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Sarah PEGURIE

Sarah PEGURIE
Bonjour :)

Soutenez-moi sur Fyctia : https://www.fyctia.com/stories/indelebile-2

J'écrivais souvent de tout petits bouts de textes dans les notes de mon téléphone et un en particulier m'a donné l'envie d'écrire la suite. J'ai donc entamé les 10 premiers chapitres du livre "Indélébile", une dark romance.
Etant plutôt novice à ce sujet, je serai preneuse d'avoir quelques avis :) et inversement, j'aime beaucoup lire et prendrai plaisir à lire vos écrits !

Merci à tous, passez une belle journée
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Défi
Sarah PEGURIE
Toc Toc Toc ! Toc Toc Toc Toc !! - Ouvre-moi... S'il te plaît. Susurra-t-il d'une voix faible, teintée d'épuisement. Je me remémorais encore et encore l'événement s'étant déroulé quelques jours plus tôt. Je pouvais entendre sa voix frêle me supplier de rester. Les battements contre la porte ralentissaient en puissance et en vitesse au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, comme si la force du poing qui tambourinait perdait de vue son but, jusqu'à ce que règne le silence. Il faut parfois savoir lâcher l'affaire, défaire son emprise et ne pas se retourner, tandis que tout ce qu'on laisse à cet instant sont les marques de sang laissées sur cette porte, provenant des jointures de nos phalanges trop abîmées et l'humidité des larmes tachant le vieux parquet en bois de ce couloir sombre et poussiéreux. C'est ce que je pensais à ce moment-là, en pleurs, accroupie, le dos contre la porte et la tête renversée sur mes genoux. Oui, c'est ce que je pensais à ce moment précis, qu'il fallait savoir lâcher prise, qu'il fallait être forte, le laisser s'épuiser, pendant que je me laisse me fatiguer afin que nos épreuves deviennent moins douloureuses. On avait échoué, c'était un fait, alors p
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Défi
Sarah PEGURIE
Ses lèvres s'élargissent en un grand sourire, et je me fige, distraite par son corps taillé comme un Appolon. Ça risque d'être compliqué pour moi. - Peux-tu mettre une chemise s'il te plaît ? J'essaie de ne pas fixer la sueur qui coule le long de son torse, mais je trouve la vue assez fascinante. - Tu as peur de ne pas pouvoir te contrôler ? - Non ! Je roule des yeux et il rit. - Ça te dérange si je prends une douche avant qu'on se mette au travail ? - Pas du tout Je pénètre dans son appartement, et je suis surprise de voir à quel point tout est bien rangé et propre. Le mobilier est dans des tons de noirs et marrons et je me surprends à imaginer son corps nu au-dessus du mien en plein action, avec comme seule lumière tamisée, cette lampe près de la bibliothèque. - Fais comme chez toi, je ne serai pas long... A moins que ? Je me retourne pour lui faire face et me rend compte qu'il se trouve bien trop près. Oh mon dieu ! - A moins que quoi ? Je demande en essayant de ne pas bégayer. - A moins que tu veuilles m'accompagner sous la douche Ses yeux fixent les miens et je réfléchis un instant à son offre. - Si je te rejoins, les choses vont devenir bien plus difficiles. Je l'aperçois lev
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Défi
Sarah PEGURIE
L'odeur du béton humide emprisonnait ses narines, tandis que le son de la pluie s'abattait sur le bitume, laissant les gouttes s'éclater brutalement de leurs chutes vertigineuses. Le ciel était gris, l'air était chaud ou bien était-ce plutôt lui qui ressentait sa température montée. Il releva les yeux pour observer autour de lui. Des centaines de personnes traversaient les passages piétons, entourées de ces gigantesques immeubles surplombant le ciel. Tout s'accélére, comme les battements de son cœur fragile. Les inconnus se mirent à marcher plus vite, de grandes enjambées pour certains, courir pour les plus vivants, dans cette matinée du premier jour de juin. Regardez-les, ces fourmis, ces moustiques, ces vermines allant dans tous les sens, cela lui fit tourner la tête. Puis il se demanda, si c'était lui qui était au ralenti, en retard par rapport aux autres, ou bien si c'était eux, dans leurs costumes et mocassins, escarpins lustrés, apprêtés, avec leurs mallettes qui allaient juste bien trop vite, essayant tant bien que mal de passer au travers des gouttes de pluie glaciale qui les ruineraient. Trop pressés, trop stressés, en route sur le chemin pour grandir. Tout était trop rapi
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Sarah PEGURIE
Quand je passe devant ce trophée, je ressens toujours un pincement au cœur que je préfère cacher. Malgré ce sentiment oppressant, celui d'une nostalgie non désirée, je continue de lever la tête chaque matin et de poser mes yeux vides sur cette paroi dorée, reflétant mon reflet livide. Je n'ai plus accès aux hauteurs de cette étagère où mes succès d'antan sont étalés. Une femme de ménage vient une fois par semaine tout nettoyer, passer le chiffon sur ces vieux trophées poussiéreux. Je n'ai plus la possibilité d'espérer en gagner de nouveaux, mon corps étant coincé dans ce fauteuil roulant depuis ce fichu accident. Je me remémore souvent cet instant, celui où je me trouve presque au niveau des nuages, debout, fier, sur mes deux skis de compétition. N'entendant aucunement les cris d'encouragement de la foule qui m'attend bien plus bas, pris dans un tourbillon d'adrénaline lorsque je dévale la pente, que je glisse encore et encore prenant cette vitesse de plein fouet qui fait tant battre mon coeur. Mon esprit, empli de sensations fortes, de pensées victorieuses et je dévale la piste à toute allure jusqu'au rebord de cette route, me permettant de m’envoler dans ce ciel bleu infini de ja
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