de DavidPerroud

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Ah bon? Je viens d’en apprendre une là. Les origamis, d’ailleurs je crois n’en avoir jamais fait un. Je dis, fait, genre plié. J’ai bien plié des feuilles, lancé des avions, découpé, dessiné. Ah, nous y voilà, oui dessiner, mais pas des origamis, plutôt des mandalas. Je passe de mandala à mandarine, de mandarine à Marine, parce que je trouve ce prénom miteux. non pardon mielleux. Je l’aime bien ce prénom. Je le découvre à l’instant. Amusé. Comment dire, ça me donne envie de sourire, de faire un câlin à une inconnue. Car pour dire la vérité, je n’en connais point de Marine. Mais j’entends la Mer, tout à coup, les crustacé. Je crois que s’en est assez. Je vais passer à autre chose. A ce propos… bin non, j’ai dit à Autre Chose. A croire que je deviens schysophrène. Déjà rien que le mot, ça me frère. Pas vous ? Vous allez au pas, vous. Suivez les lignes, petit moutons guidé par un branlant de fermier sur sa petite canne. Tien, Cannes, j’irais bien visiter un jour. Me semble y être passer une fois, m’en souviens guère… mais faut dire que je roulais pas dans ma petite Mehari. Celle-ci au moins elle fait rire les gens qu’elle croise sur la route. C’est ma voiture si jamais, pour les incultes. Pff, je dis vraiment n’importe quoi, et ça ne m’importe pas plus que ça. D’ailleurs c’est pas l’important, et je n’emporterai pas ce texte avec moi. On peut en aligner des mots en dix minutes. Et partir complètement ailleurs, perdre le Nord, se laisser aimanter par un tas de choses sans lien exceptionnel. Pourtant, soit par consonnance soit par dissonance, je m’agrippe à ces liens, tire dessus, fait des noeuds, tresse un filet, évite de me noyer dans mes pensées. Trop tard. J’ai touché le sable de mes petits pieds, mes orteils tracent chacun cinq creux. Je me propulse alors vers le haut, remonte le fil en une dernière minute, pour revenir au début : Les origamis. Ils ont certainement une histoire, une raison d’être. Alors je m’en vais les googeliser et les wikipedier pour rencontrer leur histoire, à ses ori(ginaux)amis.

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Table des matières

Ori(ginaux)amis

En réponse au défi

Lancé par Nicolas Raviere

Ceci est un défi collectif, merci de bien lire l'ensemble des consignes (simples) jusqu'au bout, avant de participer, et de rester honnête dans la démarche :

Je vous propose un exercice d’écriture libre (et non d'écriture automatique) qui nous permettra d’une part de vous / nous dépasser, de l’autre, de mieux nous connaître, tout en tissant une toile aux multiples embranchements : un morceau de conscience collective. Le point de départ sera la phrase : « Les origamis sont mes amis »

1 Branchez un minuteur pour 10 minutes (votre téléphone par exemple) et hop, direction l’écriture libre (si vous ne connaissez pas : google est votre ami. VEUILLEZ NOTER qu'en écriture libre, nos pensées nous guident, ce n'est pas nous qui guidons l'écriture (réflexion) donc il n'est pas question d'écrire un essai, une histoire : rien de réfléchi, juste de retranscrire ce que l'on pense). Le texte s'arrêtera à la sonnerie : il y a de fortes chances qu'il ne soit pas fini mais l'écriture libre est un flux pas un récit... donc cela ne gêne pas. Si vous tenez vraiment à terminer la phrase en cours, mettez la entre parenthèse.

2 Ecrivez tout ce qui vous passe par la tête à partir de la phrase « Les origamis sont mes amis », cela sans réfléchir, peu importe si vous déviez. C'est un point de départ, la première phrase, le reste est libre. Tout est possible : c'est votre cerveau qui vous menera, sans que vous infléchissiez sa reflexion. Bref, écrivez ce qui vous passe par la tête jusqu’à la sonnerie de votre minuteur. Puis postez !

3 Les textes resteront bruts (aucune correction à part orthographique donc prenez-soin de prévenir les lecteurs de l'experience afin qu'ils la comprennent, mettez en texte final... etc )

En outre, ce n'est pas une compétition, mais un partage.

4 : Je déconseille fortement de lire les productions des autres avant d’avoir participé histoire de ne pas être influencé par… la conscience collective.

5 : Ne participer qu’une seule fois ! (pour éviter que le cerveau ne reprenne ses droits, que l'expérience initiale ne soit biaisée : je compte sur vous.)

6 : Comme à chaque défi que je lance, je viendrai lire vos textes mais pas avant d'avoir participer. Bref, je viendrai !

7 : Je me répète mais si vous avez une doute sur ce qu’est l’écriture libre (rien à voir avec l'écriture automatique) : cherchez sur internet, histoire de respecter la consience collective, et l'ensemble d'oeuvres qui sera brodé, dont la votre sera une parcelle.

A bientôt !