Marlène.luyp
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de toujours
Je m'efface lentement face à ce coucher de soleil.
Le reflet des couleurs chaudes colorait les feuilles craquelées, le vent chuchotait d'agréables mots d'automne et la braise de l'air frais faisait chanter les arbres mourants. Je prenais les ombrages des chênes laissés à l'abandon dans le creux de mes mains humides, pour les faire voler et croire à la jeunesse éternelle.
Qu'une saison n'est qu'éphémère mais une racine immortelle. Que les fruits des bois reviendront plus sucrés que l'an passé. L'odeur du sol mouillé, la pluie battante et la brise qui humidifiaient les fleurs fanées de fin saison, sont toutes aussi poétiques que les étoiles filantes dans la nuit froide.
Les bogues tombent une part une, donnant envie d'une soirée au coin d'un feu de cheminée à déguster des châtaignes au goût de bois braisé. Je m'allonge sur cette herbe à peine mouillée, où des gouttes d'eau quittaient l'hêtre pour se poser silencieusement sur ma joue rosâtre.
Je ferme les yeux et j'écoute.
Les hirondelles chantonnaient leur chant de départ vers une autre vie, le bruit des griffes des écureuils décortiquants les glands tombés de la veille et l'odeur des champignons moelleux se faufilait agréablement entre les marronniers du bois.
Je m'échappe dans ce silence, ma conscience et mon esprit voyagent. Ce cadre si pur apaise mes énergies. Cette vague gelée caresse mon visage et me donne une libération inconditionnelle.
En me promenant dans la campagne morte, de nombreux rangs de vignes où les grappes de raisin rouge bordeaux semblent prêtes à être récoltées. Sur les bords des routes, des objets aux sentiments d'amour sont garnis de chrysanthèmes violets. Les ruisseaux sont actifs et pleins d'émotions de peur et une symphonie d'éclairs et de tonnerres, envahissent le ciel qui s'assombrit, le temps change les couleurs du temps qui le rend triste pendant cette saison.
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Cette transparence impossible à attraper, coulait le long de mon corps et effleurait toutes les parties de mon âme.
Avec violence, avec tendresse, avec des hurlements ou bien des chuchotements. Je m'épanouissais dans cette fontaine de cristal, je flottais dans cette lotion angélique.
Ma main touchait la surface de l'eau et je pouvais sentir toute la beauté de la brume qui me paraissait troublante. Je m'allongeais et plongeais. J'ouvrais les yeux, cette lumière transperçait mes pupilles. C'était beau mais même avec le coeur brisé tu restais mon plus magnifique paysage.
Des bulles s'échappaient de ma bouche comme si une tristesse m'abandonnait avec douceur et poésie.
Mes poumons devenaient feu,
mes cheveux en apesanteur,
mon ouïe devenait silence. Ainsi, la sagesse de la tranquilité câlinait ma peau fragilisée. Je nageais vers ce monde paisible.
Invisible soit-il, l'inconnu ne me terrorisait plus, comme si je sautais des ailes d'une colombe pour me poser sur un nuage de coton au parfum de jasmin.
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Défi
Si seulement j'avais pu t'alléger le cœur. Si seulement j'avais pu te dire que tu comptais pour moi.
Détesté tu-étais.
Un homme sans âme en qui la méchanceté était ton principal défaut. Jusqu'au jour où tu t'es retrouvé seul et sans amour. Tu vieillis. La solitude étais ta routine. Combien de temps n'as-tu plus souri ? Bien trop longtemps.
Je n'ai jamais étais proche de toi mais chaque être mérite confiance et tu en faisais partie Manipulé et trompé de l'avis des autres, on ne choisit pas sa famille. Je ne souhaitais pas te connaître pourtant, personne ne mérite de s'envoler dans la mélancolie. Une deuxième chance tu réclamais à la vie. J'avance dans cette chambre, il faisait froid et tu étais allongé, épuisé. Tu m'avais aperçu dans le reflet de la fenêtre et ce sourire disparu a finalement survécu. Tu avais pris mes mains, tu les as serrés contre ton cœur. Quand l'infirmière arriva tu n'as pas pu t'empêcher de dire :
-" regarde comme elle est belle ma petite fille !"
Et tu me chuchotais d'une voix douce :
-"Merci"
Une perle salée coulait de ta joue. À mon départ, je t'avais promis de revenir le lendemain.
Tu es parti le soir même.
Tu n'es pas mort de chagrin, tu es parti heureux.
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Défi
Te souviens-tu de la première musique qui t'a fait sourire ? Je me souviens très bien. Tu n'étais pas si jeune que ça, onze ans à peine.
Tu chantonnais "love today" en escaladant les montagnes enneigées avec ton père afin d'aller voir de plus près les marmottes sauvages. Tu respirais l'air frais au-dessus des nuages, mâchouillant paisiblement un bâtonnet de réglisse fraîchement sorti de la terre.
Assise sur un rocher, tu attendais en contemplant le paysage serein. Ton père t'avait promis de t'amener là-haut pour te faire découvrir son monde. Il te laissa en sécurité un moment le temps d'une absence, il voulait récupérer un mystère. Quoi donc ?
Il revint une trentaine de minutes plus tard.
Tu avais froid, tu étais glacée.
Il apparut gelé et écorché.
Prise de panique, tu voulais descendre la vallée rocheuse pour le soigner rapidement mais avant, il voulait te donner quelque chose. Il t'avoua qu'il avait rencontré des aigles, des chevaux distants et en grimpant sur une falaise son habilité lui avait fait des siennes. Tu avais peur pour lui, tu le serras fort dans tes bras puis de sa main cachée, sale et sanglante il l'ouvrit. Une fleur de velours à la forme étoilée et blanche scintillait dans le creux de sa paume.
-" J'étais obligé de grimper pour la trouver car elles sont rares et nobles. Marlène, sois aussi généreuse qu'elle. Prends- la."
Alors retiens. Que ton esprit soit aussi vagabond que la faune, que ton esprit reste en paix comme la flore. Gravis chaque obstacle avec détermination malgré les blessures et donne ton coeur aux personnes que tu aimes.
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Défi
Tes yeux qui se posent sur moi. Une délicatesse inébranlable. Je m'approche de toi doucement et je sens. Je sens cette élégante odeur d'amertume de ce cou parfumé aux mille fleurs. Je ferme les yeux l'espace de quelques secondes et je me laisse porter par le temps, le temps d'un amour laissé à l'abandon.
Ton visage est le même que dans mes souvenirs. Le coin de tes lèvres me dit que tu es heureuse de me voir mais dans ton regard, bien au fond de tes pupilles et des couleurs que le soleil illumine, tu mens et j'ai le sentiment d'être aussi faible que toi. Je sais que tes blessures sont profondes mais ne m'en veux pas. Ma maladresse m'a puni, mon cœur m'a trahi. Si mes mots t'ont fait mal, si mes sentiments cachés t'ont détruit pardonne-moi. Je me torture de cette tragédie de t'avoir perdu. Mon âme impure pleure ta perte.
Je veux prendre ta main et te dire que tout va bien. Je veux mettre ta mèche derrière ton oreille et te dire que je serai là la veille. Je veux m'accrocher à tes hanches, je veux poser ma tête sur ta poitrine et me dissuader que tout n'est qu'un mauvais rêve. Je veux fumer ma dernière cigarette avec toi et que ma dernière bouffée, je te dise les mots que tu rêvais d'entendre. Je rêve de ta bouche toucher les miennes pour que nos langues ne fassent qu'une danse éternelle. J'aurai préféré ne jamais voir la lune que de ne jamais t'avoir rencontré.
Tu me manque tellement.
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Aime-toi, chéris-toi et succombe-toi des petits grains de beauté du monde qu'on peut t'offrir. Rien n'est plus beau que t'a confiance. Quel est ton désir caché ? T'es craintes ou même la passion enfouie dans le regard que tu portes sur toi ?
N'aie pas peur. Le monde est grandement compliqué et pourtant tout aussi secret à imaginer quand on rêve d'une vie meilleure. Quelle est donc cette âme si parfaite ? À quoi penses-tu ? Comment te projettes-tu ? Il y a tant de questions à se poser quand on est perdu.
L'idole de ton bonheur, touchant tes courbes, ton coeur.
On nous répète sans fin d'un chemin boueux " le secret est de s'accepter ". S'affirmer.
Tes défauts, tes qualités, que tu aies un tempérament de feu ou de glace, apprend à vivre avec ce qu'on te donne c'est la recette du bonheur. Prend du recul et penses y.
Ce chemin est bien long, tu y verras plusieurs endroits. Une plage au sable fin, aux parties écueils et mousseuses, des coquillages à peine déposés sur le bord de l'eau claire. La mer est tellement pure que tu aperçois des coraux de feu à quelques mètres plus loin. L'air est calme et la seule chose que tu écoutes, ce sont les battements de ton cœur qui se marient parfaitement bien au son de cette timide vague. Tu y développeras la concentration.
Tu y verras aussi des pics de glace, un nuage de flocons déposé délicatement sur un mont. Un glaçage sucré qui donne envie de le gravir par gourmandise. Cette atmosphère est délicate. Tes poumons dégagent une vapeur pleine d'espoir. Ta température baisse mais ton regard réchauffe l'envie de croire en toi. Tu y développeras l'inspiration.
Également, tu pourras contempler ailleurs, une flore douce et sauvage des fleurs des bois d'une fraîcheur qui inspire le romantisme de la terre. Des baies aussi charmeuses qu'infâmes. Tu remarqueras que le feuillage des bois s'agite et te fera ressentir une brise captivante aux senteurs de chêne et d'hêtre, d'un arôme vivant. Eprouves-tu cette sensation d'être apaisé par ce bercement du chant des coucous ? Tu y développera l'émotion.
Ne te sous estime pas. Tu te feras apprécier par tes grandes valeurs. Un déséquilibre est une chance de plus pour affronter de quoi tu es capable. Le travail est une lutte afin d'accomplir ton avenir ? Tu es tenace, et rien ne t'effraie. Tu es ton propre et unique avatar de ta transformation. Au fil de l'espace, tu as la force, ton intégralité de ta personne. Le seul maître qui peut outrepasser tes limites. Le jugement ne te fait plus peur. Tu es le chanteur de ton destin. Un personnage incontrôlable. Attrape la moindre poussière de prospérité au creux de ta main et donne là à ton prochain. C'est l'encouragement. Garde tes étincelles, fais briller le tonnerre et écoute les éclairs de ton être.
Tu écris ton propre livre, l'intention est d'être transporté par ton histoire car tu es le seul amant, héros de ton autobiographie.
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Défi
Cher Père Noël,
On est le 22 décembre et Maman m'a dit de rapidement t'écrire sinon se serai trop tard.
Je ne sais pas quoi te demander cette année. Maman me fais pleins de cadeaux tout au long de l'année. Je pense que comme papa est parti au Pôle Nord depuis longtemps, elle me fait plaisir tous les jours par manque de lui. Elle dit que je lui ressemble beaucoup, ça me fait du bien de l'entendre.
S'il te plaît, apporte lui des chocolats, elle en mange le soir dans son lit en pleurant, je crois que ça la rend heureuse. J'aimerai beaucoup Père Noël avoir les Rollers, tu sais, les super noirs ?
C'est pour m'entraîner à glisser comme ça, se sera plus facile à faire du ski afin d'aller voir Papa. Et j'aimerai aussi une PS4, mes copains de classe en parle tout le temps mais je ne sais pas ce que c'est moi
..
Voilà Père Noël j'ai fini. Merci bisou.
PS : J'espère que papa travaille bien avec toi, il manque à maman et à moi aussi.
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Amatrice de lecture, j’écris du spleen et de la poésie pour apaiser mon cœur.
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C'est dans un silence meurtri qu'elle se regardait dans le miroir. Elle glissait ses cheveux derrière ses oreilles afin de pouvoir entendre les sons de sa bouche qu'elle s’apprêtait à dire.
« Qui es-tu ? »
Ses pommettes roses disaient qu'elle manquait de confiance en elle tandis que ses yeux bleu répondaient que c'était une femme forte. Que son nez était son grand défaut mais ses tâches de rousseur qui le recouvraient, étaient son charme.
De ses mains pâle, elle tirait les traits de son visage, de ses bras, de son ventre. Elle y trouvait une tâche, en dessous du sein fine, juste assez petite pour y passer inaperçue. Elle se mit à sourire et admirait ce qu'on y trouvait. Des dents légèrement chevauchées puis écartées, on pouvait y voir son coté sincère mais elle n’éprouvait que ce qu'elle devait cacher.
Elle pensait.
Elle pensait aux obstacles surmontés aux bleus qu'elle avait, elle pensait à la haine passée, au crise de colère à en perdre la voix. Elle pensait à ses chagrins d'amour, aux nombreuses fois où ses joues avaient pleurées, de la souffrance, d'avoir perdu des amis qu'elle pensait fidèles, mais aussi aux moment festifs, des rires à en avoir le souffle coupé, aux moments de partage, à la surprise des proches qu'elle aimait.
Elle tapait du poing dans son autre main et c'est d'un regard déterminant qu'elle en concluait.
Que chaque détail d'elle, de son corps, s'effacerait alors que son cœur garderait ses valeurs et sa pureté. Elle espérait se changer en oiseau pour enfin être libre et pouvoir voler au dessus de ces corbeaux qui lui voulaient du mal. Mais il ne suffit pas d'en conclure mais de le faire pour elle.
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Vous êtes arrivé à la fin