Ernesto
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de toujours
Je n’aime pas l.g-at. C’est un bot, un robot, une IA. Intelligence remplacée par l’artificialité, Elle donne tout son sens au mot vacuité. En un mot comme en cent, l.g-at, s’il te plaît, va-t’en !
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Défi
J’aimerais me réincarner en mammouth. C’est un bel animal, costaud et qui n’a pas froid aux yeux grâce à sa belle fourrure. Ses défenses imposent le respect à toutes les autres créatures de la steppe, mais ça n’est rien comparé à cette trompe, mes amis ! J’ai toujours rêvé d’avoir une trompe. Pas vous ?
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Défi
« L'Appel de la vallée des brumes » est le quatre-vingt-troisième opus du cycle de « La Lumière céleste enchantée » publié par les éditions Malefica. Dans ce nouveau tome, l'auteur, Albert Proutard, s'acharne à développer l'univers de la voûte lumineuse et les personnages qui habitent cette contrée perdue de la terre plate. Le thème central ? Le platisme. Le style ? Plat, désespérément plat, à l'image de l'encéphalogramme du lecteur après le premier chapitre. Proutard fait du Proutard, dans un style plus ampoulé que jamais, et les pages défilent bien trop lentement. L'action est aussi absente qu'une idée originale dans un roman de Proutard. Clichés sur clichés, formules creuses... le lecteur souffre un calvaire sans nom. L'heroic fantasy sauce Proutard nous livre un message limpide : on aimerait que l'encre de l'imprimeur ait été aussi transparente. D'ailleurs, on en vient à maudire ce pauvre type, sa mère, et toute sa descendance. Proutard est un écrivain médiocre, ses livres sont assommants, et son éditeur devrait être traduit en justice. Et je ne vous parle pas de ses lecteurs ! Ce sont des cons et je suis prêt à parier qu’ils ne lisent même pas ces bouquins nullissimes ! La pir
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Défi
Monsieur le président, Je prends la plume aujourd’hui pour vous faire part de mes réflexions quant à vos actions et au rôle que vous avez décidé de jouer dans le monde. Je souhaiterais tout d’abord vous faire remarquer que vous devez principalement votre « siège » au rejet de votre adversaire par le peuple. Ainsi, votre gloire n’est en réalité qu’un effet collatéral de ce rejet, vous n’êtes, en somme, qu’un parvenu, un héros accidentel. Ceci étant posé, vous jouissez malgré tout des pleins pouvoirs que vous confère votre fonction, et c’est là que votre comportement devient des plus remarquables. Est-il possible d’imaginer un dirigeant aussi mal élu que vous l’êtes se comporter comme vous le faites ? Je vous épargne l’affront d’une réponse. Par vos actions, les « élites » fortunées de notre pays, celles auxquelles vous vous imaginez appartenir, n’ont jamais été aussi prospères, tandis que votre peuple, lui, gronde en sombrant dans la misère. Alors que la situation nationale, tout comme celle du monde, devient chaque jour plus périlleuse et que la guerre menace, vous vous amusez à dissoudre l’Assemblée nationale. Ce faisant, vous offrez à votre ancien adversaire une revanche politiqu
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— Comment allez-vous ce matin belle-maman ? — Grrrrrr ! — Merci, bonne journée à vous aussi.
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L’espèce humaine colonise progressivement la galaxie et s’installe un peu partout. L’humain est une espèce ingénieuse qui ne sait pas toujours se montrer très agréable envers les autres formes d’intelligence. Elle aurait même un certain don pour se mettre dans le pétrin…
Voici de courts récits plus ou moins directement connectés. L’action se situe dans un futur lointain mais c’est une question de point de vue si l’on considère que le voyage dans le temps est une réalité. Enfin peut-être.
Bonne lecture.
E.
Voici de courts récits plus ou moins directement connectés. L’action se situe dans un futur lointain mais c’est une question de point de vue si l’on considère que le voyage dans le temps est une réalité. Enfin peut-être.
Bonne lecture.
E.
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Défi
J’ai toujours aimé l’automne. Enfant, je regrettais la fin de l’été et des vacances, mais l’arrivée des premiers feux de bois, des champignons et des feuilles mortes suffisait à me consoler. Aujourd’hui, je me fais vieux, mais l’automne reste ma saison fétiche. Dimanche. Je marche dans le bois derrière la maison de famille. Ce sentier, je le connais par cœur, chaque racine, chaque pierre me ramène aux temps jadis. L’odeur puissante de l’humus s’élève du sol humide, et j’ai, durant un instant, l’impression que la forêt elle-même me reconnaît. Je suis le petit garçon aux genoux écorchés qui courait ici il y a cinquante ans, en quête de trésors et d'aventures. Ce cèpe, caché par un buisson, est magnifique. Je m'accroupis et le contemple comme un joyau rare. Mon père s’approche, se penche vers moi et me tend son couteau. Son regard est plein de fierté. Je sais ce qu’il pense : « Tu l’as trouvé, tu as l’œil. » C’est vrai ça ! Il n’y a pas que la chance ! Il faut du flair ! Je poursuis mon chemin un immense sourire aux lèvres mais le temps passe vite. La pluie menace et la lumière faiblit. C’est le signe qu’il est temps de rentrer, sinon ma mère va s’inquiéter. Je l’entends presque m’app
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C’est dingue ! Je ne supporte plus cette vie. Même un soir de fête, un jour de joie, de partage, de bonheur… J’attache mon vélo avec les autres et le matin, il a disparu ! Il était pourtant vieux et moche. Je suis dégoûté et je vais devoir rentrer à pied.
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Ma vie aventureuse à travers de courts billets d'humeur.
https://www.atelierdesauteurs.com/list/95794/moi-ernesto
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Défi
Des centaines de voyants clignotaient furieusement sur les pupitres de la grande salle de contrôle. Le plafond de cette pièce aux dimensions gigantesques était très haut de façon à ce que le volume d’air soit immense. Dès la construction du bâtiment, les architectes avaient prévu la surchauffe liée à l’intense activité intellectuelle de l’équipe. Il y avait naturellement un système de climatisation, mais le patron était très sensible aux questions environnementales et on ne le mettait en marche qu’en cas d’urgence. La dernière fois correspondait au jour où l’on avait reçu un texte de Houellebecq. Jean-Michel P., le patron, occupait le bureau central. Autour de lui virevoltaient plusieurs assistants dans un gracieux ballet de blouses blanches. Il était concentré sur un texte abordant le thème des libérations spectaculaires. Son air soucieux reflétait la difficulté qu’il rencontrait dans sa lecture. L’histoire était peu vraisemblable. Jugez-en vous-même : un dictateur nommé Benito s’évadait d’une forteresse dans laquelle il était emprisonné, grâce à l’intervention d’un commando arrivé par les airs. Le parachutisme au secours des tyrans ! Ce succès n’était que temporaire et Benito fin
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File ma petite, mon amie, mon dernier espoir Si je suis monté sur le plus haut rocher ce soir, C’est pour te donner la force, l’énergie, la volonté File, en dépit des vents, des courants, des marées Porte mon message par-delà l’horizon qu’on vienne me sauver Ma vie dépend de toi, sur cette île déserte , y’a plus rien à claper
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