6.00h pile du matin. Jeudi 13 juillet 2017.
Maléna sort enfin du ventre de sa mère après 2h de travail. La mère, Marie
est épuisée après l'effort qu'elle y a mis. Cette jeune espagnole d'à peine 21
ans vient de mettre son premier enfant au monde, elle qui avait toujours
affirmé qu'elle n'en aurait jamais, mais s'y était finalement attaché. Le père,
Thomas, jeune, 22 ans, grand et musclé n'en revient toujours pas, il a failli
tombé deux fois dans les pommes.
Les deux parents attendent patiemment leurs enfant. Mais les infirmières
l'ont emportés sans leurs donné d'explication, sans même leurs présenté !
Quel angoisse !
Ils ont si peur pour sa santé, lorsqu'elle est arrivé dans les bras du médecin,
elle était d'une teinte violette et paraissait suffoquer.
En y rajoutant l'air grave des infirmières...cela ne les rassuraient pas du
tout...loin de là ! Pourquoi étaient-elles parti ? Pour combien de temps ?
Reviendraient-elles avec le bébé ? Ou viendraient-elles leurs annoncer qu'il
n'y avait rien à faire...
Ils ne savaient plus trop quoi penser.
Après 1h, le médecin revient enfin avec le bébé, porteur de mauvaise
nouvelle. Il s'avance en poussant le chariot, où est allongé la petite fille, d'un
pas hésitant. Les parents comprennent tout de suite que ce qu'il a à leurs
dire n'est pas plaisant, même bien loin de l'être.
Le docteur les fixent du regard, fait trois pas puis prend la parole.
- Je suis navré, on a pas pu faire grand-chose, elle est encore en vie, mais
se bat pour chaque inspiration, elle ne tiendra pas bien longtemps dans ces
conditions. Elle manque d'oxygène, on lui a mis une assistance respiratoire
mais la douleur reste présente.
Les parents restent sous le choque. Marie finit par demander :
- Quoi ? Mais qu'elle douleur ?
- Je vais essayer de faire au plus cours...elle possède une malformation
grave...au niveau du poumon. Son poumon droit est donc plus petit que le
gauche, ainsi que difforme...l'empêchant de respirer correctement...D'autres
malformations sont aussi présente autour de celui-ci mais nettement moins
importante.
Nous avons fait de notre mieux mais aucune intervention ne pourra être
faite...elle est trop petite et trop fragile elle n'y survivrais pas...désolé...
Voici la réponse pour le moins clair qui leurs apporta.
À son tour le père questionna :
- Je vois...donc j'imagine que vous ne lui donnerez pas d'oxygène afin de ne
pas la faire souffrir plus longtemps...combien de temps il lui reste ?
- Un jour tout au plus...
Ils fondent en larme, même le docteur ne peut retenir sa tristesse.
C'est le premier raté de toute sa carrière ! Il avait toujours réussi à trouver
des solutions, mais sur ce coup là...il séchait.
Le couple après avoir longuement pleurer, s'approche de la fillette, les yeux
encore rouge sang et emplit de larmes.
Elle a les yeux grand ouvert, autant que sa bouche. On voit qu'elle cherche
son air. Elle est encore toute rouge et fronce les sourcils.
Pauvre enfant, elle ne comprend pas ce qui lui arrive...
Ne pourrais-t-on pas abréger ses souffrance ? Elle n'a rien demandé à
personne après tout ! S'ils avaient sut ! Ils ne l'auraient pas amené jusque
là...
Elle fait de drôle de bruit, elle est toute fine, limite maigre, elle gesticule dans
tout les sens et regarde tout autour. À la voir comme ça, le couple se sent
encore plus triste. Elle est tellement mignonne...
Elle leurs ressemble...Les cheveux d'un noir parfait, assez long pour son
âge...des yeux vers d'un clair envoûtant...un petit nez jusque comme il
faut...elle était à croquer...ravissante...trop parfaite pour être sur terre...c'était
sûrement pour ça que tout devez se terminer.
Un jour passa, elle était toujours là, personne n'en revenait, les parents
étaient fou de joie d'avoir un peu plus de temps, pleins d'espoir qu'un jour on
leurs apprennent qu'elle est soignable ! Mais d'un autre côté c'est un jour en
plus de souffrance...pouvez-t-il vraiment lui infliger ça ?
Ils n'avaient pas vraiment le choix...ainsi était faite la France ! Combien de
temps agoniserais-t-elle encore ? Ils aimeraient tant connaître la réponse,
profiter à fond du peu de moment qu'ils partagent avec elle.
Michel n'aurait jamais pensé qu'un jour, il changerait une couche avec
plaisir, et pourtant, les circonstance l'y poussé. Chaque moment était
important, il ne fallait rien perdre de tout ça, ce sera graver à jamais dans sa
mémoire.
Encore un jour...elle avait l'air de souffrir un peu moins...mais ne dormait pas
beaucoup, combien de temps ?!!
Ils ne pouvaient plus supporter de la voir comme ça, qu'avaient-ils fait pour
être punit de cette manière ? Elle rien en tout cas...
Marie s'approche de Maléna un grand sourire au lèvre mais encore quelque
larmes dans les yeux après tout ces jours passés à pleurer.
- Salut ma chérie...c'est le week-end ! Tu ne t'en rend pas compte...tu est
trop petite...si tu avais eu un peu plus de temps tu aurais adoré...mais...tu...
c'est pas grave, tu en auras connu au moins un.
Marie essayer tant bien que mal de retenir sa tristesse pour ne pas affoler sa
fille qui à se moment lui sourie pour la première fois. Elle avait un sourire
magnifique qui ferait craquer n'importe quel garçon plus tard...si
seulement...
Les jours passées, Maléna fêtait ses 1 mois ! C'était incompréhensible !
Elle avait pris un peu de poid mais était toujours aussi petite. Les médecins
avaient décidé de lui donner une aide respiratoire voyant qu'elle s'accrochait
à la vie. Maléna était passé à des couleurs plus vive, la rendant encore plus
belle, elle souriait souvent, dés qu'elle en avait l'occasion.
Elle avait l'air heureuse, paisible, elle regardait tout autour d'elle, essayé de
comprendre ce monde trop grand pour elle qui l'avait rejeté à sa naissance.
Les parents étaient heureux mais fatigué...le séjour à l'hôpital se rallongé de
plus en plus. Michel avait du reprendre le travail, stressant à chaque fois de
ne pas être là si l'état de sa fille se dégradé...si c'était le cas, s'il n'était pas
là pour elle, il ne s'en remettrais jamais. Il s'était donc remis à fumer sous les
nerfs, ça faisait 3 ans qu'il avait arrêter...il savait que ce n'était pas une
bonne idée mais les émotions était trop forte, il ne pouvait plus tenir.
Les disputes devenait de plus en plus fréquente entre le couple ! Marie ne
pouvait pas supporter que son mari vienne s'occuper de sa fille chaque soir
avec cette horrible odeur de clope, elle ne pouvait pas supporter qu'il fume
tout simplement ! Et Michel n'en revenait pas qu'elle lui reproche un truc
pareil sachant ce qu'il enduré...la tension était à son comble.
Maléna le sentait...elle ne souriait plus beaucoup...au grand malheur de ses
parents.
2 mois, la joie n'était plus au rendez-vous et pourtant, le couple devraient
être heureux ! Leur fille vivait ! Mais ils n'avaient pas la tête à ça.
L'hôpital avait son coût, mais les parents n'avaient pas l'argent...les soins
médicaux était trop important. Une partie était remboursé mais pas assez.
Ils avaient décidé de la ramener à la maison avec des bouteilles à oxygènes,
le matériel complet pour assurer la bonne respiration de leur enfant.
Les frais n'était toujours pas remboursé, les bouteilles coûtait cher, les
cigarettes aussi, le travail était difficile, le rythme...
Michel n'avait jamais fait autant d'heure supplémentaire de toute sa vie !
Et pourtant ça ne suffisait pas ! Pourquoi ?!! Le destin s'acharnait sur eux,
eux qui n'avaient rien demandé, juste un enfant...Peut-être que c'était trop,
qu'ils étaient trop jeune, pas près. Mais ce qui était fait était fait, ils ne
pouvaient plus revenir en arrière.
Malgré tout ça, la jeune fille avait retrouver son sourire charmeur, essayant
d'en décrocher un ou deux de la part de ses parents. Elle n'abandonnait pas,
elle gazouillait pour les appeler, elle ne pleurait plus pour réclamer à
manger, elle était totalement épanouie. Elle avait l'air d'apprécier sa maison,
le changement avait était bon pour elle. Mais tout le monde ne réagit pas de
la même façon.
La plupart des gens voient le changement d'un mauvais œil, ses parents en
faisait sûrement parti.
Le couple n'avait pas encore présentait la petite à la famille. Ils n'osaient
pas, pourquoi leurs présenter ? Elle ne vivrait pas longtemps, ils le savaient.
Leurs familles s'attacheraient et le regretteraient après. Ils ne pouvaient pas,
ils ne s'étaient même pas encore fait à l'idée qu'ils la présenteraient un jour.
Peut-être que si elle tient jusque ses 1 ans, ils s'y aviseraient.
Mais est-ce qu'elle tiendra ? Parfois ils oubliaient qu'elle était malade, le
temps d'une nuit, d'un bain...et parfois encore, ils avaient des idées qui les
répugnaient, ils avaient presque envie qu'elle ne tienne pas...la vie était trop
difficile depuis qu'elle était arrivée...mais ils effaçaient tout de suite tout ça
de leurs pensées, ils se dégoûtaient...
6 mois, la plante avait bien poussée, ils ne l'auraient jamais cru, après tout la
terre était trop sèche.
Maléna prononçait des syllabes, le jeune couple essayez de la faire parler
mais il était encore un peu trop tôt. Malgré tout ses efforts elle n'y arrivait
pas. L'effort qu'y mettaient ses parents la faisait rire.
Ils se mettaient donc tous à rire...
La tension était un peu redescendu...le temps d'une chanson, d'un rire...puis
le travail reprenait, les cigarettes s’enchaînaient et les sous se dilapidaient...
Table des matières
En réponse au défi
Vivre des émotions fortes
J'avais vraiment envie de proposer un défis mais je n'avais pas d'idée...
Maintenant j'en ai une et j'espère que cela va vous inspirez !
Je ne sais pas vous mais moi, pour ma part j'adore les moments dans les romans où les émotions sont fortes, amour, tristesse, joie, peur... Peut importe ! Alors voilà je vous lance le défis de me faire vivre, une émotion forte, celle que vous choisirez.
Ce peut être n'importe quoi, n'importe où.
A vos stylos ( ou à vos touches de claviers plutôt... :p ) !
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