Transfuge de classe
de Kakemphaton
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En réponse au défi
Changer le sens des rivières
« Celui qui vient au monde pour ne rien changer, ne mérite ni égard ni patience » - René Char
Contextualisation du moment où j'ai entendu cette phrase, répétée par un père trop plein de certitudes (Romain Duris) à son fils (Paul Kircher) en pleine transformation adolescente, mais pas seulement, dans ce film magistral qu’est Le Règne animal de Thomas Cailley.
De Victor Hugo, Robert Badinter aimait à citer cette phrase, « Le droit qu'on ne peut retirer à personne, c'est le droit de devenir meilleur. » Sacré viatique…
Changer le sens des rivières de Murielle Magellan, qui donnera, une fois adapté au cinéma, Marie-Line et son juge de Jean-Pierre Améris, un vrai petit bijou de tendresse, tout en retenue. Sur le déterminisme social, mais aussi ses prisons intérieures si difficiles à dépasser parfois.
Comment dépasser un déterminisme social, dans toutes ses composantes ? Parce que c'est bien beau les y a qu'à, faut qu'on, la méritocratie et tout le toutim pour se défausser à pas cher, mais à un moment donné, si personne ne tend de main, ben rien.
Je ne sais pas quelle tête pourrait avoir ce « défi » - que je trouve ce nom bien incongru -, ni comment le relever pour être tout à fait sincère, seulement, je sens un truc, là, à gratter, avec son neurone. Ne serait-ce que par ce que ça peut évoquer, provoquer comme réflexions personnelles.
(même si on me recommande d'accepter de recevoir les mails de notifications, je ne cocherai pas cette case, mais je vous répondrais au mieux, promis, tout farouche que je suis - je me soigne, j'ai un chat)
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