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Hellthera

Quelque part où il faut bon écrire.
Hellthera
La Terre post-Covid 19. Ou une Terre parallèle ? Peu importe. L'Humanité a évolué.
Pas forcément en bien. Et moi, couillon que je suis, j'ai décidé de raconter l'histoire d'une compagnie de mercenaires, stationnés au Moyen-Orient. Une compagnie qui sombrait dans la déchéance. Jusqu'à ce jour où "ils" sont arrivés...
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Défi
Hellthera
Réponse au défi érotique n°7
J'ai voulu faire court. Mais... C'est un peu court, jeune homme...

Et mon héros m'a dit: "T'es bien gentille, mais on fait les choses proprement, chez moi. Pas "Bonjour Madame, Au revoir Madame". Je suis un queutard, oui, mais un gentleman. Et je ne fais pas de coup d'un soir, mais plutôt de coup d'un soir et d'un matin. Et plus si affinités."

J'en suis déjà à plus de 3000 mots et on vient à peine "d'entrer dans le vif du sujet", si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, ce sera un défi à chapitres.

Ah, et c'est... graphique... explicite...
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Hellthera
Les Islandais, et l'étendard sang frais et sang séché, entament leur deuxième année sur le promontoire perdu au coeur de l'ex-Afghanistan.

Il s'en est passé, des choses, en un an. Des histoires de guerre, des histoires d'amour, des départs et des arrivées. Surtout des arrivées : six nouvelles recrues qui vont découvrir notre drôle de façon de travailler.

Si vous êtes prêts à repartir avec nous, alors embarquez!
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Hellthera
La Compagnie du Lys de Sang est une histoire pour tout public, ou presque.

Ces histoires ne le sont pas. Elles abordent des thèmes qui peuvent choquer (viols, tortures...) et certains personnages sont tordus (l'une est homophobe, l'autre un sadique...)

C'est aussi l'occasion d'explorer la vie des frères Hellason en dehors de la Compagnie.

Je vous conseille, pour éviter les spoilers et mieux apprécier ces histoires, de les lire après le chapitre de La Compagnie. Par exemple, la première histoire parallèle se passe juste après le chapitre II de l'histoire originale.
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Défi
Hellthera

Chère moi,
Je suis moi, je suis toi, et je suis plus que ça, car j'ai de l'expérience en plus. Et je connais ton futur, puisque je l'ai vécu.
Tu lui as dit oui il y a quelques mois, et tu crois que, comme pour tes parents, votre histoire s'écrira désormais à la première personne du pluriel.
Mais elle est déjà terminée, votre histoire. Il a décidé que tu avais changé, que tu ne l'aimais plus, alors que je sais que tu feras tous les sacrifices qu'il te demandera pour lui plaire. Tu cesseras de monter à cheval, tu couperas tes cheveux, tu accepteras de moins voir ta famille, tu iras même jusqu'à priver tes parents de leur petite-fille.
Et rien ne suffira.
Et quand ton patron te harcèlera pour te pousser à la démission, et que ça t'empêchera de dormir, que tu en feras des crises d'angoisse, toi qui est si calme et si sereine, il te reprochera de n'avoir rien fait pour ses quarante ans, alors qu'il a répété ne pas aimer fêter son anniversaire.
Vous divorcerez, et tu seras alors une femme libre, une femme forte, prête à mordre la vie à pleines dents.
Courage, mon âme, ça te paraîtra long, ingrat, douloureux. Ne te résigne pas, serre les dents, laisse faire.
La lumière est au bout du tunnel, la liberté juste derrière.
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Défi
Hellthera


Je vois venir vers moi un grand type en treillis militaire, son pantalon rentré dans des bottes lacées. Il n’est pas armé, ne porte sur son épaule droite qu’un écusson que je connais bien, puisque c’est moi qui l’ai inventé.
Il est canon… magnifique… divin… Je vois deux yeux bleus presque violets qui me fixent, je vois ses longs cheveux, une cascade d’or en fusion qui descend jusque sous son cul… son cul, c’est une œuvre d’art. Putain, qu’il est beau ! Il a l’air en pétard, aussi.
Il se poste devant moi, et ça me surprend. Je ne m’attendais pas à ce qu’un mec aussi canon soit intéressé par ma silhouette fatiguée.
De près, il est encore plus grand que je le croyais. Il me fixe toujours et sa colère semble s’apaiser.
- Je peux ? demande-t-il, une main sur le dossier de la chaise en face de moi.
Je ne peux rien dire, mais je hoche la tête. Il plie sa grande carcasse sur la petite chaise et, d’un seul coup, tout a l’air très petit.
Au bistrotier qui passe, il demande un café. Long.
Il me fixe, silencieux, remerciant d’un hochement de tête le serveur. Ses grandes mains autour de la petite tasse à café, il continue à m’observer et je suis toujours aussi muette. Il soupire.
- J’aimerais comprendre…
Sa voix me fait presque mouiller ma petite culotte. Putain… Qu’est-ce qui m’a pris ? Je l’ai reconnu, tout de suite. Mais difficile d’imaginer que je le verrais un jour. En chair et en os.
- Que… et je couine.
Je rougis, je me gratte la gorge, il patiente.
- Que voudriez-vous comprendre ?
- Je pense qu’on peut se tutoyer, créatrice.
Ah merde. Il sait qui je suis, moi aussi.
- Si tu veux. Que veux-tu comprendre, alors, Erik Hellason ?
- Pourquoi as-tu décidé de me faire aussi beau ? Pourquoi me faire souffrir, aussi ?
- Oh. Pour la beauté, j’ai une réponse assez simple. Dans trop d’histoires les hommes ou les femmes sont beaux, et en ont conscience, en abusent. Et on ne nous raconte que les côtés positifs de la beauté. Mais… j’aime la beauté, j’aime les beaux mecs. Et, je crois que j’ai un type.
- Un type ? Viking ? Grand, blond aux yeux bleus ?
Je rougis.
- Ça se pourrait bien. Je voulais aussi montrer que la beauté n’est pas un remède miracle, qu’être très beau a aussi son lot d’emmerdes…
- Et tu as choisi de faire de moi la cible de sadiques, homosexuels, prêts à tout pour me baiser ?
- Euh, des femmes aussi.
- Ah ? Je n’ai vu que des hommes…
- Lullaby.
- Elle a tiré sur Kris, pas sur moi.
- Elle voulait te punir d’avoir tué le capitaine et le lieutenant, ses amants.
- Ah. Bon. Et elle aussi, elle était prête à tout pour me baiser ?
Il a un sourire plus que narquois. Je n’ose pas lui raconter les projets de Lullaby pour lui et Kris, alors je hoche la tête. Je l’ai créé, et pourtant, je n’arrive pas à détourner mon regard de ses extraordinaires yeux bleus.
- Eh bien… Et les souffrances ? Physiques, mentales… tout ça, pourquoi ?
- Tu es militaire, tu sais bien que tu vas en chier.
- Mais à ce point-là ? Le tigre en Sibérie ? Le pieu, à Milan ? La balle en Guyane ? Le… le fouet, dans la forteresse des FER ? Et Kris ? Les angoisses de Kris ? Cet amour qu’il me porte et que je ne comprends pas…
- C’est…
Je baisse le regard sur ma tasse, vide. Comment expliquer à sa création que ses souffrances sont nécessaires… Putain, je ne vaux pas plus cher que les salopards qui courent après son cul.
- Je te demande pardon, Erik. Ce sont des idées qui courent dans ma tête, qui donnent des…
Je suis rouge, ma voix se fait toute fluette.
-… des histoires intéressantes.
- Des histoires intéressantes ? Ce sont mes souffrances qui… ?
Il secoue la tête.
- Erik, tu ne peux pas passer entre les balles sans aucune conséquence. Ce… ce n’est pas possible.
- Je crois que je comprends. Tu dois accrocher tes lecteurs. C’est sûr que si tu racontais nos patrouilles inintéressantes par le menu, tu lasserais tes lecteurs…
- C’est ça.
- Dis-moi, cette histoire de paladin, qui me ressemble beaucoup, c’est toi, aussi ?
- Oui. Je te disais que j’avais un type…
Il a un grand sourire éblouissant et je perds le fil. J’ai beau l’avoir créé, rien à faire, il me fait le même effet qu’aux autres.
Il ricane, il m’a eue et ça me fait chier d’être tombée dans mon propre piège.
- Dis-moi, créatrice, j’imagine que je vais encore en chier ?
- Oui. Je suis désolée.
- Est-ce que tu peux me faire quelque chose pour moi ?
- Dis toujours.
- Peux-tu épargner Kris ? Physiquement ? Je sais qu’il souffre quand je suis blessé. Mais peux-tu lui éviter des blessures physiques ?
- Je vais voir ce que je peux faire.
- C’est pour ça que je ne te demande pas de promesse. Juste de faire au mieux.
- Oui, ça, je peux te le promettre.
Il regarde au loin, puis :
- Dis-moi, est-ce que mon avenir est sombre, ou aurai-je droit à un peu de joie ?
- Je peux te dire que tu auras de grandes joies. Car je suis incapable, je crois, d’écrire des histoires sans espoir.
- Merci.
- Je… je t’en prie.
Il s’en va. Il n’a pas bu son café. Je le bois, moi. Pas sucré, comme il l’aime.
Pardonne-moi, Erik Hellason, ma muse.
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Hellthera


Un hidalgo flânait du côté du pont d'Aignan, un sac de macrons à la main pour les offrir à sa douce pécresse en échange d'un poutou. Las, la belle était fumasse, le jadot gonflé de bile à son égard, et il repartit, le poil roussel, cacher sa honte dans lasalle qu'il partageait avec un ami.
"Ah, les femmes, se plaignit-il, aucun zemmour, elles n'en valent pas le pen, et on ne nous y reprendra pas si arthaud, n'est-ce pas?"
"Ne nous mélenchon pas, répondit-il, moi, je les aime encore."
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Défi
Hellthera

Je dois avouer que ma vraie famille me convient, telle qu'elle est.
Père officier de marine, nous faisant voyager dans le monde entier.
Mère secrétaire mais ayant fait le choix de suivre son mari, leurs quatre enfants dans ses bagages.
Une soeur, deux frères. Plus jeunes que moi, j'en ai souvent été responsable et ils m'ont bien fait tourner en bourrique. Mais je les aime et je suis fière d'eux.

Si je devais réimaginer cette famille, ce serait juste avec un père présent. Il nous a quitté un peu jeune, nous étions établis, mariés, parents mais lui n'a pas vraiment pu transmettre à ses petits-enfants toutes les histoires fabuleuses qui ont enchanté mon enfance. Sans parler du trou qui a sa forme, dans nos coeurs à tous.

Si je devais imaginer une famille idéale, ce serait peut-être avec plus de voyages et peut-être la possibilité de revenir en arrière et revoir nos moments magiques, pour en profiter encore.

J'ai eu de la chance, j'ai eu une famille idéale
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Défi
Hellthera


Hisse-ho, vogue sur les mers de mon imagination,
Enfer, douleurs, souffrances, sourires, joies et redemption,
Lecteur qui t’aventures par delà le monde connu
Loin des sentiers battus et rebattus,
Toi qui cherches un parfum différent
Hûme donc, hûme profondément,
Et découvre que ce qui me fait écrire
Restera à jamais, dans mon souvenir,
A mon seul désir
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Défi
Hellthera


Cela faisait longtemps que je n'étais pas retourné dans cette ville tranquille.
Je n'ai pas vraiment de maison. J'ai la bougeotte. Et un travail qui m'empêche de m'installer quelque part trop longtemps. Mais dans cette ville, je me sens presque chez moi. C'est un endroit sûr. Un havre de paix.
Ma voiture, comme un fidèle cheval, semble trouver son chemin toute seule. Je me gare, coupe le moteur, jette un dernier coup d'œil à l'intérieur de la vieille Chevrolet. Mon sac, avec mon arme dedans, est dans un compartiment secret et rien dans la voiture n'attirerait l'attention d'un voleur. Bien sûr, étant légèrement paranoïaque (!), j'ai un tout petit pistolet très moderne glissé sous ma ceinture au creux de mon dos.
Hors de la voiture, je la verrouille tout en tirant une cigarette de ma poche de poitrine et en l'allumant avec un vieux Zippo. Pas de cigares. Mes finances sont à plat. Ou quasiment. Jusqu'à ce que l'argent de mon dernier travail tombe sur mon compte en banque, j'apprendrai à vivre d’air pur. Donc, cigarettes. Et un verre de whisky. Ici, c'est peut-être du tord-boyaux, mais du moment qu’il cogne, je le prends. Ensuite, je peux me détendre.
Arrivé à la porte, je tire la dernière bouffée et enfouis le mégot dans le sable du cendrier extérieur. Interdiction de fumer dans la maison.
Je me sens timide tout d'un coup. Je fais le point sur mon apparence. Dans cette ville du Sud-Ouest américain, mon poncho n'a pas l'air trop déplacé. Même si le sarape délavé et le chapeau sont un peu de trop, ils sont quand même couleur locale.
Je pousse la porte et entre dans la maison chaleureuse. Je fais quelques pas à l'intérieur et puis je le vois.
Il me tourne le dos et la lumière dorée de la fin d'après-midi met des reflets cuivrés dans ses cheveux couleur de nuit. Ses longs cheveux couleur de nuit. Bon Dieu j'adore ces cheveux ! Il les a attachés avec un ruban de soie vert et or qui flotte à chacun de ses mouvements tandis que ses cheveux se balancent ici et là.
Ai-je fait du bruit ? Il tourne la tête, me jetant un regard séducteur par-dessus son épaule, et bat lentement de ses longs cils soyeux sur ses yeux en amande. J’ai chaud, d’un coup.
Il fait soudain volte-face, ses longs cheveux fouettant l'air et retombant de nouveau dans son dos. Ma gorge est un peu sèche. J'ai du mal à avaler ma salive.
Il fait quelques pas en avant, marchant avec la même grâce létale que l'un des grands félins. Fluide, précis, déterminé. Pour moi, il est comme une panthère noire. Beau et mortel.
Il s'arrête et commence à déboutonner sa chemise, me donnant un aperçu alléchant de son torse. Je vois une étendue de peau dorée sans défaut et des pectoraux bien définis.
La bête sous ma ceinture se réveille.
La chemise tombe au sol en un tas de soie ivoire. Il bouge avec la grâce d'un danseur, exhibant sa silhouette, ses muscles, son tatouage. Deux dragons japonais bleus enlacés autour de son bras gauche musclé. Le dessin est d’une délicatesse exquise.
Puis, très, très lentement, il dégrafe son pantalon, en lycra noir très ajusté qui brille avec l'éclat du satin de soie.
Mon propre pantalon est trop petit maintenant, surtout juste sous ma ceinture. Je réarrange le sarape pour cacher ce renflement inconvenant. Dieu merci pour ce vêtement si commun ici.
Il se retourne à nouveau, exhibant son dos musclé, ses larges épaules et ses hanches étroites. Puis il manque me donner une crise cardiaque en se penchant en avant, ne pliant qu'à la taille, et en abaissant son pantalon jusqu'aux chevilles, me montrant un cul parfait orné par la fine lanière d'un string caché entre ses deux fesses.
Mon pantalon est maintenant deux ou trois tailles trop petit et la bête endormie est définitivement réveillée. Ma gorge est aussi sèche que la Vallée de la Mort au plus fort de l'été. J'ai l'impression que mon cerveau ne reçoit pas assez de sang. Penser est un défi.
Il se retourne à nouveau, offrant son corps à mes regards. Rien de vulgaire, à part le léger renflement qui n’a pas encore atteint l’indécence du mien. Il bouge, se pavane, mais comme s'il s'agissait d'une réflexion après coup. Tous ses muscles ressortent sur cette peau dorée parfaite : abdos, pectoraux et leurs frères… Il a un corps magnifique. Et il le sait.
Je m'avance, les yeux rivés sur son ventre, juste au-dessus du string, où la dernière paire d'abdos est nichée au sommet du plus beau V que je n’aie jamais vu.
De ma poche je sors un billet de vingt dollars et le glisse dans l'élastique de son string puis je me retourne et pars, mon verre de tord-boyaux local oublié sur le dessus du bar.
J'ai une érection horriblement gênante et je n'arrive pas à réfléchir correctement quand je sors de chez Monsieur Pierre, le seul club de cette ville avec des danseurs exotiques masculins. La seule raison pour laquelle je reviens dans cette ville au milieu de nulle part.
Je marche jusqu'à ma voiture à grandes enjambées et m'assois au volant dès que je peux. La chaleur à l'intérieur est étouffante, alors je baisse la vitre du conducteur. Je vous ai dit que la voiture était vieille. Pas de climatisation, pas de vitres électriques… Pas de GPS ni de tracker. Paranoïaque? Ah !
Mon érection palpite dans mon pantalon, exigeant une libération immédiate. Que dois-je faire? Me branler dans la voiture ou aller au bordel pour une pipe ? Aucune de ces solutions ne me convient. Je vis comme un moine depuis trop longtemps. J'ai besoin de plus qu’un simple soulagement rapide. Pourtant, je n’arrive plus à penser, ma bite raide comme un tisonnier tirant sur le tissu de mon pantalon.
J'ai envie de hurler ma frustration, mais à la place, je frappe le volant plusieurs fois. C'est ridicule! Je suis réduit à l'animalité par mes désirs.
Aargh ! Je croise les bras sur le volant et pose mon front dessus, m'apitoyant sur mon sort. Et sur ma pauvre bite, coincée par cette braguette que je n’ose pas ouvrir.
Je suis tellement concentré sur mon malheur que le paranoïaque que je suis ne remarque pas l'ombre qui me tombe dessus. Il faut un coup sur le toit de la Chevrolet pour me faire sursauter. Je tourne la tête vers ma gauche, par la fenêtre.
La seule chose que je vois, c'est le haut d'un jean bleu délavé dans lequel est rentré un tee-shirt noir. Je ne peux pas m'empêcher de remarquer, à hauteur des yeux, que les boutons de la braguette s'efforcent de la maintenir fermée.
Je regarde bêtement, alors le propriétaire du jean ouvre la portière de la voiture et me tire avec force dehors. Je me démène pour me remettre sur mes jambes, essayant de ne pas me casser la gueule, et ma confusion donne le temps à mon agresseur de me pousser contre la voiture, de s'appuyer contre moi et de m'embrasser avec férocité.
Son goût, son odeur, la douceur de ses lèvres sont enivrants et entre ça et mon érection, je ne peux plus réfléchir. Les yeux fermés, je me plonge dans le baiser, inhalant son odeur, me perdant dans l'odeur de ses cheveux, la douceur de sa peau. D'une manière ou d'une autre, mes mains ont trouvé leur chemin sous son tee-shirt.
Il est un peu plus posé que moi, c'est pourquoi je ne le baise pas ici et maintenant, sur le parking poussiéreux de M. Pierre.
Il met fin au baiser, me laissant avec un goût de trop peu, mais il est fort, ce bel homme du Japon.
- Je ne pensais pas que tu serais si timide, étranger.
Sa voix est comme lui, de velours, de soie et d'acier trempé. Il tient mon visage entre ses deux mains très fortes.
- J'ai attendu si longtemps que tu me parles et me dises tes sentiments, étranger. Qu'est-ce qui t’a retenu ?
- Tu es si beau que je me sentais comme un imbécile maladroit à côté de toi.
- C’est ce que tu es, cow-boy. Mais il se trouve que j'aime bien cet imbécile maladroit. Et si on terminait ce qu'on a commencé chez moi ?

J’ai une autre raison, maintenant, de revenir dans cette ville au milieu de nulle part.
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Hellthera
En réponse au concours de nouvelles du Dauphiné
Merci à @Laps@ pour le lien : https://www.ledauphine.com/societe/2022/11/27/le-dauphine-libere-lance-un-concours-de-nouvelles-ouvert-a-tous
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Défi
Hellthera
Ma badass, c'est Louise de Tahl. Malgré son nom, elle n'est pas humaine.
Elle a vu le jour dans une fanfic sur Miami Vice, mais vu ce qu'elle est, c'est, finalement, de l'urban fantasy.
Bonne lecture
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