Des plumes gorgées de rouge peinture à l’huile,
Croqués d’une seule touche, un trait de sanguine,
plongent vers les gorges des toitures en tuiles,
Pour se nicher dans les pailles et feuilles câlines.
Rouge chant libéré des désirs de la gorge
Se gorge comme un ver de la pomme ce monde,
S’engouffrant dans les gouffres et toutes les gorges,
Ne frôlant de ces gorges que les troublées ondes.
Un torrent de plaisir en tomate cerise,
Qui éclaterait en bouche d’un croc du chat.
Qu’importe puisqu’il n’est porté que par la brise,
Son sceau ne pèse rien, sa liberté est là.
(ce poème est extrait de mon roman "Je tout-puissant" - n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil, vous comprendrez peut être plus le contexte de ce poème)