des femmes qui pensent pouvoir le manipuler ^^
J'avais proposé à La Plume, après avoir écrit mon texte têtard, qu'éventuellement, si quelqu'un lui faisait faux bond, d'écrire un autre texte à partir d'un autre incipit, ceci afin que personne ne se retrouve à avoir proposé un incipit qui n'aurait pas trouvé preneur.
Et voilà qu'à deux jours de la fin, LPD me demande si je pouvais écrire un texte...
Forcément, j'ai dit OK ^^
Autant je n'avais pas été motivé pour écrire l'incipit, autant à l'écriture de l'histoire du têtard quelque chose s'était débloqué. J'avais retrouvé l'envie de piocher, de taper les mots, d'éclater des idées subversives dans les phrases. Ça sentait le printemps et l'envie de retourner (le/au) jardin ^^
J'avais déjà commencé à commenter les textes du défi. Et ces histoires de femmes qui dénonçaient une domination des hommes commençaient à m'irriter. Le texte est venu tout seul, une envie d'écrire comme une envie de rébellion ^^
D'ailleurs, mes deux textes, le têtard et le rosier, ont été écrits très vite, en une demi-journée. Ce défi m'a remis la main sur le clavier :)
L'histoire d'un couple qui boit sur un canapé blanc en regardant les cadavres ^^
J'ai beaucoup aimé la référence aux cadavres, on y croit vraiment, à plein de morts, puis après, les mouvements du verre, le cognac et ah mais oui, évidement, les cadavres de bouteilles !!!
C'est chouette que ce défi t'aies motivé à écrire et inspiré :-)
Lol, je n'ai pas fini de tout lire (honte à moi ^^)
Deux textes en si peu de temps, chapeau !
Je vois qu’on me prête plein d’intention à travers mon texte : Des fantasmes machiste, croisade contre la misandrie patriarcale, complotisme gynocentrique avéré, ayatolahisme phallocaratique sous-jacent, antipatisme féminin patent.
Mon idée de départ était d'écrire un texte avec ma plume "gentille". Pour une fois, ne pas faire du noir. Et rester cool...
J'ai focalisé sur le mot "éveil". Éveil, ce n'est pas réveil.
Partir sur un truc sf, avec une sortie de cuve ?
Une chenille qui devient papillon ?
Quelqu'un qui change de spiritualité ?
Je ne sais plus comment la grenouille est venue battre le beurre dans mon plat ^^
Je me suis documenté, ai appris plein de choses intéressantes au sujet de la vie des têtards, notamment que les larves de libellules étaient de véritables dévoreuses de vie dans les mares, qu'elles se farcissaient des têtards au petit-dej, qu'on les appelait "naïades" que le truc qui se dépliait et leur servait de harpon s'appelait "un masque". J'ai eu envie d'étaler ce peu de culture dans une histoire pour enfants ;)
J'ai eu du mal à le suivre, celui-ci, mais il a quelque chose qui m'a quand même beaucoup plu, malgré le flou (je ne m'attendais tellement pas à un têtard !)
J'ai trouvé bizarre la référence à Dldler dans tes commentaires, même si le thème, les personnages, ça aurait pu (j'aimerais bien le lire de nouveau, sa plume me manque beaucoup !)
En réalité, ce n'est pas un incipit, c'est le résultat d'un autre défi qui consistait à écrire ce qui nous passait par la tête, en moins de 55 mots, après avoir lu quelques lignes d'un auteur célèbre (lignes imposées).
En tout cas, Ainhoa en a fait quelque chose qui m'a vraiment plu. Son texte est dans mon top de ce défi ;)
Ce petit texte m'a paru pouvoir ouvrir sur autre chose, et je l'ai donc proposé en incipit.
À ce moment-là, je n'avais pas le courage, et pas la motivation, pour créer un incipit de toutes pièces. Excusez ma flemmardise d'avoir osé se rabattre sur la pile de brouillons ^^
1 - L'histoire du têtard "Il est tard, tête de lard !
2 - L'histoire du rosier à planter "Des morts, en veux-tu, n'en vois-là pas !"
Eh oui, je suis le coupable qui a transgressé les règles du défi, avec la bénédiction de La Plume Déplumée, et qui a écrit 2 textes et 1 seul incipit ^^
Au début, j'ai été emballée par l'idée de quelqu'un complètement anonyme, transparent au travail comme Daniel Auteuil dans « Le Placard » mais je n'arrivais pas à écrire une histoire. Je me suis donc inspirée du film « Ghost » avec le passage dans le métro et du film « Sixième Sens » où Bruce Willis découvre à la fin qu'il est mort.
Pour répondre à korinne, il ne s'agit pas d'une urne funéraire, mais d'une sorte d'urne électorale pour recueillir des dons.
Je te remercie Hélio Next pour cette idée intéressante à développer.
J'ai aimé que tu m'éloignes de mon idée de super pouvoir, surtout avec d'aussi bonnes inspirations !
Quand je me suis lancé tête la première dans le défi, je me suis dit "oh, j'aime bien écrire avec des contraintes. Quel que soit l'incipit qu'on me met je devrais pouvoir me débrouiller sans peine aucune. Baste, j'ai confiance.
Il serait simplement ennuyeux que l'incipit soit raconté à la première personne, parce que c'est une focalisation que je ne maitrise pas vraiment. Mais si ce n'est que ça je peux le faire.
Il serait ennuyeux aussi que l'incipit parvienne, en quelques phrases, à fixer l'histoire dans notre réalité et notre époque de façon irrémédiable, cela m'empêcherait de développer mon propre univers fantaisiste comme j'en ai l'habitude. Mais bon, je peux toujours faire une exception et m'adapter à ça.
Enfin, je crois pouvoir parler d'à peu près toute sorte de thème, à moins que l'incipit ne me guide vers un sujet auquel je ne connais rien voire qui me répugne particulièrement. Mais ça ne risque pas d'arriver, non, et encore, je peux toujours dans ce cas développer la chose de façon originale en jouant avec la narration ou l'univers.
Mais franchement, je pourrais écrire avec n'importe quel incipit, quand bien même il y aurait une ou deux des choses citées plus haut. Il faudrait simplement qu'il n'y ait pas les trois. Mais ça n'arrivera pas."
C'est arrivé. Forcément. J'aurais dû m'y attendre.
Après avoir reçu mon incipit, je restais pendant soixante douze heures où mes tentacules se contorsionnaient dans la douleur et l'indécision. Pendant un moment j'ai même bien crû que je ne pourrais pas répondre au défi, c'est dire.
L'incipit que j'avais reçu, tout innocemment, avait eu le don de me jeter dans des abysses de désarroi insoupçonnés. Dans celui-ci, un narrateur s'exprimait dans un langage très haché, en quelques lignes étaient évoqués des prospectus de canapé, un lavabo et la fenêtre du séjour. Allez donc faire de la fantasy ou de la science fiction avec un prospectus pour des canapés ! Mais ce qui m'a le plus dérouté c'est les cigarettes qui semblaient devoir prendre une place centrale dans ce récit. Bigre, moi qui n'ai jamais fumé et ait toujours eu pour le tabac dédain et dégoût au delà de tout ce qui est raisonnable, je me sentais presque tousser quand le personnage évoquait l'odeur de la nicotine.
Mais parbleu, j'ai réussi à en faire quelque chose. Après maints essais infructueux, j'ai eu l'idée de l'histoire alors que je bossais le matin chez carrefour, et que j'entendais qu'ils diffusaient pendant la matinée un programme radio supposé sans doute soutenir moralement les employés. Un animateur évoquait des anecdotes oubliables à souhait comme l'anniversaire de je ne sais quel chanteur dont je n'ai rien à faire. C'est ainsi que m'est venu l'idée d'écrire quelque chose sur un animateur radio. Le reste est venu naturellement, même si j'ai eu de la difficulté à tisser un cadre à cette histoire. J'avais peu d'éléments pouvant projeter cette histoire dans un futur proche ou lointain, et aucune envie de la faire se passer au siècle qui nous précède. Donc, j'ai incorporé l'idée d'un gouvernement autoritaire de façon assez bâclée. J'ai aussi eu de la peine à trouver le ton adapté pour un animateur radio "subversif" car je suis navré de vous dire que je n'ai jamais écouté de radio de ce genre, ni de radio tout court d'ailleurs.
Enfin, l'essentiel effort que j'ai dû fournir était pour adapter mon style à celui de l'incipit. J'en ai des sueurs froides rien que d'y penser, mais cet incipit avait en quelques lignes posé un style et un cadre avec une telle puissance qu'il était impossible de l'écarter même à renfort d'ogives nucléaires. J'ai donc essayé et essayé encore pour rendre la narration cohérente avec le début, le ton du narrateur, sa façon de découper les phrases, et j'ai même un peu accentué le parler argotique, en ne mettant pas la double négation par exemple, n'en déplaise à Aspho d'Hell qui a annoté chaque endroit où manquait le "ne" dans mon texte.
En bref, j'ai accouché de "L'Onde". Un texte difficile à recracher, qui m'aura valu de m'arracher les cheveux, puis de me relire plusieurs fois, de supprimer des mots et des morceaux de phrases par ci par là parce que je dépassais largement la limite imposée, et que j'aurai envoyé la veille de la deadline, à une heure de minuit.
Maintenant je file, car je n'ai pas encore lu tout le recueil. Je suis en retard ! Je n'ai pas le temps de dire au-revoir je suis vraiment en retard !
A mon tour de tomber le masque : je suis l'auteure de la Pompadour des vosges ( incipit 2). J'ai aimé l'écrire comme je me suis amusée à ne pas trop laisser d'indices en écrivant "Et si..."( texte 17).
Un grand merci à la Plume qui a consacré de son temps pour porter ce défi qui est une vraie leçon d'humilité. Un grand merci aussi à tous ceux qui ont lu ; certains commentateurs m'ont franchement fait rire. ;))
Pour ma part, j'avais très envie de participé, mais je n'étais pas sûre d'avoir le temps, j'ai donc préféré ne pas m'engager et ne pas "gaspiller" l'incipit d'un autre :-)
L'écriture n'a pas été une partie de plaisir, je suis resté des heures devant la page blanche (littéralement), ne sachant comment enchaîner derrière l'incipit. Je le voyais comme un proverbe qui n'appelle pas vraiment à une suite, une sorte de vérité universelle que j'avais peur d'entacher. J'ai même songé à rendre copie blanche.. Finalement j'ai rendu en retard (mea culpa, c'est moi qu'on attendait, heureusement la plume m'a menacé de ses serres acérées).
Grand merci pour vos réactions très encourageantes qui m'ont touché. Vraiment heureux que cette fois-ci le message du texte soit passé :D
J'ai écrit l'incipit du texte 8. Une invitation au voyage que je trouvais suffisamment ouvert pour que l'auteur / trice ne se sente pas enfermé(e).
Des bisous à la plume pour avoir mené les jeux d'une plume de maître !
Et j'appelle à la barre Ālغx | et Zelen Awal
Quelques détails auraient pu mettre la puce à l’oreille à certain(e)s vu que pour cette nouvelle saison j’ai récidivé avec quelques jeux de mots et surtout cerise sur le gâteau (ou plutôt pompon sur le bâchi) la présence d’un mousse. En découvrant l’incipit, je me suis demandé si la strip-teaseuse ne s’était pas échappée du paradis des cancans et j’ai donc lâchement suspecté caroline Marie d’en être l’autrice. Mais finalement c’est Yenyenus qui m’avait offert cet incipit tellement facile (par rapport à d’autres) et je me suis dit : « tu peux le faire » d’où la genèse du pseudo qui m’a ensuite amené au slogan « we can do it » et donc au penchant féministe de la belle strip-teaseuse. Un enchaînement de connexion neuronale plus tard, je me suis imaginé qu’une strip-teaseuse féministe ne pouvait que tomber dans un comportement psychotique d’où l’enchaînement des faits. Vous aurez sûrement remarqué que je me suis couvert avec mon titre « contenu sans cible » donc inutile de sortir les hashtags : je ne suis ni antiféministe, ni anti-presbyte-distrait et surtout pas antipathique. J’ai bien ri des commentaires et de certains fantasmes qui m'ont été attribués.
Sinon, un ban pour celle ou celui qui a eu l’idée de cette nouvelle formule très divertissante.
https://www.cnrtl.fr/definition/BAN
" Proclamation publique pour ordonner, défendre quelque chose ou plus généralement pour porter quelque chose à la connaissance de tous."
Bon ben voilà, je suis la malotru qui défonce l'incipit de l'auteur ( smack les amis).
Merci Vis9vies pour ce début de western qui m'a bien bien effrayée alors j'avoue en avoir rajouté des caisses pour mieux rebondir ensuite. Ceci dit je garde l'idée géniale de vicomte pour une prochaine fois.
Que dire du découpage, de la phrase en suspend, dégât collatéral que j'ai pris pour argent comptant. Je n'ai même pas eu l'idée de vérifier auprès de la plume si c'était normal ! Lol !
Je m'égare, j'en oublie de dire que je suis la chèvre de gare ( le 7 avec les moutons ;))
Bref bref merci pour les retours, ils m'ont bien fait rire/énervée/sourire/frustrée ;)
A la prochaine !
Te concernant je me suis plantée et j'avoue n'avoir pas lu ton texte sinon je l'aurais commenté bien sûr. J'irais me rattraper ;)
Bref bref je suis ravie si mon texte t'a plu! Je me dis que j'ai peut-être un pouvoir comique insoupçonné à l'écrit !
Allez sans rancune aucune, car en un sens je pouvais le comprendre. Maintenant on sait que j'ai poursuivi l'incipit et qu'en réalité j'ai critiqué ma propre écriture et non celle de V9 ;)
Franchement, j'ai cherché Ainhoa dans tous les autres textes sauf celui-ci ^^
A vos plumes :)
Répondez chacun dans un commentaire différent pour présenter votre texte/identité svp.
Mais vraiment une œuvre de canard :-D Et même pas en fait !!
Mon incipit c'était celui avec les cigarettes qui me ressemblait bien d'ailleurs.
Après, mon égo voudrait trouver là une joie qu'on puisse, déjà penser à moi, ensuite me reconnaître, même à travers l'œuvre de quelqu'un d'autre :) Mais pour être réaliste, je ne sais pas si, dans l'autre sens, c'est un compliment qu'on ait pu penser que ton texte était de moi, Ainhoa. Pauvre de toi. Sérieusement, je n'aimerais pas qu'on me prenne pour moi !