Là où elle repose, je m'évaderai dans un cri en courant
Avec dans le coeur la légèreté de l'espoir des jours meilleurs
Venez dans ma vallée aux poumons verts
Aux gorges profondes et aux cascades puissantes
Les bois s'y enfoncent vers mille merveilles naturelles
Laissant les méandres des rivières irriguer ses chenaux
Elle est belle ma vallée, oubliée des citadins présomptueux,
Elle respire l'indifférence du temps qui passe,
De la cacophonie des fausses urgences de la vie.
Et dans ce décor intimiste, cet écrin végétal
Le milan royal majestueux caresse de ses ailes
Allongée sur le dos, les courbes d'une femme endormie
Dans ses rivières déambulent,
Ombres, truites et saumons dans de souples mouvements aquatiques,
Réagissant seulement aux clapotements de galets qui accompagnent la danse du courant.
Dans les entrailles de ta terre, le bruit assourdissant d'une cascade
Ou la myriade de sons de ses poumons
Grondent et enchantent mes oreilles, ils m'appellent...
Ne t'endors pas profondément belle endormie, j'arrive
Et je reprendrai le goût de tes chemins de pierres randonnant encore de mystères en mystères