D.B
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Voici le poème original D'Arthur Rimbaud : C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Voici, ma version ( avec humilité devant un tel texte de ce grand personnage) La ville, calme, mime le silence d'une rivière Au coin de la rue, des mendiants en haillons, Les lumières des néons se montrent si fières, Des dorures brillent, reflétant leurs rayons, Et dans le parc ombragé, la lune apparaît sans austérité, nue. L'homme, avec son journal, rêve d'un ciel si bleu, La cigarette à ses lèvres, évoque un passé où il voyait la nue, Les oiseaux chantent, et soudain, il pleut, Il rit à chaq
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La pluie battante martelait le toit du vieil entrepôt où Dubois et Rémi s’étaient retranchés. L’heure sur la montre à gousset se rapprochait dangereusement de 11 h 43. Le tic-tac résonnait de manière inquiétante à leurs oreilles. — Je crois que j’ai compris, Rémi, dit Dubois en observant le mécanisme de la montre. Cette montre ne marque pas une heure ordinaire. C’est une porte… une porte vers un autre temps. Rémi leva un sourcil, perplexe. — Tu veux dire… un voyage dans le temps ? Dubois hocha la tête. — Mon arrière-grand-père n’a pas disparu. Il a été pris dans une boucle temporelle. Et je pense que notre complice veut nous y entraîner aussi. La tension était palpable. La montre semblait devenir de plus en plus lourde dans la main de Dubois, comme si elle attirait tout ce qui l’entourait vers elle. Tout à coup, un éclat de lumière jaillit de la montre. Dubois et Rémi se retrouvèrent projetés dans une autre dimension, un lieu étrangement familier, mais différent. C’était la rue de la photo, exactement comme elle était il y a des décennies. Face à eux se tenait un homme vêtu d’un costume ancien. C’était l’arrière-grand-père de Dubois. À ses côtés, un autre homme, le complic
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D. B. Le Mélodrame des Broyeuses de Secrets Éditions du Griffon Imaginaire Résumé : Quand Micheline, passionnée de broyeurs à papier, décide de déménager à Moufleville pour fuir sa vie ennuyeuse, elle ne s’attendait pas à ce que sa nouvelle demeure soit hantée par l’esprit d’un ancien agent de maintenance de broyeur. Plongez dans cette aventure sans relief, où le suspense se mesure à la capacité de la machine à broyer. « Un roman qui ne déchire pas vraiment, mais qui broie... littéralement ! » À propos de l’auteur : D.B., après avoir tenté une carrière de dompteur de puces, a trouvé sa vraie vocation : écrire des romans qui donnent envie de les broyer. Il vit actuellement au sommet du Mont-Plat, avec son chat qui pense être une licorne. Critiques : « Un tour de force d’ennui. » - La Revue des Livres Oubliés « Un chef-d’œuvre, à condition de ne pas le lire. » - Le Magazine du Non-Intérêt
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Prologue Je suis souvent restée à l’écart, observant les gens autour de moi. Aimer, souffrir, rire, pleurer – le spectre des émotions humaines m’a toujours fascinée. À une époque où tout le monde semble porter un masque, j’ai souvent ressenti le besoin de chercher une âme qui serait aussi transparente et vraie que la mienne. Chaque jour, j’ai attendu que ce cœur, libre et indompté, croise mon chemin. Parce que, tout comme le cœur, je ne connais pas non plus de limites. J’ai grandi dans une petite ville, où chaque pas que vous faites est observé et chaque mot que vous dites est évalué. Être différent n’était pas une option. Mais j’ai toujours su que j’étais différente. Non pas à cause de la façon dont je m’habille ou des choses que je fais, mais à cause de la façon dont je ressens. Et un jour, au parc, cette différence m’a menée vers elle. Mon nom est Alexa, et voici l’histoire de comment mon cœur a trouvé sa liberté, sa raison d’être, et surtout, comment il a trouvé un autre cœur qui bat au même rythme que le mien. Plongez dans un voyage qui transcende la norme, où l’amour n’est pas lié par des constructions sociétales, mais est pur, féroce et dévorant. Chapitre 1 L’Inconnue du pa
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— Mes chers compatriotes... Françaises et Français ; citoyens de notre grand pays : l’avenir de la France, dans le contexte tumultueux et historique actuel, semble être à la croisée des chemins. Les enjeux auxquels elle fait face sont nombreux et complexes, englobant des défis sociaux, économiques, environnementaux, ainsi que des questions relatives à son identité et à sa place dans le monde. La progression de la France dans les années à venir dépendra largement de la capacité de ses dirigeants et de sa population à surmonter ces défis et à s’adapter à un monde en mutation rapide. Les progrès technologiques, les changements climatiques, les mouvements migratoires et les tensions géopolitiques sont autant de facteurs qui auront un impact profond sur l’avenir du pays. Le risque de régression existe également, notamment si les problèmes sociaux tels que les inégalités, le chômage et l’exclusion ne sont pas abordés de manière efficace. Le danger est que ces problèmes exacerbent les tensions existantes et entraînent un repli sur soi et une montée de l’extrémisme et du populisme. Cependant, il est important de ne pas perdre de vue les points forts et les atouts de la France. Son riche p
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« La liberté, c’est choisir ses chaînes. » De Jean-Jacques Rousseau Dans les rues baignées par une lumière spectrale émanant des réverbères chancelants, Thomas avançait, solitaire avec ses pensées. Chaque pas résonnant sur le pavé semblait converser avec le murmure de son esprit. — Encore une soirée où je me tape la discute avec mon meilleur ennemi : moi-même, marmonna Thomas. Tout seul, comme un grand à jouer au boss de ma petite vie ! La fraîcheur d’une nuit d’automne enveloppait la ville, endormie dans un silence presque irréel. L’air portait une odeur humide, mélange de feuilles mortes et de bitume, qui lui rappelait les automnes de son enfance. Ça a l’air que le monde a appuyé sur le bouton pause, juste pour me faire plaisir, pensait Thomas avec un sourire amer. Comme si j’étais le dernier mec sur Terre. Un chien errant s’approcha, hésitant. Thomas s’arrêta, tendit la main, mais l’animal, après un regard scrutateur, s’éloigna. — Ah, même le clébard nocturne me lâche, ruminait Thomas avec un demi-sourire. C’est dire si je suis populaire ! Cette interaction brève, mais significative lui fit prendre conscience de sa propre réserve, de sa distance involontaire avec le monde
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En cette époque singulièrement banale, où le vent murmurait ses confidences aux brins d'herbes fatigués et les lumières scintillaient doucement comme un millier de lucioles bourrées dans une ville dont l'existence même était un mystère absolu, Gustave, dont la barbe inexplicablement teintée de bleu, se demandait pourquoi il portait encore ces chaussettes dépareillées lorsqu'il est tombé nez à nez avec un escargot philosophique. ( En espérant avoir atteint les standards du Bulwer-Lytton Fiction Contest ! )
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Dans la pénombre argentée de la lune, les pavés anciens de la ville se paraient d’ombres mouvantes, tel un tableau vivant d’une époque révolue. Il y a bien longtemps que je n’avais vu pareil clair de lune, songea Alessandra, la mélancolie teintant brièvement sa détermination. Dans l’étroitesse d’une ruelle, deux silhouettes se faisaient face, leurs épées étincelant sous les caresses de la lumière lunaire. Alessandra, épéiste de renom, célèbre pour son agilité et sa grâce dans l’art du combat, se tenait prête face à Rorik, mercenaire redouté pour sa brutalité et son impitoyabilité. En cet instant, les rêves d’illustre gloire de la jeune femme se heurtaient à la froide et implacable réalité de l’acier. Leur duel débuta par un claquement métallique, les lames s’entrechoquant dans un écho qui se répercutait sur les murs de pierre. Alessandra, dans un mouvement d’une fluidité presque surnaturelle, esquiva de justesse un assaut féroce de Rorik, dont l’épée siffla près de son oreille. Un souffle de plus et ma destinée aurait emprunté une route bien différente, pensa-t-elle, l’adrénaline pulsant dans ses veines. Elle riposta avec une cascade de coups, chacun d’eux chorégraphié avec u
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Avant-propos Imaginez, mes chers amis auteurs, que nous prenions la quintessence de la tirade du nez de Cyrano, ce monument de Rostand, et que nous la plongions dans le bain bouillonnant de notre époque. J’ai tenté le défi en y mêlant une certaine malice et une vivacité qui devrait séduire. En le parcourant, on traverse un Paris relooké, où le passé et le présent se marient dans un décor à la fois familier et surprenant. C’est un peu comme si nous avions décidé de donner une seconde jeunesse à Cyrano, le propulsant dans un monde où les cafés littéraires sont les nouveaux théâtres de nos joutes verbales. Ce que j’ai tenté de réaliser en particulier, c’est à tisser ensemble l’humour, un brin de satire et une dose généreuse de poésie. C’est mon hommage propre à l’esprit de Rostand, bien sûr, mais avec un twist, une fraîcheur qui devrait en faire quelque chose de simple et d’original (à vous de voir). Il est question ici d’exploration, pas seulement géographique, mais de l’âme humaine et de ses infinies possibilités. Chaque mot, chaque échange entre les protagonistes nous rappelle que derrière les apparences, il y a un monde d’idées et de sentiments à découvrir. Ce que le texte nous
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Défi
Dans le monde étrange et mystérieux que nous habitons, un homme se démarquait parmi la multitude – un homme du nom d’Allan. Avec sa prestance irrésistible et son sourire ensorcelant, il incarnait à la perfection l’adage séculaire « L’habit ne fait pas le moine ». Toutefois, sous ce vernis brillant de sophistication se cachait une âme noircie, un démon vêtu de la peau d’un ange. Derrière les portes closes de sa demeure somptueuse, à l’abri des regards curieux du monde, il se transformait en un tyran impitoyable. Le silence lourd de la maison était fréquemment déchiré par les éclats de sa voix furieuse, comme le tonnerre qui gronde dans un ciel obscurci. Sa violence était un marteau implacable, pilonnant sans relâche l’esprit et le corps de sa femme, la forgeant en un outil docile à sa volonté tyrannique. Sa femme, une silhouette brisée, hantait les couloirs de la maison comme un fantôme. Elle avait tenté de s’évader, de rompre ses chaînes invisibles, mais Allan la ramenait toujours au foyer, comme un chasseur rusé qui attire sa proie avec des appâts doux et prometteurs. Ses paroles demeuraient des murmures de vent, apaisantes et légères, mais elles camouflaient la cruelle vérité
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" C'était un jour parfaitement ordinaire, et Kevin avait décidé de ne rien faire de remarquable. Il a réussi au-delà de ses espérances. En fait, il était tellement doué pour ça que, si vous attendez une aventure, vous pouvez reposer ce livre dès maintenant."
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Chapitre 1 Le mystère de la chaussette solitaire Les pavés mouillés de Grenelleville brillaient sous les lueurs jaunâtres des réverbères, évoquant les ruelles de Montmartre à la tombée de la nuit. Ce mardi-là, la brume enveloppait la ville fictive, ajoutant une aura mystique à ses rues déjà si sinueuses. Ah, Grenelleville ! Une invention de mon esprit, née de la fusion entre un Paris rétro et le brouillard épais des romans noirs. Assis dans mon petit salon au mobilier d’époque, j’étais absorbé par le doux crépitement de mon tourne-disque, évoquant le jazz des années 20, quand un café encore tiède répandait son arôme dans la pièce. Mes pensées divaguaient, flirtant entre des souvenirs et des complots imaginaires, quand soudain, la sonnette retentit, tranchante comme une note discordante. Je me dirigeai vers la porte, m’attendant à voir une de ces silhouettes familières du quartier. Mais à ma grande surprise, le palier était désert. Par contre, une chaussette, solitaire et un peu usée, gisait sur mon paillasson. Elle ne m’était pas totalement inconnue. En effet, ses rayures caractéristiques m’évoquaient celles de M. Dubois, ce voisin aux allures de détective raté, qui avait soudai
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