D.B
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« Miroirs Obscurs : Les Cauchemars de Mister Fringgle » plonge le lecteur dans un monde obscur et mystérieux où les frontières entre la réalité et le cauchemar se brouillent. Une figure imposante et sinistre, Mister Fringgle, raconte des histoires terrifiantes qui s’immiscent dans l’âme de son auditoire. Alors qu’une nuit s’étend, huit individus se retrouvent mystérieusement rassemblés, captivés par l’attrait macabre des récits de Fringgle. Les contes révèlent les périls insidieux du monde moderne – l’addiction aux jeux vidéo, l’homophobie, le harcèlement, la violence conjugale, l’addiction aux réseaux sociaux, le racisme et les courses illégales. Mais ces histoires ne sont pas de simples divertissements nocturnes – elles représentent le miroir de l’âme des auditeurs, reflétant des fautes impardonnables qui exigent un choix de conscience. Au centre de ces révélations se trouve Jonathan, un tétraplégique impuissant à l’origine de la libération d’un coupable, James. Cette nuit n’est que le début d’un voyage dans les profondeurs de l’horreur et du subconscient, laissant le lecteur en attente de possibles futures nuits effrayantes.
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Défi
Voici le poème original D'Arthur Rimbaud : C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Voici, ma version ( avec humilité devant un tel texte de ce grand personnage) La ville, calme, mime le silence d'une rivière Au coin de la rue, des mendiants en haillons, Les lumières des néons se montrent si fières, Des dorures brillent, reflétant leurs rayons, Et dans le parc ombragé, la lune apparaît sans austérité, nue. L'homme, avec son journal, rêve d'un ciel si bleu, La cigarette à ses lèvres, évoque un passé où il voyait la nue, Les oiseaux chantent, et soudain, il pleut, Il rit à chaq
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Défi
La pluie battante martelait le toit du vieil entrepôt où Dubois et Rémi s’étaient retranchés. L’heure sur la montre à gousset se rapprochait dangereusement de 11 h 43. Le tic-tac résonnait de manière inquiétante à leurs oreilles. — Je crois que j’ai compris, Rémi, dit Dubois en observant le mécanisme de la montre. Cette montre ne marque pas une heure ordinaire. C’est une porte… une porte vers un autre temps. Rémi leva un sourcil, perplexe. — Tu veux dire… un voyage dans le temps ? Dubois hocha la tête. — Mon arrière-grand-père n’a pas disparu. Il a été pris dans une boucle temporelle. Et je pense que notre complice veut nous y entraîner aussi. La tension était palpable. La montre semblait devenir de plus en plus lourde dans la main de Dubois, comme si elle attirait tout ce qui l’entourait vers elle. Tout à coup, un éclat de lumière jaillit de la montre. Dubois et Rémi se retrouvèrent projetés dans une autre dimension, un lieu étrangement familier, mais différent. C’était la rue de la photo, exactement comme elle était il y a des décennies. Face à eux se tenait un homme vêtu d’un costume ancien. C’était l’arrière-grand-père de Dubois. À ses côtés, un autre homme, le complic
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Défi
Chapitre 1 Le mystère de la chaussette solitaire Les pavés mouillés de Grenelleville brillaient sous les lueurs jaunâtres des réverbères, évoquant les ruelles de Montmartre à la tombée de la nuit. Ce mardi-là, la brume enveloppait la ville fictive, ajoutant une aura mystique à ses rues déjà si sinueuses. Ah, Grenelleville ! Une invention de mon esprit, née de la fusion entre un Paris rétro et le brouillard épais des romans noirs. Assis dans mon petit salon au mobilier d’époque, j’étais absorbé par le doux crépitement de mon tourne-disque, évoquant le jazz des années 20, quand un café encore tiède répandait son arôme dans la pièce. Mes pensées divaguaient, flirtant entre des souvenirs et des complots imaginaires, quand soudain, la sonnette retentit, tranchante comme une note discordante. Je me dirigeai vers la porte, m’attendant à voir une de ces silhouettes familières du quartier. Mais à ma grande surprise, le palier était désert. Par contre, une chaussette, solitaire et un peu usée, gisait sur mon paillasson. Elle ne m’était pas totalement inconnue. En effet, ses rayures caractéristiques m’évoquaient celles de M. Dubois, ce voisin aux allures de détective raté, qui avait soudai
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Défi
Dans le studio d’un cinéaste élégant, les murs ornés d’affiches de films célèbres, le réalisateur Alexandre s’assoit face à Thomas, l’acteur principal de son prochain film. Les deux hommes se regardent quelques instants, mesurant le poids de la tâche qui les attend. — Thomas, je suis heureux que tu sois ici. Avant de commencer, il est essentiel que tu comprennes Liam, entama Alexandre, il n’est pas juste un personnage, il est le cœur battant de « Les Voix du Silence ». Tu dois le connaître comme si c’était toi. — Je suis tout ouïe, rétorqua Thomas, le sourcil arqué. — Bien. Liam Harwood a 32 ans, un homme au physique imposant d’1m85, aux cheveux noirs éclipsés par de légères touches grisonnantes. Mais ce sont ses yeux verts, expressifs, qui te saisissent. Ils racontent des histoires. — Et la cicatrice sur sa joue ? — Ah, oui, la cicatrice, releva Alexandre, songeur. Un souvenir d’un accident de voiture. Pas juste un signe distinctif, mais une fenêtre vers son passé douloureux. Tu sais, Liam a vécu des choses que personne ne devrait vivre. Enfant d’une maison brisée, témoin d’un amour toxique. Son père, violent ; sa mère, une ombre. — C’est dur à imaginer, dit Thomas, une mou
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Défi
Pierre avait toujours été un paysan. Son dos courbé portait les marques d’années passées à labourer la terre, à semer les graines, à moissonner les récoltes. Le soleil avait tanné sa peau, la transformant en une toile parcheminée, gravée par les intempéries et le temps. La ferme de Pierre était perchée sur une colline, d’où il pouvait voir les champs s’étendre à perte de vue. Lorsqu’il était jeune, il y courait avec ses frères, se cachant parmi les épis de blé, riant sous l’éclat doré du soleil. Ces champs, héritage de son père et de son grand-père avant lui, avaient été le théâtre de ses joies, de ses peines et de ses espoirs. Les soirs d’été, après une longue journée de labeur, il s’était assis sur le seuil de sa porte et avait contemplé les étoiles. La brise portait les chants des grillons et l’odeur de la terre fraîchement retournée. Il avait écouté les histoires de sa grand-mère, des contes sur les esprits de la nature, les faits et gestes des ancêtres et les secrets de la terre. Ces histoires avaient nourri son imagination et son amour pour la vie rurale. Mais la vie n’était pas toujours idyllique. Il y avait eu des années de sécheresse, où la terre s’était craquelée, ref
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Défi
Et si les arbres pouvaient parler et partager les souvenirs gravés dans leurs écorces centenaires ? Et si les animaux pouvaient nous enseigner la véritable signification de la coexistence, nous rappelant la beauté de la diversité dans un monde trop souvent cloisonné par nos jugements ? Et si chaque étoile filante apportait réellement un espoir, et que chaque vœu formulé se réalisait, enseignant à l’humanité les limites du désir et la valeur de la gratitude ? Et si nos rêves étaient des ponts vers des univers parallèles, où chaque version de nous-mêmes explorait un chemin différent, apprenant, évoluant, et partageant ces leçons avec notre conscience éveillée ? Et si, à la naissance, chaque enfant recevait un livre vierge, rempli au fil des années par les récits de ses ancêtres, les valorisant à chaque étape, rappelant l’importance de chaque choix ? Et si la vieillesse n’était pas vue comme une déchéance, mais comme un rite de passage, où chaque ride racontait une histoire, chaque cicatrice, un souvenir, et si la sagesse était la monnaie la plus précieuse ? Et si, un jour de pluie, lors d’un instant solennel, un jeune garçon n’avait pas laissé s’échapper ce ballon rouge, ce simpl
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« Bram Stoker Chronicles » est un roman gothique captivant qui mélange histoire, suspense et horreur pour raconter l'histoire d'un homme ordinaire confronté à l'inimaginable, une histoire de courage face à l'obscurité, et une exploration de la lutte éternelle entre le bien et le mal.
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Défi
Les paupières se défont et la lumière me transperce. Je ressens... une étrangeté. L'éveil est un kaléidoscope de perceptions. Je me touche le torse instinctivement. Doux reliefs. Étonnement. Mes mains parcourent des courbes nouvelles, une topographie inconnue. Dans la cacophonie de mes sens, le miroir me renvoie une image - moi, mais pas moi. Les cheveux longs tombent sur mes épaules, mes yeux se perdent dans leur propre reflet, écarquillés. Mes lèvres, pulpeuses, trahissent un trouble. L'intérieur de ma bouche est différent, une saveur nouvelle, une épaisseur différente. Tout est si étrange, presque onirique. Je ressens le poids, la légèreté, la tension. L'esprit s'agite : est-ce une mutation ? Une illusion ? Un caprice du destin ? Les questions affluent, se percutent, éclatent en mille émotions. La stupeur me fige. L'intimité, autrefois si familière, est désormais un terrain inexploré. Je me sens vulnérable, exposé, curieux. Le monde, mon monde, bascule. Le temps s'étire, s'étiole. Je respire, la vie pulse autrement. Mes pensées gravitent autour de cette métamorphose, cherchant des repères, se raccrochant à l'inconnu. Qui suis-je ? Qui étais-je ? Qui serai-je ?
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Défi
L’aigle, haut perché – et dont les ailes effleuraient presque la lueur de la lune –, surveillait le manoir perdu au cœur de la campagne française. L’horloge de la tour sonnait, lente et solennelle – chaque coup résonnant comme une accusation – les douze coups de minuit, l’heure des ombres et des secrets non avoués. L’intérieur, éclairé parcimonieusement par des chandelles – dont la lueur vacillante faisait danser les ombres sur les murs –, respirait une mondanité discrète : tableaux d’ancêtres, tapis venus de contrées lointaines, meubles en bois sombre – richement ornés. La pièce principale, grande et si accueillante d’ordinaire, était désormais le théâtre d’un drame – au beau milieu du sol carrelé, la preuve, une flaque sombre et étincelante. Un homme y gisait, dans un éclat macabre, son visage, autrefois serein, désormais déformé par une expression de terreur. Sur la table voisine, un ragout – dont l’arôme autrefois alléchant se mêlait maintenant à une odeur métallique – témoignait d’une soirée interrompue brusquement. À l’entrée, un autre homme – vêtu d’une robe de chambre d’une élégance discrète –, ses yeux cherchent des réponses dans cette scène chaotique – se pandiculait,
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La lueur crépusculaire qui baignait Valombre semblait toujours précéder une nuit d'horreurs insondables. Les anciens se blottissaient autour du feu, murmurant d'antiques avertissements, pendant que les plus jeunes se moquaient de leurs superstitions. Léonard, avec son allure ténébreuse, était l'un de ces sceptiques. — Des contes pour enfants, ricanait-il chaque fois que quelqu'un évoquait les légendes. Jusqu'à cette nuit-là. Après une journée de labeur, Léonard et son ami Jules décidèrent d'aller boire un verre au pub local. Jules, superstitieux, parla des martes. — Imagine, Léo, dit Jules avec une gravité dans la voix, si ces créatures étaient réelles. Imagine si l'une d'elles te choisissait comme proie. Léonard éclata de rire. — Allons voir ce fameux dolmen alors. Prouvons une bonne fois pour toutes que ces histoires sont ridicules. Au pied du dolmen, les deux hommes firent un pacte. — Restons ici jusqu'à minuit, proposa Jules. Si rien ne se passe, je te paierai une tournée chaque semaine pendant un mois. Léonard accepta avec un sourire narquois. — Prépare-toi à payer, mon ami. Mais alors que les heures s'égrainaient, une ambiance étrange s'installa. Le silence était
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J’aurai traîné sur cette terre austère, Où chaque pas versait un peu de fiel, Mon cœur, captif d’une lourde chaîne claire, Cherchait l’azur et s’ensanglantait le ciel. Au milieu des cris, du tumulte et du bruit, J’ai cherché en vain la douce quiétude, Tel l’albatros, loin de son infinie étendue, Sur le pont du navire, triste, il se languit. Mais voilà qu’un soir, d’une éclatante étoile, Une lueur fendit mes nuits d’obscur voile, Pensant toucher le bonheur, l’espoir en moi renaît. Hélas ! Cet astre n’était qu’un mirage éphémère, Et dans l’abîme, je sombrai, solitaire, J’aurai cherché la lumière, dans les ténèbres, je disparais.
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