Témise
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Bonjour à tous,
Et bienvenue à vous et toutes vos annotations dans mon recueil de nouvelles, où je mettrai mes textes écrits dans le cadre du Bradbury Challenge 2017.
J'ai fait le choix d'un recueil par envie de creuser mon personnages principal dans des textes courts, pour mieux voir toutes les possibilités qu'il offre...
Bonne lecture
Et bienvenue à vous et toutes vos annotations dans mon recueil de nouvelles, où je mettrai mes textes écrits dans le cadre du Bradbury Challenge 2017.
J'ai fait le choix d'un recueil par envie de creuser mon personnages principal dans des textes courts, pour mieux voir toutes les possibilités qu'il offre...
Bonne lecture
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Défi
Réponse à mon défi "Écrire autour d'une photographie".
Écrit en trois parties parce que fruit d'un atelier d'écriture dont le but était de rentrer, et de faire rentrer nos lecteurs, progressivement dans une photographie. Et parce que l'atelier s'est déroulé en trois temps d'écriture de 10-15 minutes, entre lesquels nous partagions nos écrits.
Donc au moment de le partager avec vous, je choisis de respecter ce processus de création. Bonne lecture, et tous vos commentaires sont les bienvenus !
Écrit en trois parties parce que fruit d'un atelier d'écriture dont le but était de rentrer, et de faire rentrer nos lecteurs, progressivement dans une photographie. Et parce que l'atelier s'est déroulé en trois temps d'écriture de 10-15 minutes, entre lesquels nous partagions nos écrits.
Donc au moment de le partager avec vous, je choisis de respecter ce processus de création. Bonne lecture, et tous vos commentaires sont les bienvenus !
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Défi
Abstractoon
Bibliotheque
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Ecriture
Fantasy
Loire
Musique
Ocean
Peinture
Rêve
Solitude
Tomates
Voyage
Wagon
Zebre
G
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- Hé, reste-là ! Mais où vas-tu ? Je suis encore toute fripée, moi !
Bien évidemment, tu ne m'entends pas... Mais qu'est-ce qui t'arrive pour que tu sois speed comme ça, toi qui est toujours calme ? Bon sang, tu es déjà sortie du bassin, et ce que je craignais est arrivé : me voilà détachée... Le plus simple serait que tu reviennes dans l'eau, mais comme je n'ai aucune certitude, je préfère te poursuivre...
Je me retourne pour saluer mon charmant collègue avec qui je discutais par signes avant ta cavale, mais je constate qu'il est parti lui aussi. Je l'aperçois à l'autre bout de la ligne d'eau qui s'amuse de ma situation... Ca m'apprendra à être sociale...
Je me hâte de sortir de l'onde. Enfin, me voilà sur le bord. Heureusement, un bon gros nuage blanc me rend invisible. Je marche le long des bassins en direction des douches, en supposant que tu es partie aux toilettes. Mais qu'est-ce que j'avance lentement, sans ta vigueur pour me tirer ! Et la légère brise qui vient de se lever me déséquilibre, ce qui ne me facilite pas la tâche...
Enfin, me voilà dans les vestiaires. Je me dépêche autant que possible, souhaitant plus que tout ne pas attirer l'attention. Je me faufile sous les portes, faisant toutes les cabines de douches, de toilettes, de vestiaires dans l'espoir d'enfin t'apercevoir. Mais tu n'es pas là.
Je refais le tour des lieux, vérifiant que je ne t'ai pas loupée. Puis je me poste vers la sortie. Les secondes passent, puis les minutes. Toujours aucune trace de toi. Puis, je pense à un moyen sûr de savoir, et je me rends aussitôt aux casiers. Le tien est ouvert, et vide. Tu es donc bien partie.
Je suis anéantie. Je me laisse machinalement tomber sur le sol, repensant à tout ce que j'ai vécu avec toi. Cette sensation de pesanteur, la première fois que tu t'es assise sur moi. L'élongation subie au début de tes descentes de toboggan avant que je prenne le rythme pour te suivre... Nos fou-rires partagés, même s'ils étaient silencieux de mon côté, lorsque tu m'as découverte, me coursant dès qu'un rayon de soleil me faisait apparaître à tes côtés.
Puis, ces heures de classes, qui me paraissaient si longues à ne pas pouvoir bouger. Même discuter avec mes amis accrochés à tes camarades de classe était interdit. Nous aurions pu nous faire prendre à gesticuler en dysharmonie avec vous... Heureusement, pour nous aussi, la récréation arrivait.
Et les vacances, quelle délivrance ! Ne m'intéressant guère aux conversations autour de toi, je ne savais jamais vraiment à l'avance ce qui allait m'arriver. Mais je les attendais avec impatience, car je savais que ce serait riche d'émotions et de nouvelles sensations : me faire piétiner par le galop d'un cheval, ou traverser par un dauphin sautant près du bateau où tu étais en croisière avec tes parents. Gravir les montagnes ou grimper les pyramides sans me faire mal sur les angles des blocs pierreux, sentir l'écorce rêche des arbres lors des longues balades en forêt où je m'amusais de mes disparitions et réapparitions soudaines lorsque le soleil se frayait un passage entre les branches...
J'ai fait de nombreux apprentissages avec toi, et j'étais persuadée d'avoir fini ma formation, d'être à présent au top, prête à te suivre en toutes circonstances.... Et voilà que tu me fausses compagnie !
Oh, je saurais bien te retrouver. Tu es venue si souvent à la piscine que je connais par cœur les chemins menant jusqu'à chez toi. Mais pour l'instant, je ne peux pas, le soleil règne en maître. Alors, en attendant la nuit, je décide d'aller me mettre dans un endroit sombre. Quitte à patienter, je retourne près du bassin, pour admirer la beauté avec qui je faisais connaissance lorsque tu as filé, en train de s'amuser à faire des gestes n'ayant rien à voir avec la natation pratiquée par son double. Je suis la seule à m'en apercevoir, et cela me fait bien marrer.
Et puis, je doute que ma Brigade du Secret débarque, les humains sont bien trop sûrs de notre non-existence indépendamment de la leur pour s'apercevoir de quoi que ce soit. Même avec la réalité sous les yeux, ils penseront que les reflets de la lumière dans l'eau leur jouent des tours.
Il m'a vue, et me fait signe de le rejoindre. Je refuse, mais il insiste, de plus en plus engageant. Après tout, qu'est-ce que je risque à m'amuser moi aussi en attendant de pouvoir sortir d'ici en toute sécurité ?
Je regarde à gauche, à droite, et profite de l'instant où tous les humains regardent ailleurs pour plonger. Je me laisse porter par les mouvements des nageurs, ondulant sur leurs corps, et rejoins bientôt celui qui me plaît. A mon agréable surprise, il me saisit aussitôt la main, et me positionne devant lui. Je ne comprends d'abord pas ce qu'il veut, mais j'accepte ensuite son jeu, m'amusant à imiter son humain de concert avec lui.
Encore quelques longueurs, puis l'individu sort de l'eau à son tour, et gagne les vestiaires. Résignée, je cherche à me dégager, mais mon collègue m'en empêche, me tenant fermement contre lui tout en me souriant d'un air rassurant. Je n'y comprends rien, mais me résigne à lui faire confiance puisque je n'ai aucun échappatoire. Epuisée par toutes ces émotions, je m'endors dans ses bras.
Je suis réveillée par une voix totalement familière, et j'ouvre les yeux au restaurant. Toi, habituellement timide et solitaire, tu es là, attablée en tête à tête avec l'homme de mon collègue ! Voilà pourquoi il voulait que je le suive, et je l'en remercie d'un câlin bref mais intense, avant de m'éloigner légèrement de lui. Je me glisse sous la table, faufile mes pieds dans tes chaussures, appuie un peu sur les plantes de tes petons, et retrouve avec plaisir notre lien, dont le rétablissement m'est confirmé par une légère sensation de ventouse.
Déjà, mon collègue m'invite à discuter avec lui, et nous nous amusons bien tous les deux, abrités des regards par la longue nappe ivoire, tandis que vous dînez.
Soudain, vous nous tirez brutalement en arrière en vous levant, mais je suis bien trop contente de t'avoir retrouvée pour t'en vouloir, d'autant que vu la chaleur de vos au-revoir, j'ai de sérieuses raisons d'espérer revoir bientôt et souvent mon nouvel ami, pour mon plus grand plaisir.
Bien évidemment, tu ne m'entends pas... Mais qu'est-ce qui t'arrive pour que tu sois speed comme ça, toi qui est toujours calme ? Bon sang, tu es déjà sortie du bassin, et ce que je craignais est arrivé : me voilà détachée... Le plus simple serait que tu reviennes dans l'eau, mais comme je n'ai aucune certitude, je préfère te poursuivre...
Je me retourne pour saluer mon charmant collègue avec qui je discutais par signes avant ta cavale, mais je constate qu'il est parti lui aussi. Je l'aperçois à l'autre bout de la ligne d'eau qui s'amuse de ma situation... Ca m'apprendra à être sociale...
Je me hâte de sortir de l'onde. Enfin, me voilà sur le bord. Heureusement, un bon gros nuage blanc me rend invisible. Je marche le long des bassins en direction des douches, en supposant que tu es partie aux toilettes. Mais qu'est-ce que j'avance lentement, sans ta vigueur pour me tirer ! Et la légère brise qui vient de se lever me déséquilibre, ce qui ne me facilite pas la tâche...
Enfin, me voilà dans les vestiaires. Je me dépêche autant que possible, souhaitant plus que tout ne pas attirer l'attention. Je me faufile sous les portes, faisant toutes les cabines de douches, de toilettes, de vestiaires dans l'espoir d'enfin t'apercevoir. Mais tu n'es pas là.
Je refais le tour des lieux, vérifiant que je ne t'ai pas loupée. Puis je me poste vers la sortie. Les secondes passent, puis les minutes. Toujours aucune trace de toi. Puis, je pense à un moyen sûr de savoir, et je me rends aussitôt aux casiers. Le tien est ouvert, et vide. Tu es donc bien partie.
Je suis anéantie. Je me laisse machinalement tomber sur le sol, repensant à tout ce que j'ai vécu avec toi. Cette sensation de pesanteur, la première fois que tu t'es assise sur moi. L'élongation subie au début de tes descentes de toboggan avant que je prenne le rythme pour te suivre... Nos fou-rires partagés, même s'ils étaient silencieux de mon côté, lorsque tu m'as découverte, me coursant dès qu'un rayon de soleil me faisait apparaître à tes côtés.
Puis, ces heures de classes, qui me paraissaient si longues à ne pas pouvoir bouger. Même discuter avec mes amis accrochés à tes camarades de classe était interdit. Nous aurions pu nous faire prendre à gesticuler en dysharmonie avec vous... Heureusement, pour nous aussi, la récréation arrivait.
Et les vacances, quelle délivrance ! Ne m'intéressant guère aux conversations autour de toi, je ne savais jamais vraiment à l'avance ce qui allait m'arriver. Mais je les attendais avec impatience, car je savais que ce serait riche d'émotions et de nouvelles sensations : me faire piétiner par le galop d'un cheval, ou traverser par un dauphin sautant près du bateau où tu étais en croisière avec tes parents. Gravir les montagnes ou grimper les pyramides sans me faire mal sur les angles des blocs pierreux, sentir l'écorce rêche des arbres lors des longues balades en forêt où je m'amusais de mes disparitions et réapparitions soudaines lorsque le soleil se frayait un passage entre les branches...
J'ai fait de nombreux apprentissages avec toi, et j'étais persuadée d'avoir fini ma formation, d'être à présent au top, prête à te suivre en toutes circonstances.... Et voilà que tu me fausses compagnie !
Oh, je saurais bien te retrouver. Tu es venue si souvent à la piscine que je connais par cœur les chemins menant jusqu'à chez toi. Mais pour l'instant, je ne peux pas, le soleil règne en maître. Alors, en attendant la nuit, je décide d'aller me mettre dans un endroit sombre. Quitte à patienter, je retourne près du bassin, pour admirer la beauté avec qui je faisais connaissance lorsque tu as filé, en train de s'amuser à faire des gestes n'ayant rien à voir avec la natation pratiquée par son double. Je suis la seule à m'en apercevoir, et cela me fait bien marrer.
Et puis, je doute que ma Brigade du Secret débarque, les humains sont bien trop sûrs de notre non-existence indépendamment de la leur pour s'apercevoir de quoi que ce soit. Même avec la réalité sous les yeux, ils penseront que les reflets de la lumière dans l'eau leur jouent des tours.
Il m'a vue, et me fait signe de le rejoindre. Je refuse, mais il insiste, de plus en plus engageant. Après tout, qu'est-ce que je risque à m'amuser moi aussi en attendant de pouvoir sortir d'ici en toute sécurité ?
Je regarde à gauche, à droite, et profite de l'instant où tous les humains regardent ailleurs pour plonger. Je me laisse porter par les mouvements des nageurs, ondulant sur leurs corps, et rejoins bientôt celui qui me plaît. A mon agréable surprise, il me saisit aussitôt la main, et me positionne devant lui. Je ne comprends d'abord pas ce qu'il veut, mais j'accepte ensuite son jeu, m'amusant à imiter son humain de concert avec lui.
Encore quelques longueurs, puis l'individu sort de l'eau à son tour, et gagne les vestiaires. Résignée, je cherche à me dégager, mais mon collègue m'en empêche, me tenant fermement contre lui tout en me souriant d'un air rassurant. Je n'y comprends rien, mais me résigne à lui faire confiance puisque je n'ai aucun échappatoire. Epuisée par toutes ces émotions, je m'endors dans ses bras.
Je suis réveillée par une voix totalement familière, et j'ouvre les yeux au restaurant. Toi, habituellement timide et solitaire, tu es là, attablée en tête à tête avec l'homme de mon collègue ! Voilà pourquoi il voulait que je le suive, et je l'en remercie d'un câlin bref mais intense, avant de m'éloigner légèrement de lui. Je me glisse sous la table, faufile mes pieds dans tes chaussures, appuie un peu sur les plantes de tes petons, et retrouve avec plaisir notre lien, dont le rétablissement m'est confirmé par une légère sensation de ventouse.
Déjà, mon collègue m'invite à discuter avec lui, et nous nous amusons bien tous les deux, abrités des regards par la longue nappe ivoire, tandis que vous dînez.
Soudain, vous nous tirez brutalement en arrière en vous levant, mais je suis bien trop contente de t'avoir retrouvée pour t'en vouloir, d'autant que vu la chaleur de vos au-revoir, j'ai de sérieuses raisons d'espérer revoir bientôt et souvent mon nouvel ami, pour mon plus grand plaisir.
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Défi
La porte basse de vieux chêne clair. Toujours encadrée de l'étroite façade de vitraux abstraits. Je la pousse avec un mélange d'excitation et d'appréhension. Un brouhaha de voix pour la plupart familières m'accueille. Devant moi, le tapis cerise, par endroit percé d'usure, se déroule jusqu'au comptoir, dont l'ébène disparaît sous plusieurs couches d'affiches de spectacles, qui forment un patchwork multicolore. Derrière, mon meilleur ami. Son sourire chaleureux en me voyant. Son clin d'oeil, complice, qui me dit de me faire discret si je ne veux pas que les très nombreux habtués présents m'étouffent de leurs embrassades.
Je prends le temps de le rejoindre, faisant des yeux le tour du lieu. Les manteaux séchan au coin du feu. Les sièges et tables écléctiques. Je note aussi quelques nouvelles rides, des changements de coupes de cheveux...
Mais je n'ai pas le temps d'en voir davantage. Sur ma droite, un cri. Et une tornade me saute dessus, me déséquilibrant. Heureusement pour moi, une deuxième me remet pus qu'instantanément sur mes pieds.
Mes petits-enfants. Je les serre contre moi, respirant à pleins poumons leurs chevelures.
Je n'ai pas le temps de savourer davantage nos retrouvailles. C'est à présent la quasi-totalité des consommateurs qui se dirige vers moi, formant une vague qui menace de m'engloutir.
D'un bond, je me réfugie vers le bar, entraînant ma descendance avec moi.
Ouf, juste à temps ! La vague vient de mourir au pied de nos tabourets hauts.
Sous le plafon, une cloche raisonne. Mon ami barman vient de ramener un calme relatif mamis suffisant pour se faire entendre :
" Laissez-le arriver. Vous savez comme moi qu'une passionante et longue soirée d'histoires se profile."
Ses paroles font refluer la marée, juste assez pour que je puisse aller déposer mes affaires près de la cheminée, où mon manteau trempé appréciera de sécher.
A mon retour, les amis se resserrent autour de moi, venant me saluer en vagues affectueuses. Des anciens, des plus récents. Des tous nouveaux même, qu'on me présente, et dont je ne retiens pas les identités, un peu mystérieuses.
Quand je reviens à mon tabouret, un café fort et épicé m'attend sur le comptoir. Je déguste ma boisson préférée tranquillement, prenant le temps de réfléchir par où commencer.
Puis je me lance dans la narration de mes aventures de ces dernières années...
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Défi
Zip Ziiiiiiiiip Zi Zi Zut !
Les crayons notent des idées. Chaudes, froides, calmes ou emballées, les idéees s'enchaînent, les scènes s'emboîtent ou s'entrechoquent, faisant dérailler la fermeture et la planification qui va avec.
Mais comment réparer ce cran déviant ? Aucune idée, je voudrais avancer, ça va m'énerver de rester bloquée !
Mais, chère imagination, tu galopes, tu galopes... Mais les personnages que tu as créés, vivent leur propre vie sur le papier. Et ils ne sont pas toujours fidèles à la façon dont tu les vois.
Ils te défient de t'adapter, je suis sûre que tu peux y arriver.
M'adapter, je le sais. Mais cohérence garder est bien plus compliqué, c'est toi qui ensuite n'est plus satisfaite Madame la Raison.
Ne t'en fais pas pour ça. Nous avons l'habitude de travailler toutes deux, et nous avons déjà résolu problème plus ardu ! Cette fermeture est à peine abîmée, je suis sûre que nous la vaincrons.
Bon. Haut les coeurs alors, je retourne de ce pas attraper cet évadé pour le ramener dans le droit chemin. Je trouverai bien ensuite moyen de repsecter ses nouvelles couleurs, et toi de tortiller ce qu'on avait prévu pour faire bicher la fermeture.
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Défi
Voilà ce qu'on criait dans ma jeunesse, il y a presque 20 ans. Non, je ne suis pas vieille, pas encore, je n'ai pas encore tout à fait atteint la quarantaine. Mais à l'époque, on défilait dans les rues de Paris et d'ailleurs, dans de nombreux villages. Contre la guerre en Irak. Il y avait une union, quelque chose de fort qui soufflait à travers le monde enter. Les jeunesses étaient nombreuses dans les rues. Et pas seules, heureusement.
Et on a gagné. On a gagné que la France n'y aille pas, faire cette sale guerre (même si je doute fort qu'il existe des guerres propres, il n'y a qu'à voir que l'activité militaire est la première source de pollution atmosphérique au monde). Mais celle là, basée sur le mensonge ultra médiatisé, était particulièrement déguelasse. Même si les guerres ont été faites pour le profit de quelques-uns déjà richissimes...
Mais ujourd'hui, 75 ans après Hiroshima, 75 ans après Nagasaki, on en est où ? A regarder les derniers survivants, les derniers à pouvoir témoigner de ces horreurs et de leurs conséquences, sans bouger le petit doigt ? La jeunesse aura un rôle moteur à jouer dans le désarmement nucléaire. Voilà ce qu'a déclaré l'ONU pour la Journée de la Jeunesse cette année.
Et alors ? On les aide, les jeunes ? Les très jeunes ? On les aide à vivre dans un monde respirable ? Dans un monde où ils pourront se projeter parce que les gouvernements préféreront enfin nous donner les moyens de vivre dignement plutôt que de claquer presque 2 000 euros à la minute dans les armes nucléaires qui risquent de tuer toute vie sur terre par accident ?
Ou on regarde le Service National (anciennement militaire) se remettre en place et être obligatoire ?
Les jeunes; comme tout le monde d'ailleurs, ils ont besoin de perspectives de vie, ou de perspectives de militarisation massive ?
On se contente de notre nombril, de plus ou moins vieux, ayant l'impression d'avoir fait sa vie, ou on bouge ? D'abord pour l'avenir donc pour les jeunes. Mais pas à leur place. Avec eux. Et avec les vieux aussi bien sûr.
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Défi
Cette nuit-là, le LEZARD avait BU trop d'alcool de PATATE. Ivre, il ne cessait de zigzaguer de toute la félocité de ses pattes, faisant tomber allègrement coccinelles, fourmis et autres sauterelles dans de grands éclats de RIRE. En quelques secondes, tous semblèrent PARANOS, ESSAYANT de se cacher sous les feuilles ou derrière les cailloux du jardin. Mais il se faufilait partout, et seuls ceux encore en capacité de voler parvinrent à lui échapper. Au final, c'est une fête gâchée qu'il laissa derrière lui lorsqu'enfin ses déambulations le firent tomber dans une flaque d'eau, le dégrisant aussitôt. Il partit sans un regard en arrière, cherchant un rayon du soleil qui se levait pour s'y dorer.
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Défi
Le PANTALON commença à RALER.
Devant le MIROIR, la FOURCHETTE, OCCUPEE à se coiffer d'un CHAMALLOW le plus élégamment possible. Si bien que lui n'avait plus de place pour vérifier que sa ceinture était bien mise et ses bottes élégamment enfilées. Il était hors de question qu'il rentre avec le bas crotté, ou qu'il ait honte de sa mise lors du Rassemblement Annuel des Objets Domestiques, où il avait l'intention de danser avec de nombreuses jupes, et pourquoi pas se trouver une fiancée...
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Défi
La plume trempait dans l’inspiration, attendant tranquillement. Elle savait que son heure arriverait. Il suffisait que l’ordinateur tombe en panne pour que l’esprit humain ne soit plus accaparé par l’immédiateté.
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Défi
Fructuosité :
1) curieux délice fruité, dont la dégustation gorge le coeur de soleil et réchauffe l'imaginaire.
2) Curiosité dont l'assouvissement ouvre des perspectives positives et constructives
Note de l'auteur : Je ne connais pas le sens de ce mot. Alors plutôt que d'aller voir le dictionnaire, j'ai fait marcher mon imagination.
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