Sylke
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de toujours
"Abi, seize ans, est en mauvaise posture. Elle est en fuite, poursuivie par un gang... Elle en a marre de ce monde, de sa rudesse. Elle n'a pas d'attache... Elle va suivre un scintillement qui va la mener droit dans un autre monde : Le Pokéworld, monde paisible peuplé de créatures fascinantes, où la magie existe et habite chacun de ces êtres. Abi y commence une nouvelle vie qui apaisera son cœur, qui la fera grandir."
Œuvre complète
Je vous présente mon premier roman. Je l'ai commencé il y a un peu plus de deux ans et ai pu y poser le point final le jour de ma thèse. Il a donc une valeur sentimentale particulière. Je me suis inspirée de l'univers Pokémon de Satoshi Tajiri. Les caractères et personnages sont de ma plume ainsi que le monde.
Œuvre complète
Je vous présente mon premier roman. Je l'ai commencé il y a un peu plus de deux ans et ai pu y poser le point final le jour de ma thèse. Il a donc une valeur sentimentale particulière. Je me suis inspirée de l'univers Pokémon de Satoshi Tajiri. Les caractères et personnages sont de ma plume ainsi que le monde.
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Anouk Pinto est une adolescente dont le père était un membre de la Team Rocket. Anouk, profitant des codes de son père, a pu subtiliser une caisse de Pokémons à qui elle compte bien rendre la liberté. Dans sa fuite, elle se heurte à Wendy, fille de championne d'Azuria. Ensemble, et aidées d'Absol et Coupenotte, elles vont vivre une formidable aventure qui les fera grandir bien plus qu'elles n'auraient pu le croire.
L'autre versant de l'histoire "Parenthèse" écrite par mon amie Syralyn.
ŒUVRE COMPLETE
L'autre versant de l'histoire "Parenthèse" écrite par mon amie Syralyn.
ŒUVRE COMPLETE
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Défi
A.
B.
C.
Daire...
Sous ces titres de chapitres inoffensifs, de sombres actions se cachent. L'habit ne fait pas le moine et notre sujet le sait mieux que quiconque.
Merci d'avoir proposer ce thème qui m'a inspiré de façon tout à fait inattendue.
B.
C.
Daire...
Sous ces titres de chapitres inoffensifs, de sombres actions se cachent. L'habit ne fait pas le moine et notre sujet le sait mieux que quiconque.
Merci d'avoir proposer ce thème qui m'a inspiré de façon tout à fait inattendue.
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Défi
J'ai choisi de vous raconter un épisode de ma vie. J'essayerai d'être le plus fidèle à ce qu'il s'est passé, mais évidemment mes souvenirs sont entachés de mes émotions de l'époque ; ils ont construit une autre réalité, celle qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
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Défi
Merci pour ce défis !
Bienvenue dans Microsphères, microbulles.
Des images aux mots, il n'y a qu'un pas.
Bienvenue dans Microsphères, microbulles.
Des images aux mots, il n'y a qu'un pas.
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Défi
Allongée sur le muret de brique, en petites tenues, sans superflu... Le regard perdu dans le vide... Le vide d'une existence sans but, sans espoir mais pas sans fin. D'une simple roulade sur le côté, elle pouvait tomber. Pendant quelques secondes, voler, planer. Fugace et sans issue sera la chute, comme une vie en accéléré.
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À la suite de leur première mission, c’est victorieux que Mak Eshka’Rey, G’d’nissing, Mapoo et Passion d’Ecorce rentrent à Kachia présenter leur rapport au Conseil des Castes. Ce dernier se montre satisfait de leur réussite.
- « Nous referons appel à vous… sous peu. » conclut l’un des anciens.
Leurs jours suivants, nos compagnons prennent un repos bien mérité. Entre beuveries, balades, siestes et autres amusements, chacun regagne en force et en énergie. La soif d’aventure se fait sentir, et les Lézards avides d’argent ont hâte de repartir en mission pour remplir leurs bourses d’or. C’est avec joie que la troupe reçoit une convocation du Conseil et s’y rend sans plus tarder. Ils patientent un moment dans un vaste salon prestigieux. Les canapés de noble facture sont recouverts de riches tentures. Les murs sont ornés de tableaux d’anciens membres notables du Conseil. Enfin, ils sont reçus. Un des membres du Conseil leur présente la mission.
- « Nous avons reçu des informations intrigantes d’une bourgade nommée Axiol. Main d’Argile, une Féling, ne cesse de poster des offres d’emploi pour des travaux des champs. Ses employés semblent se volatiser sans raison et plus personne n’a de nouvelles d’eux par la suite. »
- « Combien serons-nous payés ? » demande Mak sans gêne.
- « Cela dépendra de votre réussite. » Conclue le membre avec un regard d’une telle sévérité que plus aucune question n’est posée.
Une fois sortie de la salle d’audience, les quatre compagnons consultent la carte et l’ordre de mission qui leur a été remis. G’d’ni et Mak sont déjà en train de magouiller des plans pour s’enrichir.
- « On n’a qu’à se faire embaucher par la Féling, comme ça on sera payer par le Conseil et par elle. » propose G’d’ni.
- « Ce ne serait pas honnête. » intervient Passion d’Ecorce, hautaine.
- « Très bien ! Le Conseil n’aura même pas à le savoir. Pas de déclaration, pas de taxe en plus ! » renchérit Mak.
- « Ignoble… » commente Passion d’Ecorce.
- « Ce n’est pas tout près. Mapoo aime marcher. » remarque Mapoo en consultant la carte.
- « Marcher ? Pfff… Foutaise ! Je vais trouver un transporteur. » déclare G’d’ni.
Il part pendant une bonne demi-heure et revient, grognon.
- « Marcher, c’est très bien. » dit-il simplement.
- « Il n’y a plus de véhicule disponible ? » demande Mapoo, innocemment.
- « Tu parles, je suis sûre que c’est juste trop cher. » dit Passion, un sourire moqueur sur le visage.
- « Nia,nia, nia… » grommèle G’d’ni en se mettant en route, aussitôt rejoint par Mak, qui lance à Passion un regard mauvais.
Passion caresse distraitement Yadyao, Armimale ailé, perché sur son épaule.
La route jusqu’à Axiol traverse des prairies vallonnées puis des forêts de feuillus. Tout semble calme. Mak et G’d’ni discutent et plaisantent à l’avant de la troupe. Passion marche aux côtés d’Arénis, l’armimale carapace. Elle est complètement absorbée par les chants que l’Yadyao chuchote à son oreille. Mapoo profite des senteurs de la forêt et des rayons du soleil venant réchauffer sa fourrure à travers les arbres. Soudain, Mapoo s’immobilise tandis que G’d’ni sort son arc.
- « Il y a quelque chose ! » signale-t-il à ses compagnons.
Gd’ni et Mapoo scrutent les environs. Mak et Passion regardent autour d’eux à la recherche de la source de l’alerte.
- « Dans les fourrées. » dit Mapoo.
Se sachant découvert, deux créatures s’extirpent des buissons. Deux nécrosiens à l’âme emplie de noirceur se présentent. G’d’ni ne perd pas un instant, il lance une puissance Brûlure antiâme. L’attaque produit un puissant rayon lumineux qui illumine les deux êtres. Les créatures se cachent les yeux et semblent se lamenter. Mapoo s’est armé de son tambour et entame son chant de bataille. Les nécrosiens lâchent leurs yeux et plaquent leurs mains sur leurs oreilles, leurs cris déchirants s’élèvent vers le ciel. Dans sa folie, l’un des nécrosiens se jette sur Mapoo dans l’espoir d’aspirer son âme. Mapoo le repousse facilement. Mak lance une Frappe Malsaine mais le Nécrosien le dévie in extrémis et la lame de Mak se plante dans le sol. Profitant de l’assault de Mak, Passion se glisse derrière le Nécrosien et lui assène un coup d’épée dans le bras. G’d’ni se concentre et produit une Brûlure d’anti-âme. Les deux Nécrosiens se tordent de douleurs et leurs corps se vaporisent en un nuage de poussières, leurs vêtements crasseux tombent au sol, inhabités. Mak ne perd pas un instant et fouille les poches des immondes tissus.
- « Hé, hé, hé ! » ricane-t-il.
- « Hey ! On partage ! » s’exclame Passion en découvrant les 20 Credos que Mak tient dans sa main.
- « C’est moi qui les ai trouvés. » répond Mak en se redressant de toute sa hauteur.
- « Partage, on a dit. » dit Mapoo en se plaçant devant Mak et en croisant les bras sur son torse.
- « Bien sûr… » dit Mak en tendant à contre-cœur les Credos à Mapoo.
L’équipe reprend sa route. Nos compagnons finissent par arriver à un vaste pont. D’une longueur de 770 mètres, le pont enjambe une large rivière aux flots mouvementés. Au centre du pont, un îlot abrite l’imposant château de Rengaid. De la mousse recouvre les murs de pierre extérieurs. De hautes tours s’élèvent vers le ciel autour desquels des corbeaux tournoient d’un air lugubre. En passant devant la demeure, le groupe remarque que trois gardes surveillent l’entrée. Passion leur adresse un signe de la main séductrice. Les gardes ne bronchent pas. G’d’ni s’avance alors vers eux, suivi de la suite du groupe.
- « Halte-là ! »
- « Oh… quelle autorité. » minaude Passion face aux charmes des Mélodiens.
- « Excusez-nous, mais à qui appartient ce château ? » demande G’d’ni poliment.
- « Daren Black Rock, sieur du coin. Vous devriez le savoir. »
- « Et pourrait-on visiter ? » reprend Mak.
- « Hors de question. »
- « Heureusement que vous êtes bien payés… » tente G’d’ni dans une tentative grossière de corruption.
Les trois Mélodiens le regardent d’un air indifférent puis reprennent leurs immobilismes.
- « Hum… Nous cherchons une certaine Main d’Argile, sauriez-vous où nous pourrions la trouver ? » intervient Passion.
- « La cultivatrice ? Vous la trouverez en ville. » reprend l’un des hommes succinctement.
- « Et pour la taxe de passage sur le pont, dites que vous venez de notre part pour cette fois. » complète un second homme, pas complètement insensible aux charmes de la Féling.
Le groupe repart. A l’extrémité du pont, comme indiqué par les gardes, on les laisse passer sans leur imposer la taxe. Dépassant les portes de la ville, le groupe découvre le village qui s’organise autour d’une belle place centrale. Sur la gauche du village, s’étendent de vastes champs. La matinée touche à sa fin. Le groupe interroge les passants à la recherche de Main d’Argile. Un habitant nous désigne la propriété agricole de droite.
- « Et en face, c’est chez Toxar. » rajoute-t-il. « Ces deux-là se vouent une sacrée rivalité. Les champs de Toxar dépérissent alors que Main d’Argile a des champs bien plus productif malgré ses soucis de personnel. »
- « Bon, bah ce n’est pas tout ça. Mais je me boirais bien une petite mousse. » commente Mak.
- « Bien bien ça ! C’est vrai que le voyage m’a donné soif ! » renchérit G’d’ni.
- « Ouiiii ! » s’exclame Passion en levant le poing.
- « Humpf. » acquiesce Mapoo doucement.
La taverne est facilement repérable, placée au centre du village, sa porte surmontée d’une enseigne représentant deux étranges légumes séparées par une épée. En poussant la porte, Mak s’avance dans le pub, prend une grande inspiration et exhale bruyamment.
- « Haaaa ! Cette bonne odeur de bière ! Ouh ! Et que vois-je ? Serait-ce du ragout ? »
Le groupe s’installe à une table. Rapidement, une serveuse vient prendre leurs commandes. Quelques bières et un ragout plus tard, chacun digère dans l’atmosphère détendue du pub en plein midi. Une Féling a une table voisine fait tomber son verre, en voulant le ramasser, elle prend appui avec sa main sur la table et s’entaille méchamment avec un couteau. Puis, la Féling se lève d’un pas mal assuré, elle s’approche du bar, trébuche dans les pieds d’une chaise et s’étale de tout son long.
- « Aaah… Main d’Argile, faut toujours que tu foutes le boxon ! » s’exclame le patron.
- « Ouh, Main d’Argile… » murmure Passion en se levant de son siège.
Passion d’Ecorce s’approche de la Féling et l’aide à se relever. Elle la raccompagne jusqu’à sa table et entame la conversation.
- « Alors, qu’est-ce qui vous arrive ? » demande Passion.
- « Je suis très très maladroite… c’est tout moi, de tout faire tomber. Merci de m’avoir aidé. »
- « C’est naturel… Comment vous appelez-vous ? »
- « Je m’appelle Main d’Argile, je cultive des courgines. »
- « C’est t’y pas merveilleux, ça… Et ça marche bien les Courgines ? » demande innocemment Passion.
- « Pas vraiment, non… » reprend Main d’Argile en se renfermant. « Je manque de personnels et Toxar n’arrête pas d’attaquer mes champs… Pas moyen de travailler tranquille. »
- « Hey, les garçons ! Madame Main d’Argile a des problèmes de personnels et il y aurait des attaques de ses champs. » explique Passion à ses compagnons.
- « Oh ! Mais vous êtes quatre, et ces messieurs ont l’air costauds ! » s’exclame Main d’Argile. « Accepteriez-vous de travailler pour moi ? »
- « Ça dépend combien ça rapporte… » dit Mak.
- « 200 credos chacun pour une semaine. »
- « Hors de question. Il va falloir allonger la monnaie ! » dit Mak menaçant et se redressant de toute sa hauteur.
- « Allons, allons… Il doit bien y avoir un moyen de trouver un arrangement. Comme vous pouvez le voir notre ami a le sang chaud malgré les apparences… Hi ! hi ! hi ! Nous vous serons d’une grande aide dans les champs et peut-être pourrons-nous aussi assurer la sécurité des champs… » intervient G’d’ni d’une voix mielleuse.
- « Oui… je, je peux monter à 500 credos chacun pour la semaine. » acquiesce Main d’Argile.
- « Très bien, ça, parfait. Nous avons un accord ? » conclue G’d’ni.
- « Ok. » consent Mak.
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Passion d’Ecorce, la Felin, Mapoo, le troubadour Woon, Mak Eshka’Rey et G’d’nissing les Ygwans viennent de finir leur rite d’initiation. Au travers de dix épreuves explorant leurs usages des Trihns, ces quatre itinérants ont su s’allier malgré leurs différents et vaincre les maitres de chaque domaine. L’assemblée Héossienne les a convoqués pour leur première mission. Ils se retrouvent dans un grand hall puis sont invités à se présenter devant l’assemblée. Les doubles portes s’ouvrent et ils pénètrent dans une vaste salle circulaire. Face à eux, dix fauteuils sont occupés par les dix sages.
- « Bienvenue Héossiens. Si nous vous avons convoqué ce jour, c’est pour vous demander d’aller à Astrakalimélofralida, un village Mélodien. Des rumeurs inquiétantes nous sont parvenues. Des Nécrosiens roderaient alentour. Nous avons envoyé un enquêteur mais avons perdu tout contact avec lui depuis plusieurs jours. Nous avons besoin que vous vous rendiez à Astrakalimélofralida pour éclaircir la situation. » nous informe le plus vénérable d’entre eux.
- « Quelle sera la récompense ? » demande Mak Eshka’Rey.
L’Ygwan s’avance de quelques pas, sûr de lui, une lueur de malice dans le regard. Ses compagnons se taisent. G’d’nissing hausse un sourcil et attend patiemment la réponse de l’assemblée. Mapoo a un air stoïque et placide tandis que Passion d’écorce soupire face à un tel manque de respect.
- « Vous serez rétribués à hauteur de la qualité de votre intervention. N’ai crainte, Mak Eshka’Rey. Nous savons récompenser nos Héossiens. »
Mak ne semble pas satisfait pour autant. Mais il n’y a rien de plus à dire. L’assemblée leur a préparé une escorte pour les accompagner jusqu’au village Mélodien. La compagnie se met en route immédiatement. Alors qu’ils quittent la ville, G’d’nissing leur demande ce qu’ils pensent des mesures d’extorsion et de la torture. Mak rit à gorge déployée face à tant de franchise. Les deux Ygwans se rapprochent et entament une discussion animée. Mapoo prend un air surpris et semble un peu offensé mais ne dit mot. Passion d’Ecorce pour sa part est outrée et rejoint l’avant du groupe accompagnée de ces Armimales. Elle est en effet suivie d’un Arénis, une créature quadripède ressemblant à un gros chien noir dont le dos est recouvert d’une puissante carapace. Cette créature est caractérisée par un instinct protecteur quasiment infaillible. Elle tentera toujours de s’interposer entre sa propriétaire et les coups pour pourraient la viser. Un petit volatile aux multiples couleurs est posé sur l’épaule gauche de la felin. Il s’agit d’un Yadyao, cet oiseau chantonne continuellement à l’oreille de sa maitresse, il est vif et joueur. Au cours du voyage, les quatre itinérants apprennent à se connaitre. Une complicité apparait rapidement entre les deux Ygwans qui partagent leurs connaissances et leur vision du monde. Les Ygwans sont une race très ancienne à l’origine d’une grande partie du savoir des habitants de ce monde. G’d’nissing est un caravanier qui répand le Shaan autour de lui. Cependant, sa proximité avait Mak semble le détourner de son but. Il semble fasciné par le beau langage de l’Ygwan. Mak est assez mystérieux et se présente comme un négociant, affirmant avoir une connaissance des rouages de l’administration humaine. Mapoo, du haut de ses 2 mètres 50, a la prestance de sa race et le calme des troubadours. Les soirs, il offre à ses nouveaux compagnons sa musique. Les Woons vivent en tribu à la structuration encore archaïque. Les hommes partent à la chasse, font preuve d’autorité et de protection envers les femmes. Celles-ci sont confinées aux tâches ménagères et à l’éducation des enfants. Il lui faut plusieurs jours pour accepter le comportement libre et indépendant de la Felin.
Au bout d’une semaine de voyage, ils atteignent Astrakalimélofralida. Le petit village s’étend au cœur d’une région de vastes plaines. Les premières montagnes sont visibles en arrière-plan et nécessite quelques heures de marche pour les rejoindre. L’escorte confié par l’Assemblée, accompagne les compagnons jusqu’à l’entrée de la ville puis reprend immédiatement son chemin vers la capitale. D’autres missions les attendent. Mapoo, Passion d’Ecorce, Mak et G’d’ni se présentent à l’auberge du village. L’Assemblée a pris soin de leur réserver le couchage. En entrant dans la taverne, les itinérants y découvrent une ambiance chaleureuse. Des tables rondes sont réparties dans la vaste salle aux murs de pierres et au sol carrelé. Tous les habitants de la ville semblent être rassemblés dans ce lieu de partage. Des Héossiens de toutes les races se répartissent, certains boivent, mangent, d’autres jouent à des jeux de cartes ou plus spécifiques de leur culture. Une imposante cheminée occupe le mur du fond. En son sein, de la viande à la broche cuit paresseusement sur le brasier. Les odeurs de viandes cuites embaument la pièce et se mélangent aux senteurs des nombreux alcools présents. Mak semble tout de suite à l’aise dans cette ambiance et le retour à la civilisation lui convient tout à fait. Il s’avance vers le tavernier en lançant à ses compagnons :
- « C’est ma tournée les gars ! »
Puis, au tavernier, il chuchote :
- « Qu’as-tu de moins cher ? »
Le tavernier se renfrogne mais sert les verres demandés en y versant un liquide foncé et odorant. Mak passe les verres, tous trinquent et goutent le breuvage. Leurs papilles se mettent à chauffer et leur gorge les brule au passage du liquide. Passion d’Ecorce tousse tandis que Mapoo se fige, ne montrant aucune faiblesse. Les Ygwans s’étranglent puis rient ensemble. La Felin a repéré deux hommes Felins assis à une table et passablement éméchés. Elle s’éloigne de ses compagnons pour les rejoindre. A son approche, les deux Felins s’interrompent et la regardent. Reconnaissant leur appartenance à la même race, ils se montrent très amicaux et l’invitent à se joindre à eux. Ils discutent, d’abord de banalité, puis Passion d’Ecorce les interroge sur les derniers évènements au sein de la ville. Elle est bien décidée à commencer son enquête dès ce soir. Les Felins ne semblent pas au courant de grands choses.
- « Avez-vous vu des gens louches ces temps-ci ? » demande-t-elle plus directement.
- « Aah, les humains… Ils font peur. Ils travaillent dans les mines. Ils font de l’armement… »
- « Et ? »
- « Il ne fait pas bon trainer près des usines humaines aux abords de la ville. » se désole l’un des Felins.
- « Et c’est tout ce qui est étrange par rapport à d’habitude ? » demande Passion d’Ecorce.
- « Bah, il y a bien ces rumeurs... »
- « Quelles rumeurs ? »
- « … ah… que ma gorge est sèche… »
- « Je t’offre un verre si tu me racontes cette rumeur, ça m’intéresse. »
Le Felin accepte et Passion d’Ecorce lui rapporte un verre de ce qu’il boit, un alcool local de bonne qualité et à l’amertume prononcée. Après avoir siroter quelques gorgées de son breuvage, le Felin reprend.
- « Il parait qu’il y aurait un monstre nécrosien pas loin. »
- « Même que ce serait une incarnation ! » renchérit l’autre Felin.
Malgré les questions de Passion d’Ecorce, les deux Felins ne peuvent en dire plus, l’alcool faisant son effet leurs propos sont incohérents et ces rumeurs semblent fondées sur des ombres et des disparitions récentes sans évidence établie.
Pendant ce temps, Mak et G’d’ni sont restés près du tavernier qui essuie ses verres avec un torchon crasseux. Mak interroge le tavernier. Il lui glisse un billet de 100 credos en échange d’information. Le tavernier s’en empare et s’approche de l’oreille de l’Ygwan. Il chuchote alors :
- « Je déteste la corruption. »
Il glisse les 100 credos vers l’Ygwan et lui tourne le dos pour aller se poster à l’autre bout du comptoir. G’d’ni ricanne de l’échec de son ami et s’approche d’une table de quatre personnes qui viennent de finir un jeu d’argent.
- « J’aimerai jouer avec vous. » demande G’d’nissing sans préambule.
- « On vient juste de finir. » dit l’un des joueurs visiblement non désireux d’accueillir l’Ygwan.
G’d’ni insiste mais les joueurs campent sur leurs positions. Mak a apostrophé Mapoo et l’a entrainé devant l’entrée de la taverne. Mak sort alors ces grenades et joue ostensiblement avec en regardant les joueurs. G’d’ni se fait menaçant. Le tavernier ayant observé ce manège, s’approche de Mak et Mapoo.
- « Arrêtez immédiatement si vous ne voulez pas que j’appelle les gardes. »
- « Mais on ne fait rien, on est juste devant la porte parce qu’on s’apprête à sortir prendre l’air. » affirme Mak plein de mauvaise foi.
- « Faites donc ça, oui. » commente le tavernier.
- « G’d’ni, Passion d’Ecorce vous venez ? »
- « Je vais rester avec mes nouveaux amis. Je vous retrouverai demain matin. » dit la Felin, ne voulant pas être mêlé au comportement insultant de ces compagnons de voyage.
G’d’ni, Mapoo et Mak sortent de l’auberge et s’avancent dans la pénombre des ruelles désertes de la ville.
- « Quitte à être dehors, essayons de trouver des indices sur ces prétendus nécrosiens. » dit G’d’ni.
Les trois compères explorent les rues sombres. Ils ne croisent pas âme qui vive à cette heure tardive. Rien de suspect jusqu’à ce que Mapoo remarque des tâches noires au sol. Les Ygwans se rejoignent et ils examinent la substance noirâtre et gluante. G’d’nissing tend alors sa main, touche la substance et la porte à sa bouche. A son contact, son visage se révulse. Le goût est acide et déchire son intérieur, intoxiquant jusqu’à son âme. Aucun doute n’est permis, c’est de la nécrose. Mak s’agenouille à côté de la matière noire et utilise l’un de ses pouvoirs, Investigation Mentale. Ses yeux prennent une couleur jaune, vive, sans pupille. Mak se relève et regarde autour de lui.
- « On dirait que cette matière à couler de quelque chose… Là, je vois comme des trous. Peut-être des traces de pas, mais ils sont trop nombreux… Je ne sais ce que c’est. Mes yeux d’Ygwan n’ont jamais vu ça. »
- « Suivons-les. » propose Mapoo.
- « Les traces semblent mener à l’extérieur de la ville. » commente Mak placidement.
- « Il n’est pas prudent de sortir de la ville en pleine nuit. De plus, ce truc a vraiment un gout dégueulasse… » dit G’d’ni.
Tous se rangent de l’avis de G’d’nissing et ils retournent à l’auberge. Lorsqu’ils reviennent la taverne est quasiment déserte, le patron est en train de ranger les derniers verres et essuyer les dernières tables.
- « Vos chambres sont à l’étage, messieurs. » dit-il sans se retourner et d’un ton sans appel.
G’d’nissing est déçu de ne pouvoir se rincer la bouche d’un verre de gnole mais les trois compagnons, fatigués du voyage et de leur soirée, gagnent leurs chambres sans protester et s’endorment rapidement.
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Je vous présente l'histoire d'Aria et Lily, amies depuis l'enfance. Elles partent ensemble faire leur voyage initiatique Pokémon et vont parcourir Kanto, affronter les arènes et chercher leurs voies.
Il s'agit d'une histoire que je construis avec Syralyn (auteur sur ce site). Nous la jouons en JDR puis la rédigeons selon les points de vue respectifs de nos personnages. Ici, vous suivrez donc les pas de Lily.
Il s'agit d'une histoire que je construis avec Syralyn (auteur sur ce site). Nous la jouons en JDR puis la rédigeons selon les points de vue respectifs de nos personnages. Ici, vous suivrez donc les pas de Lily.
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Défi
Je ne sais si cette histoire vous touchera, je ne suis même pas sûre d'être vraiment dans le thème. Pourtant, lorsque j'ai lu vos mots, je n'ai pu m'empêcher de l'entendre, cette petite phrase dans ma tête : "tu as quelque chose à dire, quelque chose à transmettre".
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Les années ont passées dans le Pokéworld. Les ombres et les ténèbres s'étirent. Quelques folies semblent s'emparer de l'esprit des Pokémons. Kaze ignore encore tout de sa destinée...
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Je vous présente l'une de mes histoires les plus récentes. Elle est encore en court de constitution. J'espère qu'elle vous plaira. L'histoire se déroule dans le même monde que celui d'Abi (titre "de l'autre côté du mur") mais à une époque complètement différente.
Bonne lecture.
°°°
Je vous présente l'une de mes histoires les plus récentes. Elle est encore en court de constitution. J'espère qu'elle vous plaira. L'histoire se déroule dans le même monde que celui d'Abi (titre "de l'autre côté du mur") mais à une époque complètement différente.
Bonne lecture.
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Défi
Un nouveau jour de Pâques approchait... Comme chaque année, les cloches s'activaient et les poules pondaient inlassablement. Les lutins étaient à la peinture depuis des jours pour parer les oeufs de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Les enfants attendaient avec impatience ce jour en se léchant les babines. Sucre d'orge et chocolat allaient couler à flot, ils le savaient. Au milieu de toute cette animation, la joie et l'enthousiasme régnaient en maître... Il était inimaginable de ne pas aimer cette période. Tout le monde s'en réjouissait... Enfin... Tout le monde...
Frimousse, vingt-septième de sa fratrie, était un lapin tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Un mignon petit nez, de jolies moustaches, des pattes de velours, une queue touffue et de longues et belles oreilles. Sa physionomie en faisait un lapin de choix pour la distribution des oeufs. Ainsi chaque année, il distribuait les oeufs à la vitesse de l'éclair, par tous les temps. Sur son dos, les lutins ficellaient un sac qui lui laboutait les lombaires. Ils le remplissaient jusqu'à ce qu'il crie supplice. Les cloches sonnaient perpétuellement sur son chemin annoncant son arrivée, et lui vrillant ses sensibles tympans. Il devait faire attention en permanence à ne pas se faire attraper car après tout, le civet de lapin, c'est très goutu.
Au bout de longues années, Frimousse était lasse de cette éternelle damnation. Il se présenta aux cuves de chocolat. Le contre-maître l'accueillit d'un air maussade.
- Alors lapinou, on est fatigué de gambader ?
- ...
A la mine de Frimousse, aucun doute n'était possible. Le contre-maître poussa un soupir et indiqua une longue file de lapins sur la droite.
- Bon voyage, lapinou...
Frimousse le remercia à demi-mots. Il prit sa place derrière un lapin au pelage blanc comme neige. Comme lui, il se tenait vouté. Les minutes défilaient et l'avancée était lente. Petit à petit, lapin par lapin, la file progressait. Un temps infini, de longues minutes pour changer d'avis, pour peser le pour et le contre d'une telle décision... Puis vient son tour.
- Chocolat blanc ou noir ?" demanda un ouvrier.
- Euh, noir..." répondit Frimousse.
La couleur reflétait bien son état d'esprit. L'ouvrier le fit entrer dans l'une des cuves. La porte se referma derrière le lapin. Il entendit le bruit macabre du verrou. Maintenant, personne ne pourrait plus entendre ses appels s'il changeait d'avis... Frimousse resta immobile jusqu'à ce qu'un chocolat noir brulant lui tombe dessus. Dans un réflexe de survie futile, il se débatit et bondit en tout sens. Ses cris se répercutaient sur les parois de métal de la cuve. Bien des minutes passèrent avant que Frimousse ne se transforme en lapin de Pâques, un beau et bon lapin de chocolat.
Il fût déposé dans un jardin. Un petit blondinet de six ans le trouva bien caché dans une touffe d'herbe. Le père de l'enfant laissa s'exprimer sa surprise :
- Oh ! Un lapin en chocolat, c'est bien plus rare que les oeufs, tu as de la chance mon fils !
- Je peux le manger? Je peux le manger?" s'exclama le bambin.
- Bien sûr." approuva le père.
L'enfant, sans l'ombre d'une hésitation, croquant à pleine dent le chocolat. Il engloutit ce qui fut les longues et belles oreilles de Frimousse en deux coups de crocs.
FIN
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