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Plume de Manon

Salut !

J'écris pour panser mes plaies et clarifier mes pensées. J'espère que mon monde te plaira. Je suis actuellement en train d'écrire un roman, "Nébuleuse Obscure". Beaucoup des textes sur ce profil sont anciens, mais je tiens à les laisser pour montrer mon évolution.

Bonne lecture ;) !

10
œuvres
3
défis réussis
17
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Plume de Manon


Tout autour de la peau
De tes yeux humides
On voit sécher de l'eau
Qui creuse des rides

Et tes mains
Si fragiles
En un rien
Déclinent

Ton épiderme froissé
S'étend comme un linge
Ta voix est figée
C'est celle d'un ange

Comme le lit d'un fleuve desséché
Tu te fissures
Mais dans notre coeur est forgé
Ton âme simple et pure
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Plume de Manon
Dans mes rêves je me vois pas loin de toi. Les cheveux presque détachés, mon vernis un peu écaillé, mes habits tachés par la peinture qui a coulé, un café noir, pas sucré, le soleil, maître de m'éveiller, et la mer qui continue de me bercer. Dans mes rêves je me vois caresser de petits doigts. Raconter de belles histoires au lieu d'attendre à la gare. Dans mes rêves je me vois dans un quotidien maladroit, la peau aussi abîmée, que les roches érodées, que l'écorce éclatée, qu'un poème raturé, qu'un pétale de fleur fanée. Mais dans mes rêves je nous vois, marcher jusqu'au port d'à côté, Pas très loin du grand marché. Je nous vois juste exister. Deux humains et une terre inachevée, faite de morts et de baisers, une terre à l'odeur iodée. Des violettes en plein été, de l'encre sur mon chemisier. Dans mes rêves je me vois. Dans mes rêves je me noie. Dans mes rêves.
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Plume de Manon
Ô papillons, ombres volantes, faits pour être observés dans la somnolence, créés pour provoquer dans la mer noire d’étoiles l’effervescence. Ô petites choses déjà mortes alors qu’on vient à peine de vous nommer vivantes, vous si différentes de vos sœurs diurnes. Ô petites créatures effrayantes effrayées, las d’être observées, las d’être dans un cadre collées. Vous vous cachez dans l’ombre de nos paupières, pourtant, ô hétérocères, vous ne demandez pas le retrait dans l’ermitage, ni d’être le demi-jour de vos sœurs, seulement d’être compris des plus sages, et emportés avec amour dans leurs cœurs. Ô papillons de nuit, vous restez, de tous les vivants, les plus incompris.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour me soulager, transformer mes sanglots en mots.
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