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Prisca Plessard

Prisca Plessard
Tout le monde s'informe sur la météo, tellement elle est devenu indispensable. Mais d'abord, pourquoi ne se laisseront-on pas vivre, tout simplement ? S'habiller comme on veux, se réjouir de la pluie qui nettoie l'atmosphère, ouvrir nos fenêtres, laisser passer l'air ? Qui nous dit que l'on ne peut pas respirer pour une fois, éprouver la joie de sentir les flocons de neige se déposer sur nos visages comme une caresse ? Ou encore profiter des éclairs et du tonnerre pour exulter notre colère, rien qu'en brandissant le marteau de Thor, à tort et à travers ? En plus, vous n'êtes pas bêtes tout de même, vous savez tous ce que signifie le ciel rose en soirée ou en début de matinée, les oiseaux qui volent bas... rouge du matin, l'eau est en chemin... Vous semblez plus intelligents que nos hommes préhistoriques, mais qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez des yeux pour lever la tête et remarquer les nuages pour la plupart, et vous connaissez le rythme des saisons, non ? Je vous le dis : la météo, ça ne sert à rien. Nous avons évolué pour nous prémunir du pire, mais nous sommes toujours des vauriens, mais faisons semblant de n'écouter qu'une ... à la télé, le ciel nous remerciera de cette
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Prisca Plessard

Savez-vous pourquoi le site "Atelierdesauteurs.com" a autant de popularité ?
Parce qu'il est avant tout notre sauveur.

Pensez à tous ceux qui se battent chaque jour pour faire entendre cette petite voix qui, avec humilité et sagesse, les pousse à agir pour un monde meilleur.
Celui du partage de connaissances, de la culture qui se perd, la lecture que beaucoup de jeunes délaissent au profit de la modernité.
Faut-il vraiment en passer par là ? Bannir notre essentiel ?

Scribay est l'un des rares outils qu'il nous reste, à nous autres pour faire connaître nos oeuvres, notre singularité, faire vivre nos personnages, tout en ayant l'opportunité de s'améliorer grâce aux corrections des autres membres.
Mais peu à peu nos écrits se perdent et se meurent, car vous n'êtes pas là, contrairement aux dysfonctionnements et beugs informatiques au sein du site qui semblent se multiplier ; des auteurs se fatiguent, le moral n'est pas bon, certains qui voyaient la lumière en s'abonnant au site se retrouvent au bord de la falaise.
D'autres tombent dans l'angoisse, sans compter ceux qui utilisent l'écriture et la lecture comme thérapie...
Car il semblerait que le site soit au bord, lui aussi, de la faillite.
Auriez-vous besoin d'un ou d'une volontaire pour gérer la communauté ? Un ou une bénévole ?
Ce ne sont que des exemples d'idées pour faire avancer les choses, cela dit, vous seuls être maître à bord.
Donc nous avons besoin de vous, ne nous oubliez pas dans votre quotidien car nous serons toujours prêts à monter dans votre navire, quels qu'en soient les sacrifices.
Chers éditeurs, représentants, responsables, nous sommes dignes de vous conduire à destination à travers les flots, mais nous devons savoir où nous allons, ensemble.
Merci


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Défi
Prisca Plessard
Aujourd'hui j'ai froid. J'ai décidé de mettre le chauffage à fond et de me foutre de la facture. J'ai froid à l'extérieur comme à l'intérieur, et je ne dépeins que mes humeurs du moment. Je suis perdue, comme si j'étais un hamster tournant inlassablement sa roue. J'ai emprunté à la bibliothèque un livre dont le titre me rappelle mon enfance, mais pas en bien. Il se trouve que je n'arrive pas à l'ouvrir. Je me sens comme un cas d'étude qu'on désèque en cours de biologie, comme cette grenouille qu'on prend soin d'examiner sous toutes les coutures. Parce que je suis un cas, parce que je ne suis pas comme les autres, je me sens dépouillée, vidée comme si mes tripes n'avaient plus d'importance, je suis en dehors de ce monde, mes yeux se brouillent, se mouillent, et encore quand les larmes arrivent à sortir. Les murs de mon appart ont déteint sur moi, je ne suis plus vivante, je suis un courant d'air dans ma propre mémoire qui ne retient que le cauchemar du passé. Je suis murée dans le silence, et si je n'avais pas de mains pour écrire je ne saurais dire. Je n'en peux plus de ce monde de fous où tout n'est qu'illusion et rêves inutiles. Je ne sais pas où aller, je cherche pendant des heu
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Prisca Plessard
Le plus important. Se tromper de mots équivaut à un film qui finit en queue de poisson. Un poisson écoeurant pour le lecteur qui ne voudra plus jamais entendre parler de vous ni de vos histoires. Aussi pour nous aider nous les auteurs multipotentiels, savez-vous qu'il existe plusieurs types de dictionnaires ? Dictionnaires des synonymes, bien sûr mais aussi analogiques, visuels, d'usage des bons mots, justement, et pas n'importe lesquels, de l'Académie Française... cette même institution misogyne qui ne cesse de rejeter Nothomb, serait-ce parce qu'elle conserve cette obsession étrange du mot "pneu" dans ses ouvrages ? Dommage, parce que personnellement quand je ne trouve pas le bon mot je l'invente. C'est ce qui caractérise mon écriture, bien propre à ma façon de pensée. Ce truc n'existe pas encore ? Voilà c'est fait, l'ombière : le fait de passer de l'ombre à la lumière. Je plaisante, bien sûr. Mais en revanche il est vrai que j'aimerais beaucoup inventer des expressions, des groupes de mots, pour ajouter un autre style à mes récits. Provoquer l'ordre établi en montrant ma touche personnelle pour se différencier de la masse, comme lorsqu'un artiste découvre une nouvelle technique.
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Prisca Plessard

Tu, You, Toi, qui t'es tue jusqu'au bout. De ce souvenir qui n'imprégnait que ton inconscient, trop douloureux pour peindre cette plume, qui s'est engagée à te remplacer. Tu n'as manquée de rien, pourtant. Tu es libre d'écrire, de peindre, de dire ces choses implacables qui te terrassent l'âme qui a finit par se noyer dans un néant impalpable. Tu attends la relève, une étincelle, ce kira kira qui fera chavirer le méandre de cette petite vie qui se bouscule dans ta tête. Tu n'es pas là, puisque tu es partie rejoindre cette absence de sentiments, s'insinuant lentement dans ton coeur d'écailles. Tu es morte, je te dis, morte. Arrête d'insister, lâche prise. Tu, toi qui t'es tue jusqu'à te tuer avec un gilet pare-balles, l'amnésie traumatique, qui t'as sauvée pourtant pour te montrer que rien n'est fichu, jette les armes et enlève cette armure. Parles aujourd'hui ou tais-toi à jamais.
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Prisca Plessard


Monsieur L'Univers, je porte plainte contre vous.
Vous m'avez fait naître pour connaître la cruauté de l'humain, sans pouvoir m'échapper.
J'ai connu toutes les souffrances inhérentes à la vie.
Aujourd'hui je vis recluse sans possibilités d'échappatoire.
Vous me faites comprendre que c'est ça, le but.
Que l'on renaît de ses cendres, toujours, comme une grosse mascarade.
Que je dois me satisfaire de besoins matériels, quand je ne peux pas me nourrir autrement.
Que je dois vous faire confiance, malgré tout, et ne pas réagir à cette incapacité de bouger les lignes.
Ces lignes qui me restent aujourd'hui la seule chose qui me font tenir en équilibre.
Vous me dites que je suis la source de toutes mes erreurs, sans juger ceux qui les ont créées, directement ou indirectement.
Donc je vous hais, j'aimerais vous voir en prison vous aussi, comme si vous deviez vous taire, refouler ces émotions, ne pas pouvoir vous protéger, souffrir comme personne, être une cible, une mauvaise personne que l'on doit tuer, j'aimerais que vous preniez conscience que ma vie ne sert à rien, vous m'avez mise sur terre par erreur, je n'ai aucun moyen de rebondir arrêtez votre farce, qu'attendez-vous pour enfouir ces cendres.
Comme moi, vous ne méritez pas d'exister, donc je porte plainte pour faire exploser la vérité.
Je n'ai pas besoin de vivre, j'ai besoin que vous vous reconnaissiez comme le coupable de cette marionnette qu'est ma vie.
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Prisca Plessard

Non mais sérieux, j'ai l'impression d'être devenue une parodie de Tolstoi en un tour de main. Elle est où la fille indépendante, fière et sûre d'elle qui sait toujours ce qu'elle veut ?
Ah d'accord, c'est une crise personnelle. Rien de bien méchant, cet existentalisme dévergondé qui me découpe en petits morceaux à chaque heure du jour ou de la nuit. Y'a rien de mal à ça, "ça va passer".
Un tourbillon de pensées obsédantes, une lutte de pouvoir entre mon passé qui se fait la malle et un futur comme aspiré dans un éternel recommencement du présent.
Je suis seule à me remettre en question.
Je suis seule à vivre ça, je suis pas normale.
Je suis seule à explorer ce tout et son contraire, à comprendre que la perfection se trouve dans l'imperfection, à ne plus avoir de repères.
Je suis seule à savourer le vertige de la liberté. Ou le vestige d'avoir été libre.
Bref, je suis seule à supplicier le ciel de m'absoudre de cette crise pas comme les autres, parce que je ne suis pas comme les autres, parce que les autres ne pensent pas comme moi, parce que je suis seule et que j'aime ça, alors que les autres souffrent de solitude.
Parce que je suis seule à me sentir perdue.
Seule à traverser un désert avec des oasis invisibles, marchant au gré du vent qui déplace des montagnes de sable que j'essaie de situer sur une carte, un mode d'emploi.
Car bien sûr je suis seule à avoir eu quarante ans, disons quarante cinq parce que ça fait déjà cinq ans que ça dure, ce néant ; et j'en suis convaincue je ne m'en sortirai jamais, sinon j'aurais déjà trouvé la clé.
Alors je me laisse vivre, patiemment attendre son heure, patiemment attendre le prochain wagon sur la route qui mène nulle part, sauf chez celle qui, autrefois, ne se voyait même pas vivre en paix, ne se voyait pas tout court, émerveillée par un rien du tout, alors que ce rien aujourd'hui c'est tout ?!...
Comme on dit... la suite au prochain épisode !
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Prisca Plessard


Bonjour à tous,
Je suis un membre de Scribay, comme vous, et face à la fermeture potentiellement annoncée de notre plateforme, j’ai décidé de créer un groupe Facebook pour préserver l’esprit d’entraide et de créativité qui nous rassemble.

Vous êtes libres de participer ou non, inutile de me réserver des critiques car vous n'êtes pas obligés d'adhérer au concept des réseaux sociaux, bien entendu.

Bref, dans ce groupe, je pense que le mieux serait que les publications soient réservées à nos écrits : romans, nouvelles, poèmes… Ce serait un espace dédié à nos créations.

Pour tout le reste, j'ai mis en place des discussions spécifiques :
- Aide à l’écriture : pour des conseils ou des retours.
- Marketing et outils : pour promouvoir vos œuvres.
- Recherches de co-auteurs : pour collaborer.
- Discussions générales : pour tout autre sujet.

Enfin, j’espère que ce groupe deviendra un refuge où nous pourrons continuer à partager notre passion pour l’écriture. Ensemble, on devra peut-être tourner la page, mais faisons notre possible pour que l’histoire continue !
Voici l'adresse URL à copier-coller dans votre navigateur :
www.facebook.com/groups/1124762622152445/
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Prisca Plessard
Bonjour, je suis en train d'écrire des choses douloureuses sur mon passé et ma vie, une sorte d'autobiographie, seulement je n'arrive pas à continuer. C'est trop douloureux. Le souci c'est que j'ai engagé quelqu'un à m'aider et il a déjà pas mal travaillé avec moi sur le projet. Et je n'aime pas décevoir les gens. Surtout si c'est pour me faire éditer derrière. Aussi mes problèmes du quotidien me font trop souffrir, je souffre d'une mauvaise réputation malgré moi, comme une avalanche créée de toutes pièces par mes détracteurs. Je ne peux pas m'en sortir sauf si je m'expatrie et encore je suis pas sure que ça marche. Et financièrement je ne peux pas, à moins d'attendre d'avoir économisé pendant des années, et demander de l'argent via une cagnotte avec ma réputation en plus je n'ose pas, franchement, et c'est pas mon genre. Je ne me sens pas légitime, je pense que les gens ne me jugent pas digne d'être respectée, écoutée et aidée. Je me sens incomprise, et je me voie souvent en image en train de hurler un cri de justice. J'essaie de raconter mon histoire sur les réseaux mais c'est supprimé. Je ne sais plus quoi faire. Mon récit sert aussi à ça, pour raconter ce que je n'ai pas pu dir
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Prisca Plessard
Coucou, comme promis voici ma propre interprétation du défi, mes idées du moment en la matière, bien que j'aurais voulu faire plus : - Une Bataille Invisible (contre les narcissiques, le gouvernement, les lois pourries, le système, etc.) - A Mi-chemin entre l'Ombre et la Lumière - Je Créé mon Futur (suivant telle ou telle décision) - Ecrivain n'est pas un Métier - La Folie -et les incohérences- du Monde d'Aujourd'hui/de notre pays/.. - Résumés/critiques des plus grandes oeuvres littéraires - C'est dur... MDR - Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple - Vous voulez mon avis ?... (sur un tas de choses de la vie) - Je Craque (pour du chocolat, un homme, un burn-out, changement total de vie etc.) - Réinventer sa Vie grâce à l'Ecriture - Mon Processus d'Ecriture - Comment je suis devenu Ecrivain - A Chacun sa Vie/Une Vie Monotone mais Solide - Faire le Vide - Les Réseaux Sociaux ne servent à Rien - ... je suis DEAD fin du brainstorming ! A SEC Et voilà, résultat pour moi, depuis j'écris l'oeuvre : "Comment je suis devenue Ecrivain"… alors à vos plumes, et merci à tous !
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Prisca Plessard

Quand je regarde ce tableau de loin et sur le côté, un petit carré blanc se dessine, invisible pourtant à l'oeil nu, de face.
J'imagine donc, à travers cet écran de blanc et de pointes de gris, bordés par un contour noir, que l'Univers dépeint ici l'origine du néant, du vide, d'un nuage où rien n'a existé, du commencement du monde qui grouille aujourd'hui de gens qui, comme vous et moi, ont rempli ce carré de peintures imparfaites, créant la diversité de la toile, où chaque élément joue son rôle de camouflage pour mieux renaître sous le pinceau d'une néophyte.
Et parce que justement l'Univers a tout prévu, ce n'est qu'une fois ce tableau terminé que j'ai compris toute la valeur de cette oeuvre.
Un mélange de blanc et noir en un ciel étoilé qui irradie le monde en son centre, de minuscules touches grises, comme des têtes d'allumettes que l'on aurait allumées trop fort mais assez fortes encore pour exister, car personne ne naît blanc ou noir, ce n'est que matière grise plus ou moins mélangées dans les couleurs du peintre, cette femme que j'ai pris soin de cacher comme le carré blanc de ma toile qui restera invisible pour l'éternité.
Mais si ma révélation s'écrit aujourd'hui dans l'histoire, mon Univers l'a-t-il demandé ? Je suis grisée à cette idée. Nous sommes donc tous gris... Et ?
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Prisca Plessard

C'est pas ta faute, vraiment.
Mais si je te dis ça, c'est pour te retourner le compliment.
C'est parce qu'en réalité, tu n'es pas intelligent.
Parce que quand j'étais sous ton charme,
Tu ne pensais que vacarme.
Tu sais, celui que tu as laissé
Quand tu as décidé de vriller.
Alors que je t'implorais
De me laisser en paix
Tu as fait tes allers-retours
Pour me prouver un semblant d'amour.
Effrayée et diminuée
Je ne pouvais qu'approuver.
J'ai succombé tant bien que mal
Que ce soit devant une église
Ou derrière un tribunal,
Tu t'es toujours débrouillé
Pour être quelqu'un de bien
Qui m'as mise à mal, au final.
Toi qui m'as torturée toutes ces années
Sans jamais dire la vérité ou flancher,
Tu t'es construit toute une armée
Me laissant avec toutes ces injures, injustifiées
De gens inconnus, dont je dois me méfier...
Quand toi tu as tout gâché.
Mais encore une fois,
C'est toi qui l'as décidé
Toi, toi et toi
Il n'y en avait que pour toi
Mais chose que tu regretteras, ou pas
Sans vouloir te blesser pour t'oublier
Aujourd'hui je me choisis, moi.
Mais encore une fois, je te le dis :
C'est pas ta faute... A moi.
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