Un cri d’enfant, puis le long hurlement d’une femme. On lui enlève son enfant, le quatrième. Il a 5 ans et déjà il est enlevé par le gouvernement. C’est l’âge règlementaire et cette mère est au courant, simplement c'est vraiment dur de voir son enfant partir à peine sait-il parler correctement.

Elle ne veut pas le laisser partir. Les soldats chargés de la moisson arrachent le garçon des bras de sa mère, elle résiste mais un des soldats agacé la repousse violemment du pied. Elle tombe et un autre soldat attrape l’enfant et le met avec les autres. Sa mère se relève et tente de courir vers le soldat qui surveille les enfants mais ce dernier sort son fouet et commence à la fouetter violemment. Personne n’ose lui porter secours. Si quelqu’un le faisait, il subirait le même sort qu’elle et serait certainement exécuté.

Soudain le garçon cri à sa mère de penser à l’enfant qu’elle porte, si elle meure l’enfant mourra aussi. La mère se met à pleurer plus fort encore, elle se laisse faire, son fils à raison. Elle regarde une dernière fois son fils qui la remercie avec un sourire plein de larme.

Après une centaine de coup de fouet le soldat s’arrête, les enfants sont partis depuis longtemps maintenant.

Le père de l’enfant voudrais aller aider de suite sa femme mais il doit attendre que les soldats soit partis sinon il risque de les énerver et ces derniers tuerais sa femme, enfin si elle n’est pas déjà morte. Depuis dix minutes déjà elle ne bouge pas. Il a vraiment peur pour elle mais aussi pour son enfant qu’elle porte.

Dès que les soldats sont partis l’homme se précipite vers sa femme suivi par quelques personnes. Une fois à côté d’elle il est rassuré, le gros ventre de sa femme monte et descend, lentement certes, mais elle respire.

Aider d’une personne il ramène sa femme pour la soigner à l’abris chez eux. Elle gémis. L’homme demande d’aller plus vite, il a trop peur de perdre sa femme, elle lui est beaucoup trop précieuse.

Enfin arriver il dépose sa femme sur le lit et commence à la retourner sur le ventre pour pouvoir soigner ses blessure quand une veille femme dis : « Surtout pas, elle va bientôt accoucher !

-Es-tu sur ?

-Oui, tu peux me faire confiance.

-Mais, … et ses blessure ?

-Si tu la soigne, le bébé ne s’en sortira pas mais elle peut être et elle en mourra de chagrin alors que si elle accouche, le bébé s’en sortira et tu auras toujours la chance de la sauver elle après, elle est plus résistante que tu ne le crois, je connais ma fille, pour rien au monde elle ne mourrait avant d’avoir mis l’enfant au monde et de l’avoir vu au moins une fois, fais-moi confiance mon fils.

-D’accord, nous allons faire comme tu dis.

-Parfais, aller chercher quelques femmes du villages avec des linges et vous les hommes aller chercher le plus rapidement possible de l’eau à la source. Et je crois que tu vas avoir un belle surprise mon fils.

-Comment pourrais-je avoir une belle surprise dans des circonstances pareilles ?

-Dis-moi, ta femme était-elle si ronde durant ses grossesse précédentes ?

-Pourquoi cette question ? Ou veux-t … tu veux dire que …

-Et oui elle attend des jumeaux.

-…

-Cette nouvelle ne te réjouit-elle pas ?

-Si, je suis tellement heureux. »

La veille femme souris pensive.

Toute cette scène s’est déroulée dans un petit village elfe à l’extrême sud de Βόρειος. La naissance des jumeaux se finit bien malgré les complication et malheureusement la femme meure après avoir pu sourire à ses deux petits anges. Leur grand-mère va aider leur père à leur éducation et à la découverte de leurs pouvoirs.

Les jumeaux sont un garçon et un fille (Keltis pour le garçon et Iael pour la fille). Le père et la grand-mère sont très fiers de cette petite fille après tous ces garçons.